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L’Islam vous autorise pleinement à ne pas observer le jeûne les ladies lorsque vous craignez pour votre propre santé ou celle de votre enfant. Par contre s'il ne vous est pas pénible et que ne craignez aucun danger ni pour vous ni pour votre bout de chou, il est obligatoire. «J'ai jeûné l’année passé alors que j'allaitais Fahd mon premier garçon qui avait 1 an et 6 mois à l’époque. Mais cette année, je ne le ferai pas car je suis enceinte et le gynécologue m’a conseillé de ne pas me fatiguer ou de brusquer mon organisme», explique Zineb. Ainsi, l’âge de bébé est un critère pertinent puisque du nourrisson âgé de quelques semaines et nourri qu’au sein au jeune enfant de bientôt 2 ans qui prend des repas solides en journée et seulement une tétée le soir, la situation diffère.
Attention au drame
La femme enceinte a le plus souvent du mal à jeûner. Ceci est surtout vrai pour les tous derniers mois de la grossesse, période pendant lequel le jeûne peut avoir une incidence négative sur la grossesse. D’où le réflexe de consulter un gynécologue et s’en référer à son avis. Un drame peut se produire comme le raconte Sonia, encore alarmée et emplie de tristesse à l’évocation d’un douloureux souvenir. «Ma sœur était enceinte de sept mois et demi. Elle a tenu à jeûner malgré nos récriminations. Elle a perdu son bébé et nous avons été consternés».
L’allaitement donne soif et la déshydratation peut vous être fatale à vous ou au bout de chou. Alors comme le suggère Phedya maman d’une petite Fayrouz âgée de 4 ans, «jeûnez et puis si vous ressentez de la fatigue, rompez avec de l’eau et reposez-vous. De toute façon, les femmes qui allaitent parviennent toujours à produire une quantité de lait suffisante même en cette période ». Alors bébé peut bien téter goûlument qu’importe si vous faites Ramadan ou pas».
Prudence est mère de sûreté
Quoi qu’il en soit les ladies, adoptez la prudence et parlez-en autour de vous. Renseignez-vous sur les expériences de vos mamans, sœurs ou amies. En plus d’évoquer le sujet avec un médecin ou en conseiller en allaitement. Rassurez-vous : il est possible de vous rattraper plus tard. A ce propos : le jeûne de rattrapage est obligatoire et doit être effectué dans les plus brefs délais. Les avis des savants divergent à propos du jugement à porter sur la femme enceinte et à celle qui allaite si elles n’observent pas le jeûne. Si pour certains, le jeûne de rattrapage suffit à compenser, d’autres estiment qu’il faut en plus nourrir un pauvre pour chaque jour. Un troisième avis indique qu’elles peuvent se contenter de nourrir un pauvre (pour chaque jour non jeûné).
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