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Grand Angle

Trafic de carburant : L’Algérie élargit ses tranchées frontalières avec le Maroc

Pour lutter contre le trafic de carburant à destination du Maroc l’armée algérienne remet au goût du jour sa vielle recette des tranchées. Il y a 15 mois elle avait pourtant jugé la solution peu efficace.

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Temps de lecture: 2'

L’armée algérienne va revoir la ligne de tranchées située dans la zone frontalière avec le Maroc au niveau de la wilaya de Tlemcen. La campagne de communication a déjà été lancée. Les travaux concernent surtoutt la largeur des tranchées. Elle devra passer de 5 mètres à 7m, la profondeur subira également une modification pour atteindre 11m, indique le quotidien El Khabar.

Le creusement des tranchées avait été ordonné en juillet 2013 par le ministère de la Défense pour s’étendre sur 170 km afin de «lutter contre le trafic de carburant». L’armée du voisin de l’Est espère qu’avec cette nouvelle extension des tranchées voir la contrebande de carburant vers le royaume se freiner. C’est d’ailleurs le même objectif que la hiérarchie militaire avait brandit, il y a 26 mois, pour vendre localement son projet.

Retour à la case départ ?

Et pourtant en août 2014, l’armée algérienne avait vanté les mérites d’un autre moyen pour sécuriser ses frontières en annonçant la construction d’une barrière grillagée de 70 km sur les frontières est avec le Maroc. Cette mesure était essentiellement destinée à se substituer aux tranchées, considérées il y a 15 mois comme peu efficaces. Le directeur général de la douane avait même reconnu que la contrebande de carburant, loin d'avoir diminuée, «s'est généralisée». Aujourd’hui les tranchées semble à nouveau avoir le vent en poupe.  

Le quotidien El Khabar prétend que l’élargissement répondrait à des «doléances» qu’auraient adressées des «citoyens» au haut commandement de l’armée algérienne, sollicitant son «intervention» pour le «contrôle de 25 passages» supposés être utilisés par des trafiquants de carburants vers le royaume. La même source ajoute également que les «plaintes» ont pointé du doigt la connexion entre des contrebandiers et des militaires stationnés dans la wilaya de Tlemcen. Une enquête interne aurait d’ailleurs abouti à la mutation de 130 gardes-frontières vers d’autres contrées algériennes.

Il faut arrêter
Auteur : FATEM95
Date : le 12 septembre 2015 à 13h31
J'ai passé une partie de mes vacances dans la région de l'Oriental. C'est vrai qu'il y a Souk El Fellah et équivalents mais, tous, vous en exagérerez l'importance. Les gens y achètent certains produits bien précis qui sont moins chers car subventionnés. La très grande majorité des produits est marocaine. Allez faire un tour dans l'un des hypermarchés d'Oujda et vous verrez les caddies remplis de produits 100% marocains.Allez chez l'épicier du coin et vous verrez un produit algérien pour 100 produits marocains, pour ainsi dire grand chose.

Hedi qui a fumé de l'herbe marocaine sans doute nous affirme sans honte que 70% de l'économie de l'Oriental vient de la contrebande. Je n'ai jamais entendu quelque chose d'aussi idiote. J'aimerais qu'il me dise ce qu'il en est de:
- l'Agropôle de Berkane, qui produit pour tout le Maroc et exporte partout en Europe
- de l’activité du Tourisme ? Va placer un drap de plage à Saïdia pendant l'été
- toute l'activité des services
- toute l'activité de l'immobilier

Quand on ne connait rien à l’Economie, on se retient de dire n'importe quoi.

La contrebande c'est l'essence (à relativiser car j'ai fait la queue pour faire mon plein dans une station service "légale"), QUELQUES produits alimentaires et quelques articles ménagers. Point c'est tout. ça ne dépasse pas quelques % de l'économie locale.

Pour revenir à l'article, c'est vrai que les tranchées algériennes ont l’efficacité de la ligne Magineau française. La contrebande de l'essence n'a pas baissé d'un iota. Élargir les tranchées est une illusion pour laquelle les contrebandiers marocains et algériens (main dans la main) ont déjà la parade.

