Au-delà de la récente et officielle dissolution du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), c’est l’action politique ou associative critique envers la ligne du gouvernement que l’on pourrait redouter. Chercheur en sociologie, Marwan Mohammed prévient que les lois ciblant des organisations musulmanes, dans un premier temps, pourraient s’étendre à d’autres structures.
Evitant jusque-là une confrontation directe avec l’exécutif, le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) a finalement décidé de saisir le Conseil d’Etat. Dissoute par décret approuvé en Conseil des ministres, l’ONG dénonce une mesure politique.
Après une semaine tumultueuse à la suite de l’attentat terroriste de Conflans-Sainte-Honorine, le Collectif contre l’islamophobie en France a annoncé un «(nouveau) départ pour préserver sa liberté d’action». Sans pour autant déclarer la suspension de ses activités dans le pays, l’association a confié à Yabiladi envisager plusieurs possibilités.