Le Maroc et l’Union européenne ont enfin trouvé une façon d’amender l’accord de pêche pour inclure le Sahara occidental. Retour sur une procédure juridique complexe aux multiples rebondissements.
Le Maroc et l’Union européenne sont parvenus à achever leurs tractations pour le renouvellement de l’accord de pêche. Ce dernier va inclure les eaux adjacentes au Sahara occidental.
Quelques heures seulement après la décision des chefs de la diplomatie de l’UE sur le Sahara, le Polisario est sorti de ses gonds, menaçant de saisir à nouveau la CJUE. Le Front veut être «consulté» par l’UE et condamne sa marginalisation par la Commission européenne.
Ce lundi, les ministres de la Pêche de l’UE sont réunis à Bruxelles, dans le cadre des négociations de l’accord de pêche avec le Maroc. Le traité a expiré samedi, au moment où les deux parties ne sont pas encore parvenues à un consensus pour renouveler l’accord.
Le Polisario a officiellement lancé sa nouvelle campagne destinée à contrer les négociations entre le Maroc et l’Union européenne sur la pêche et le libre-échange. Bruxelles en est ainsi la première étape, marquée par l’intervention d’ONG sahraouies en provenance des camps de Tindouf et du Sahara.
La Commission européenne donne du souci au Polisario et au groupe d’eurodéputés le soutenant, tandis que le Front conteste l’alignement de la CE sur les positions marocaines. Explications.
Une année après la visite de Nasser Bourita en Espagne, Alfonso Dastis était hier à Rabat. Le chef de la diplomatie espagnole n’est pas venu les mains vides, offrant l’appui de son gouvernement pour la défense des intérêts du Maroc auprès de l’Union européenne.