Le Maroc regorge de monuments naturels, certains méconnus, d’autres à l’histoire très riche. Yabiladi vous propose une série d’articles pour découvrir ces endroits-là. Premier monument à découvrir aujourd’hui : Les grottes d’Hercule situées à 15 kilomètres de Tanger.
Trois ans après la conférence de Bandung de 1955, des partis maghrébins se réunirent à Tanger. Animés par les idéaux de l’unité et de l’intégration, ils appelèrent à une fédération régionale. Quelques décennies plus tard, force est de constater que ce rêve est totalement brisé.
Si le séjour de 52 ans entrepris par Paul Bowles à Tanger commença par hasard, il renseigna sur plusieurs aspects culturels et politiques de la citadelle, puis globalement du Maroc du XXe siècle. Les dimensions autobiographiques n’y manquaient pas, malgré les discrétions de leur auteur.
Le 10 avril 1947, le sultan Mohammed Ben Youssef se rendait à Tanger, en compagnie du prince héritier Moulay Hassan et de la princesse Lalla Aicha. L’occasion de prononcer un discours historique qui marquera la rupture entre la monarchie alaouite et la Résidence générale. Histoire.
Au commencement était un court séjour au Maroc. Rien ne prédit alors que l’écrivain et musicologue américain Paul Bowles allait quitter New-York pour élire domicile à Tanger. C’est par un été des années 1940 que la citadelle l’adopta pendant plus de 50 ans.
Il y a un peu plus d’un siècle, l'empereur allemand Guillaume II débarquait à Tanger pour rencontrer le sultan Moulay Abdelaziz. Objectif ? Soutenir le royaume chérifien et faire barrage aux ambitions françaises au Maroc. Le jour-même, soit le 31 mars 1905, le troisième et dernier empereur allemand, mais également neuvième et dernier roi de Prusse, prononce un discours qui irrite la France mais aussi les autres puissances
Elle a choisi de mourir par amour. Lalla Solica était une charmante jeune femme de confession juive, qui a tourmenté le cœur de nombreux hommes musulmans au 19e siècle, même après sa mort.
Durant les années 1950, Tanger accueillait plusieurs artistes, poètes et intellectuels venus d’ailleurs. A l’image de l’écrivain américain Paul Bowles, de grands noms de la Beat Generation s’installèrent dans la cité septentrionale pendant des mois, voire des années. L’ancienne Zone internationale inspirait nombre de projets artistiques et littéraires qui ont marqué le siècle dernier.
Né dans les années 20 au Maroc et décédé en 1993, Ahmed Boukmakh est le père de «Tilawa» et de «Iqrae», les premiers manuels d’enseignement au primaire nés après l’indépendance du Maroc.
Pendant trois décennies, Tanger fut la maison de la riche héritière américaine Barbara Hutton. Pour oublier sa vie désespérée, elle a accueilli les soirées les plus extravagantes de la ville, vivant pleinement le rêve marocain.