Menu

Grand Angle

Maroc/Algérie : Des peines et de lourdes amendes contre les trafiquants de carburants (projet de loi)

Afin d’éviter que le peuple et les médias locaux s’inquiètent de la baisse des recettes pétrolières et du stock en devises, l’Etat algérien a inventé un nouvel ennemi : le trafic des carburants subventionnés,  accentuant sa traque. Une campagne qui mobilise, police douane, armée, presse. Même les pauvres imams des mosquées ont prêté main forte menaçant les contrebandiers de la colère de Dieu. Pour compléter le tableau, un projet de loi vient d’être rédigé sanctionnant durement cette activité illicite.

Publié
DR
Temps de lecture: 2'

En Algérie, la lutte contre le trafic de carburants, spécialement vers le Maroc, prend une nouvelle tournure. Après le renforcement des équipes de contrôles sur les frontières ouest, voilà qu’est venu le tour de l’arsenal juridique. Un projet de loi vient d’être élaboré, dans ce sens, par le gouvernement de Abdelmalek Sellal, menaçant les contrebandiers et les propriétaires de dépôts de carburants de peines de prison et de lourdes d’amendes.

L’agence de presse officielle, APS, souligne dans une dépêche, que le nouveau texte annonce, dans son article 11, que «toute personne qui détient dans la zone frontalière un dépôt destiné à des fins de contrebande ou un moyen de transport spécialement aménagé aux mêmes fins, pourra être punie d’un emprisonnement allant de deux à dix  ans et d’une amende égale à dix fois la valeur cumulée de la marchandise et des moyens de transport confisqués». C’est dire qu’il n’y aura point de clémence avec les trafiquants. Les fraudeurs tombés dans le piège de la police et des agents de la douane du voisin de l’Est auront à payer une amende «égale à cent fois la valeur du carburant sur le marché national», annonce le projet de loi.

Sans le vouloir, Alger alimente les caisses de l’Etat marocain

Compte tenu de la complexité des moyens techniques utilisés par les contrebandiers, le législateur algérien n’a pas oublié les mécaniciens qui participent à l’augmentation des capacités des réservoirs de véhicules. De sévères sanctions  attendent ces derniers : «Est punie d’un emprisonnement de deux ans à dix  ans et d’une amende de 200 000 DA à 1 000 000 DA, quiconque procède, en violation des dispositions législatives et/ou réglementaire en vigueur, à l’aménagement d’un moyen de transport pour augmenter sa capacité de stockage de carburant, à des fins de contrebande».

Depuis que l’Etat algérien a déclaré la guerre contre le trafic des carburants subventionnés vers le Maroc, le volume et le chiffre d’affaire de cette activité illicite ont nettement diminué, laissant sur le carreau des familles des deux côtés des frontières qui vivent de cet échange illégal entre les deux pays. La presse algérienne se targue que des milliers de Marocains, notamment de l’Oriental, sont depuis sans emploi, mais elle oublie que ce tour de vis profite également à Rabat et aux distributeurs des produits pétroliers qui alimentent de nouveaux les stations d’Oujda, Berkane et Bouaârfa en essence et gasoil. Chaque litre vendu dans ses villes profite au fisc marocain.

Ils ne sont pas libres..
Auteur : LAHSENOBE
Date : le 08 octobre 2013 à 20h35
La presse algérienne n'est pas libre.

Elle est toujours dominée, et les journalistes sont sélectionnés par un pouvoir pourri dirigé par des abrutis qui contaminent le peuple algérien avec sa haine et de mauvaises propagandes de jalousie envers le Maroc, parce-qu’ils sont bien conscients qu'ils n'arriveront jamais aux chevilles de leur voisin, de sa postériorité dans tous les domaines, de son développement et de son histoire millénaire.

Les bons journalistes algériens sont tous refugiés en Europe; c'était ça, ou on leur coupe la tête en Algérie.

Ce comportement irresponsable de ces crapules va durer encore combien de temps?
Ils deviennent vraiment trop lourd, trop kitch et de mauvais goût.

mon analyse
Auteur : yas64
Date : le 08 octobre 2013 à 20h18
Le journaliste oublie un élément important: Le Maroc est un importateur net de pétrole et de ces dérivés, est donc il doit importer encore plus pour répondre au besoin de la région oriental qui, au paravent, consommé de l'essence algérien de contrebande...voila une analyse qui remet en cause la propagande et le mensonge de ce journaliste
bizarre
Auteur : yas64
Date : le 08 octobre 2013 à 20h10
Vraiment celui qui écrit cette article n'a pas eu honte de se ridiculiser..c'est quoi cette analyse à la KON. écrire :"Afin d’éviter que le peuple et les médias locaux s’inquiètent de la baisse des recettes pétrolières et du stock en devise, l’Etat algérien a inventé un nouvel ennemis"... HA!HA!HA!......actuellement les réserves sont de
189 Milliards de $, et seront de 206 Milliards de $ fin 2013....où est la baisse????..celui qui se crée des ennemis c'est plutôt la spécialité du makhzene.... je vous conseil de vous attarder un peu sur les chiffre macro économique du Maroc.... la situation est catastrophique
la haine
Auteur : bahssi
Date : le 08 octobre 2013 à 18h01
les harkis creusent des tranchées mais nous nous allons construire une muraille inchallah!!!
La nature n'aime pas le vide
Auteur : jisuikiyes
Date : le 08 octobre 2013 à 16h08
salam,

c'est sûr que côté marocain, ça va coûter cher aux habitués de l'essence de contrebande, c'est vrai que les compagnies marocaines vont avoir des répercussions positives par rapport à ce blocage.

pauvres frontaliers algériens, ils vont quand même galérer un peu, j'espère que pour eux aussi, la pilule sera pas trop dure à avaler, surtout avec les peines encourues.

vraiment on est "zouj bral"
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com