En Europe, il y a les trente glorieuses années de prospérité économique. Le monde arabe a les siennes, propices aux coups d’Etat. Au Maroc, cette mode l’avait atteint avec un certain retard. Les moments phares de la première tentative du 10 juillet 1971 font l’objet d'une vidéo qui a circulé abondamment sur le net.
Dépêché par le sultan alaouite Moulay Ismail pour obtenir un accord afin d’éviter la capture des musulmans par les navires français et libérer les esclaves musulmans employés dans les galères, Abdellah Benaïcha deviendra l’un des ambassadeurs marocains les plus célèbres. Histoire d’un corsaire originaire de Rabat, connu des navires européens.
Le Maroc a connu la première diffusion télévisuelle en 1954, mais cette expérience ne dura pas longtemps. Ce n’est qu’en 1962 que la première chaîne de télévision nationale à diffuser en noir et blanc sera lancée avant de commencer à émettre en couleur au début des années 1970.
Avant que le Maroc dispose, en 1962, d’une toute première constitution, plusieurs projets verront le jour dès le début du 20e siècle. Parmi eux, un projet de texte constitutionnel publié par le journal tangérois Lissan Al Maghrib. Un texte dans lequel ses rédacteurs appellent à l’octroi de libertés individuelles, d’expression et de culte aux Marocains. Histoire.
Le roi Mohammed V était l’un des plus grands fans du Qari égyptien Abdelbasset Abdessamad. Impressioné par sa lecture du saint Coran, en 1960, le souverain lui proposa de venir s'installer dans le royaume, lui offrant même la nationalité marocaine et le poste de Qari du palais. Une offre poliment déclinée par le cheikh égyptien.
Nombreux sont les Espagnols nostalgiques de la période musulmane. Blas Infante, personnage haut en couleurs, en fait partie. Ce visionnaire andalou, converti à l'islam en 1924, caressait le rêve d’unir l’Andalousie au Maroc. Ces idées et son opposition à la dictature sont à l’origine de son assassinat en 1936 par les milices du dictateur Franco.
Sans aucun doute, la route Al Wahda est l'un des souvenirs encore existant au Maroc des actions de Mehdi Ben Barka. Un projet qui a réussi à réunir sur le même lieu les trois protagonistes de l’affaire Ben Barka. Seul Ahmed Dlimi avait manqué ce rendez-vous.
Au XIXe siècle, la région du nord des Etats-Unis s’est battue contre l’esclavage et contre les États américains qui souhaitaient maintenir cette pratique. En dénonçant ce système odieux, le sénateur américain Charles Sumner avait comparé ces Etats esclavagistes au Maroc où l’esclavage était encore une pratique courante.
Le destin mènera Mustapha Zemmouri, alias Estevanico, au Portugal, en Espagne puis en Floride en tant qu’esclave. Dès 1535, le Marocain deviendra célèbre en tant que «grand guérisseur» puis «traducteur et guide» pour une expédition vers les Sept villes de l’or au Nouveau-Mexique. Histoire du premier marocain à avoir mis les pieds en Amérique du Nord.
Dépêché par le sultan alaouite Moulay Ismail pour négocier un traité entre le Maroc et la Grande-Bretagne autour de plusieurs questions, dont le dossier épineux des captifs dans les deux pays, Mohamed Ben Hadou Al Attar, originaire de Safi, deviendra le premier marocain membre honorifique de la prestigieuse British Royal Society. Sa mission de libérer Tanger de la présence anglaise ne sera accomplie qu’après son retour au