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Parti populaire espagnol : La crise avec le Maroc aurait pu être évitée

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La cheffe de la diplomatie espagnole, Arancha Gonzalez Laya. / EFE
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La gestion de la crise entre Madrid et Rabat par la diplomatie espagnole a été étriér par le Parti populaire (PP) au sein du congrès. Interpellant Arancha González Laya, Valentina Martínez a estimé «compréhensible et défendable» le fait de soigner une personne malade pour des raisons humanitaires, en l’occurrence le chef des séparatistes du Polisario Brahim Ghali. «Elle aurait dû être faite avec transparence, en informant le Maroc», a-t-elle toutefois estimé.

L’élue du PP a reproché à la ministre la détérioration de la relation stratégique bilatérale avec le royaume, lui rappelant qu’elle était «clairement évitable» et la conséquence d'une politique étrangère «qui ne mérite pas ce nom, aggravée par une succession d’événements qui ont accru la méfiance du Maroc vis-à-vis de l'Espagne». Valentina Martínez a considéré que les erreurs ont débuté dès le traditionnel premier voyage du chef du gouvernement espagnol à l’étranger, lorsque Pedro Sánchez s’était rendu, en juin 2018, en France au lieu du Maroc. Elle a aussi pointé du doigt le fait «qu'une partie du gouvernement soit en faveur d'un référendum d'autodétermination» au Sahara, en allusion à la position de Podemos, alors que son chef était vice-chef du gouvernement espagnol. Elle a abordé enfin, les déplacements de Brahim Ghali en Espagne, sans avoir informé le Maroc.

Répondant au PP, la ministre des Affaires étrangères a assuré que la crise actuelle avec le Maroc «est née d'un acte sans connotation politique, que nous ne cherchons ni ne voulons nourrir». Elle a demandé la «loyauté» du PP sur les questions de politique étrangère. «La coopération et le respect, y compris des frontières, est un pilier essentiel sur lequel se construit la relation hispano-marocaine. Nous offrons le respect et nous demandons aussi le respect à nos partenaires», a-t-elle déclaré. Arancha González Laya a rappelé que son gouvernement considère le Maroc comme «partenaire et ami».

Article modifié le 26/05/2021 à 23h30

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