L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) accorde au Maroc «un délai de trois mois pour l’informer s’il a utilisé» le logiciel espion israélien Pegasus contre des personnalités politiques européennes.
Après 15 mois d’investigations, le Parlement européen a tourné la page de la Commission d’enquête sur le recours au logiciel israélien Pegasus. A défaut de prouver l’implication dans l’«espionnages» de membres du gouvernement espagnol, les eurodéputés renvoient la balle dans le camp de l’Espagne.
Après quatorze mois d’investigations, le Parlement européen n’a pas apporté de preuves pour accuser le Maroc d’avoir espionné les téléphones de ministres espagnols.
Selon Citizen Lab, la compagnie israélienne QuaDream fondée par un ancien responsable militaire et ex-membre de NSO Group, aurait vendu son logiciel d’espionnage, similaire à Pegasus, à plusieurs pays dont le Maroc.