Après l’Istiqlal, le RNI et le MP qui ont salué, en chœur, l’arrestation de Ali Anouzla, voilà qu’ils sont rejoints par les anciens communistes du PPS de Nabil Benabdellah. Il ne manque à la chorale que le PJD. Aujourd'hui, la défense a pu, enfin, se réunir avec le journaliste.
Deux jours après son arrestation, le directeur de Lakome, Ali Anouzla, a reçu l’appui des grandes ONG. Reporters sans frontières, Amnesty International et Human Rights Watch ont dénoncé les tentatives d’intimidation contre le journaliste et réclamé sa libération. Un autre sit-in de soutien est également prévu cet après midi à Rabat après celui tenu hier à Casablanca.
La relation "je t'aime, moi non plus" entre les autorités et la presse au Maroc est toujours d'actualité. Composer avec les journalistes, indispensable dans toute société démocratique, se heurte aux vieux réflexes. L'arrestation du fondateur de Lakome.com vient, à nouveau, crisper cette relation fragile.
Si les associations des droits de l’Homme, tant au Maroc qu’à l’étranger, sont unanimes pour exprimer leur solidarité avec Ali Anouzla et demander sa libération, des formations politiques marocaines saluent l’arrestation du directeur de Lakome.com.
Ali Anouzla, fondateur du site Lakome.com a de nouveau des ennuis avec les autorités. Arrêté ce matin par la police, il risque l’emprisonnement d'un mois à un an et une amende de 3.000 à 30.000 dirhams. Ses proches ainsi que sa rédaction sont sous le choc.
La crise de la presse papier au Maroc vient-elle de faire une nouvelle victime ? Le quotidien Le Soir échos serait en grave difficulté financière et cessera de paraitre dès la semaine prochaine.
Décevante ! C’est le terme approprié pour qualifier la couverture consacrée par la presse écrite marocaine, francophone et arabophone, à #Danielgate. Seule exception heureuse : le quotidien Akhbar Al Yaoum Al Maghribia. Le média dirigé par Taoufik Bouâchrine a réalisé un joli coup en consacrant une couverture à la mesure de l’affaire. Le quotidien sauve