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Espionnage Pegasus : Le ministre israélien de la Défense attendu à Paris

Publié
Benny Gantz, ministre israélien de la Défense. / Ph. Jack Guez - AFP
Temps de lecture: 2'

Le cabinet du ministre israélien de la Défense a annoncé, mardi 27 juillet, que Benny Gantz se rend aujourd’hui à Paris pour rencontrer son homologue française Florence Parly. Les deux ministres doivent s'entretenir notamment autour du «scandale d'espionnage lié au logiciel Pegasus, développé par la société israélienne NSO». Selon des sources médiatiques, les ministres israélien et française discuteront également de la crise au Liban et de l'accord en cours d'élaboration avec l'Iran.

Le journal français Le Monde avait rapporté que le téléphone du président français Emmanuel Macron figurait sur un listing marocain, accusant le Maroc d’avoir tenté d’espionner le chef d’Etat en utilisant le logiciel Pegasus produit par le groupe NSO. Le président français a demandé une enquête sur cette affaire.

«La ministre française de la Défense profitera de cette réunion prévue de longue date pour voir dans quelle mesure le gouvernement israélien connaît les activités des clients de NSO et quelles mesures ont été et seront prises à l'avenir dans le but d'éviter l'exploitation de ces outils», indique le bureau de Florence Parly, en précisant que la rencontre se tiendra dans l’après-midi à l'hôtel Brienne, dans le 7ème arrondissement à Paris.

Pegasus est au centre d'un scandale d'espionnage mondial soupçonné d'impliquer des journalistes, des défenseurs des droits humains et 14 chefs d'État, rappelle-t-on. Le ministère israélien de la Défense supervise les exportations commerciales de logiciels espions et de technologies de surveillance électronique tel que Pegasus. Israël a mis en place une équipe ministérielle pour évaluer toute utilisation abusive du programme.

Le Groupe NSO a, pour sa part, rejeté les révélations de Forbiden Stories et Amnesty International, affirmant que l'enquête était «pleine de fausses hypothèses et de théories non prouvées». Pour le groupe, son programme est destiné à être utilisé par les services de renseignement de l'État et les forces de l'ordre pour lutter contre le terrorisme et la criminalité.

A rappeler que le Maroc, accusé dans cette affaire, a annoncé porter plainte pour diffamation contre les deux organisations.

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