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Cannabis : Une motion de censure de l'opposition contre le gouvernement El Othmani ?

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Abdellatif Ouahbi, Nizar Baraka et Mohamed Nabil Benabdallah, secrétaires généraux respectifs du PAM, du parti de l'Istiqlal et du PPS. / DR
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Alors qu’ils prévoyaient d’organiser, ce jeudi, une conférence de presse, les trois partis de l’opposition ont reporté mercredi leur rencontre, sans préciser les raisons ou fixer une date ultérieure. Selon des sources partisanes citées par les médias, le PAM, le Parti de l’Istiqlal et le PPS comptaient annoncer le dépôt d’une motion de censure visant à faire tomber le gouvernement El Othmani. Une décision prise suite au votre des élus du PJD en commission et en plénière contre le projet de loi 13.21 sur l'usage légal du cannabis. Un projet de loi pourtant présenté par le gouvernement dirigé par leur parti.

Les mêmes sources ont précisé que les trois formations politiques, ayant déjà annoncé une alliance, ont fini par revenir sur cette décision, ce qui expliquerait le repos sine die de la conférence de presse prévue cette semaine. Il semble aussi que le retrait de la motion serait dû à la crainte d'une crise politique et constitutionnelle au Maroc, à quelques mois des élections prévues cette année et en pleine crises diplomatiques avec l’Espagne et l’Allemagne.

Les sources partisanes ont précisé que les trois partis d'opposition s'apprêtent toutefois à faire appel à l’article 101 de la Constitution pour sommer le gouvernement de présenter un bilan d'étape de son action et évaluer ses politiques publiques, profitant des divergences criantes au sein de sa majorité.

Les informations sur cette motion de censure ont été indirectement confirmées par Mohamed Nabil Benabdallah. Intervenant hier lors d’une émission sur la radio nationale, le secrétaire général du PPS a déclaré qu’une motion de censure peut être remplacée par l’article 101 de la Constitution, en qualifiant d’une «première», le vote par le PJD contre le projet de loi sur le cannabis. De son côté, Abdellatif Ouahbi a préféré démentir ces informations, en rappelant l’existence d’«outils constitutionnels» que seront utilisés par les trois formations politiques.

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