La solution est économique, c'est-à-dire il faut arrêter la subvention massive.
Parler pour ne rien dire !
Auteur : mandrin
Date : le 12 septembre 2015 à 10h32
""L'oriental n'a rien à foutre de ces produits alimentaires et pharmaceutiques souvent périmés et qui nuisent grandement à la santé de ses populations ainsi que le carburant coupé qui bousille les moteurs et pollue l’atmosphère.""
Tu n'étais pas encore né quand les "Souk el Fellah" d'Oujda, Taourirt, Taza existaient déjà. Aucun des habitants de ces villes et de ces régions ne s'en plaint. Si c'est vrai que tu es de Rabat, des produits algériens doivent s'y vendre aussi, alors profites-en du moment que ça existe encore.
Assez !
Auteur : Slimanof
Date : le 12 septembre 2015 à 00h59
L'oriental est pénalisé par cette contrebande qui ne profite qu'aux contrebandiers.DES DEUX COTES.

Car cette contrebande profite aussi aux chômeurs algériens qui faute de boulot offert par la junte en vivent et font même vivre leur famille ce qui arrange aussi les généraux qui s’évitent ainsi le soulèvement de l'occident algérien..

L'oriental n'a rien à foutre de ces produits alimentaires et pharmaceutiques souvent périmés et qui nuisent grandement à la santé de ses populations ainsi que le carburant coupé qui bousille les moteurs et pollue l’atmosphère.

Ce trafic à cause de ces produits subventionnés empêche l'oriental d'avoir des usines et des stations services qui feront travailler les gens et qui payeront à l’état des impôts qui serviront à développer la région.

Bref avoir non pas une économie de bazar comme en Algérie mais une économie saine comme dans les autres régions du Maroc.

La solution est pourtant simple , il suffit que la junte arrête de subventionner les produits algériens ( qui sont en fait importés) et ils deviendront aussi chers qu'au Maroc ( où en Tunisie) mais la junte a besoin de faire des algériens des tubes digestifs pour gagner la paix sociale .

Mais il faut espérer avec le prix du baril qui dégringole car il sera difficile à la mafia des généraux de jouer à ce jeu trop longtemps..
Aqui profite la femeture des frontières?
Auteur : El Hadi I
Date : le 11 septembre 2015 à 23h33
Il ne faut abuser!
Les gardes-frontières des deux pays "travaillent" en harmonie et savent conjuguer le verbe"manger".
Tous les habitants de la région vous le confirmeront. C'est un fait !
«70% de l'économie de la région du Maroc oriental dépendent de la contrebande et nous estimons le chiffre d'affaires moyen de cette activité à 6 milliards de dirhams par an. Le secteur informel emploie plus de 10 000 personnes et couvre l'essentiel des besoins de consommation», indiquait, dans un rapport (2012) sur le commerce illicite, la Chambre de commerce, d'industrie et de services de Oujda.

Ni les radars ni les grillages éclairés, ni les tranchées n'arrêteront les trafiquants.

"Tout respire algérien"
Faites un tour au «souk el fellah» pour se faire une idée de l'ampleur du phénomène.
La semoule, la farine (taxées à 90% au Maroc contre seulement 5% en Algérie) l'huile de table, les œufs, les ustensiles, l'électroménager et l'électronique provenant d'Algérie — des produits pour la plupart subventionnés par l'Etat algérien — sont fortement prisés, essentiellement pour leur prix.
Qui a dit: "Les frontières sont « fermées. Officiellement, il n’existe donc pas de mouvement que ce soit de personnes ou marchandises"?
Diversion !!
Auteur : Slimanof
Date : le 11 septembre 2015 à 22h39
ll suffit que la junte cesse de subventionner le carburant et donne du boulot aux hallabas algériens qui n'ont que ce trafic pour vivre.

Cela mettra fin à ce trafic de carburant qui pénalise SURTOUT la région de l'oriental contraint de voir les pompes à essence se fermer alors qu'elles payent des impôts à l’état , des impôts qui participent au développement de la région.

Seuls les trafiquants profitent de cette situation à cause des sécuritaires véreux algériens qui ferment les yeux....

Ces hallabas algériens s'approvisionnent pourtant à partir de stations services connues et reconnues.
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