Le 8 février 2019, la CJUE rejetait un recours présenté par le Polisario demandant l’annulation des négociations entre le Maroc et l’UE en vue de la signature d’un nouvel accord de pêche. La semaine prochaine, le Front remettra une nouvelle couche avec le dépôt d’une autre plainte devant la même juridiction contre l’adoption dudit accord.
La Cour de Justice de l’Union Européenne a jugé «irrecevable» un recours présenté par le Polisario. Auparavant, la Cour avait prononcé des décisions en faveur du Polisario.
Ce mardi 12 février, les eurodéputés s’apprêtent à voter le nouvel accord de pêche entre le Maroc et l’Union européenne, ainsi qu’un projet de résolution appelant à saisir la CJUE. Déposé par 110 eurodéputés, ce texte risque d’être rejeté par les élus européens, même si Human Rights Watch défend cette résolution.
Quelques heures après le vote par le Parlement européen de modifications apportées à l’accord d’association entre le Maroc et l’UE, le Front Polisario a multiplié ses sorties médiatiques pour menacer d’ester en justice. Le mouvement de Brahim Ghali hausse également le ton contre les institutions européennes.
L’eurodéputée espagnole Clara Aguilera, qui a conduit une délégation de parlementaires européens dans la région de Cadix du 17 au 19 décembre, a reconnu qu’«un long chemin reste à parcourir» devant l’accord de pêche. Elle rapporte toutefois que de nombreux parlementaires européens douteraient de la conformité de cet accord avec les deux arrêts de la CJUE.
Mercredi 21 novembre une confortable majorité au sein de la Commission des Affaires Etrangères s’est prononcée en faveur de l’échange de lettres entre le Maroc et la Commission européenne permettant l’intégration du Sahara. Le Polisario minimise la portée de ce vote.