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Algérie : Belhimer commente le «scandale d'espionnage israélo-marocain via Pegasus»

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Ammar Belhimer, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement algérien. / DR
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Le gouvernement algérien surfe sur l’affaire Pégasus, dans laquelle le Maroc a été cité dans les révélations de Forbiden Stories et Amnesty International. Hier, dans une interview accordée à un média de son pays, reprise par l’agence Algérie service presse (APS), le ministre algérien de la Communication a affirmé que le scandale d'espionnage «israélo-marocain» via le logiciel Pegasus était «une preuve de plus que nul n'est à l'abri de la cybercriminalité».

Ammar Belhimer a fustigé les «les auteurs» de cet espionnage, les qualifiant d’«individus ou des parties sans scrupules», en assurant que la lutte contre ce type de crimes figurait parmi les priorités de son programme d'action. «Pour ses décisions souveraines et ses positions de principe, mais aussi pour des considérations géostratégiques, l'Algérie est la plus exposée à ces attaques, en témoignent les rapports d'experts à l'instar de la société Kaspersky», a-t-il fait savoir.

Rappelant que son pays «a occupé la première place arabe et la 14e mondiale sur la liste des pays les plus exposés à la cybercriminalité pour l'année 2018», le ministre algérien a noté que «plus de 80 sites étrangers mènent des campagnes de diffamations contre l'Algérie». «Notre pays est conscient des défis imposés par le mauvais usage d'Internet, c'est pourquoi il veille à garantir la sécurité informatique relative à la vie des individus et l'intégrité des organes de l'Etat», a-t-il ajouté, en rappelant «la création du premier centre de cybersécurité qui permet à plusieurs entreprises et organes de bénéficier de ses services à même de faire face aux cyber-attaques».

Le 22 juillet dernier, le ministère algérien des Affaires étrangères avait exprimé «sa profonde préoccupation suite aux révélations émanant d’un consortium de nombreux organes de presse de grande renommée professionnelle et faisant état de l’utilisation à large échelle par les autorités de certains pays, et tout particulièrement par le Royaume du Maroc, d’un logiciel d’espionnage dénommé +Pegasus+ contre des responsables et citoyens algériens».

Le département de Ramtane Lamamra avait condamné une «atteinte systématique aux droits de l’Homme et libertés fondamentales qui constitue également une violation flagrante des principes et normes régissant les relations internationales».

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