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L’Algérie et le Kenya se disent inquiets de «l’escalade militaire» au Sahara

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Le chef de la diplomatie algérienne Sabri Boukadoum, lors de sa visite à Nairobi / DR.
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L’Algérie et le Kenya ont récemment exprimé la convergence de leurs visions, à l’approche de réunions officielles attendues entre les dirigeants des deux pays, dans le but d’accélérer les consultations sur les accords restés en suspens. Relayé par l’APS, un communiqué conjoint après la visite du ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, à Nairobi, souligne par ailleurs une «inquiétude face à l’escalade des tensions militaires» au Sahara.

Les deux pays ont affirmé «leur position sur une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette un référendum libre et équitable pour l’autodétermination du peuple du Sahara occidental». L’Algérie et le Kenya insistent sur «la nécessité urgente pour le Secrétaire général des Nations unies de nommer son envoyé personnel au Sahara occidental, pour faire avancer les négociations et préparer l’organisation du référendum, sous mandat onusien».

Le ministre algérien des Affaires étrangères avait effectué une tournée africaine, qui l’a conduit dans plusieurs pays qui reconnaissent la «République arabe sahraouie démocratique», par anticipation à toute démarche marocaine visant à mobiliser les Etats pour une suspension de la «RASD» de l’Union africaine.

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