En ce mois de juin, les réservations sont ouvertes aux étudiants qui bénéficient déjà d’un hébergement dans les cités universitaires. Mais les étudiants en médecine se sont fait notifier qu’ils ne pourront pas y avoir droit s’ils ne passent pas les examens de fin d’année, ce qu’ils considèrent comme un énième chantage pour casser leur mouvement.
Le gouvernement El Othmani ne déroge pas à la règle suivie par ses prédécesseurs. A chaque fois qu’éclate un mouvement social qui dure dans le temps, l’association Al Adl Wal Ihsane est pointée du doigt pour son rôle présumé dans l’alimentation des protestations.
Au lendemain de la notification écrite de mise à pieds de trois enseignants dans les Facultés de médecine et de pharmacie à Marrakech, Casablanca et Agadir, le ton est monté d’un cran entre corps professoral et étudiants d’un côté et ministères de tutelle de l’autre. Pr. Ahmed Belhous est l’un des enseignants visés par cette décision. Il en explique les dessous à Yabiladi.
Après la mise à pieds de trois de leurs collègues accusés par le ministre de tutelle de motiver les étudiants médecins à boycotter les examens, les professeurs ne décolèrent pas. Ils envisagent même de nouvelles démarches de mobilisation, après avoir lancé un appel entendu par les professionnels du secteur de la santé, public comme libéral.
24 heures après le boycott des examens à hauteur de 100% dans les facultés de médecine, de médecine dentaire et de pharmacie du Maroc, trois enseignants ont reçu l’avis de leur suspension et de l’interruption du versement de leur salaire. Alors qu’ils devront comparaître devant un conseil de discipline, les grévistes dénoncent une «escalade» des ministres de tutelles, qu’ils appellent