La Commission européenne et le Haut Représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de Sécurité, sont assaillis par des questions écrites signées par des eurodéputés proches du Maroc ou de l'Algérie.
En ces temps de pandémie de Coronavirus et alors que l’activité tourne au ralenti au Conseil de sécurité et l’Assemblée générale de l’ONU ainsi qu’à l’Union africaine, le Parlement européen est devenu le principal terrain de confrontation entre le Maroc, l'Algérie et le Polisario.
Pour l'eurodéputée néerlandaise Kati Piri, aborder la question du Hirak «n'est plus une affaire intérieure qui ne concerne que le Maroc». La responsable politique estime que son intérêt pour la question du Hirak est une manière d'«écouter les préoccupations» de ses concitoyens néerlandais d'origine marocaine.