Saâdeddine El Othmani a enfin réussi à accoucher d'une majorité gouvernementale après plus de 5 mois de blocage. Si l'annonce de ce samedi est accueillie comme une délivrance, il y a de nombreux motifs d'inquiétude quant à la stratégie du chef de gouvernement désigné.
Le cabinet El Othmani commence à émerger du néant. Ce matin, le PJD a lancé la procédure de sélection de ses candidats pressentis pour occuper des postes ministériels. Signe que la page du «blocage» est sur le point d’être tournée. Détails.
Depuis son expulsion vers la Mauritanie en 2010, l’ex-leader du Front Polisario Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud n’a cessé d’exhorter les autorités algériennes, mauritaniennes, marocaines et celles du Polisario à lui permettre de se réunir à nouveau avec les membres de sa famille.
Les femmes sont incontestablement les grandes absentes du processus de consultations pour la formation d’un nouveau gouvernement. Un constat que déplore la Fédération de la ligue démocratique des droits des femmes au Maroc. L’ONG invite les acteurs politiques à se conformer à l’article 19 de la Constitution.
Les familles des prisonniers et les membres du Comité mixte pour la défense des détenus islamistes ont choisi ce vendredi une nouvelle forme de manifestation en organisant des sit-in devant plusieurs mosquées du royaume. Objectif ? Mettre la lumière sur l’accord du 25 mars 2011 et exhorter les autorités à appliquer cet accord ou ouvrir les canaux du débat.
Si le Maroc a offert bien volontiers des camps d’entraînement et des armes aux mouvements de libération avant l’indépendance de plusieurs Etats africains, la dispute du pouvoir après le «départ» des puissances coloniales a contraint des figures révolutionnaires emblématiques du continent à se rendre au royaume pour s’y réfugier ou y être soigné.