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Le Yabi Café
*
31 décembre 2019 18:50
Dieu et moi …

Vois-tu, ce beau feu aux flammes flamboyantes érigées,
Est là pour réchauffer tes membres engourdis et glacés,

N'aies crainte, approche donc tes mains aux extrémités bleuies,
Je suis là, Je tiendrais ta main, jamais Je ne te laisserai meurtrie,

Je suis le maître de ce feu, de ma main, il ne brûle point,
Lumière il est dénudant les ténèbres et les sombres recoins,

Regarde-le donc brûler, grimper et crépiter joyeusement,
Saches donc écouter sa mélodie qui chassera tes tourments,

Je me tiendrai là pour toi, tapi au coin du feu,
Prêt à t’accueillir et à chasser tes soucis creux,

Vois-tu, ton temps et compté et ta vie est courte,
Ne les gaspilles donc pas dans les lieux de doutes,

Je suis là où J'ai toujours été, te regardant,
Avec affection, tantôt marchant, tantôt trébuchant,

Prêt de toi, sens-Moi, Je suis ce sol qui te retient,
De sombrer plus bas encore que le vide et le rien,

Tu sais que Je suis là pour toi, d'où toute ta fierté,
à m'exhiber tes acrobaties et me signifier ta liberté,

Libre tu es, tu le sais désormais,
Je reste là, et ne t'enchainerais jamais.

Jade*
31 décembre 2019 18:55
Je ne te savais pas poétesse perplexe
Citation
Jade* a écrit:
Dieu et moi …

Vois-tu, ce beau feu aux flammes flamboyantes érigées,
Est là pour réchauffer tes membres engourdis et glacés,

N'aies crainte, approche donc tes mains aux extrémités bleuies,
Je suis là, Je tiendrais ta main, jamais Je ne te laisserai meurtrie,

Je suis le maître de ce feu, de ma main, il ne brûle point,
Lumière il est dénudant les ténèbres et les sombres recoins,

Regarde-le donc brûler, grimper et crépiter joyeusement,
Saches donc écouter sa mélodie qui chassera tes tourments,

Je me tiendrai là pour toi, tapi au coin du feu,
Prêt à t’accueillir et à chasser tes soucis creux,

Vois-tu, ton temps et compté et ta vie est courte,
Ne les gaspilles donc pas dans les lieux de doutes,

Je suis là où J'ai toujours été, te regardant,
Avec affection, tantôt marchant, tantôt trébuchant,

Prêt de toi, sens-Moi, Je suis ce sol qui te retient,
De sombrer plus bas encore que le vide et le rien,

Tu sais que Je suis là pour toi, d'où toute ta fierté,
à m'exhiber tes acrobaties et me signifier ta liberté,

Libre tu es, tu le sais désormais,
Je reste là, et ne t'enchainerais jamais.

Jade*
*
31 décembre 2019 18:56
ça m'arrive confused smiley


Citation
ArabicStyle a écrit:
Je ne te savais pas poétesse perplexe
*
31 décembre 2019 20:36
L'égo ...

Bien paresseux est ce Grand Soi,
qui n'apparut que repu comme un Roi,

De sommeil, de rêves, de béatitude et d'émois,
Décida enfin d’émerger semant le désarroi,

Auprès de sa cour patientant pour quelques mots de foi,
Le voilà drapé, sortant sa plume de son carquois,

l'affutant, jaugeant son encre d'un air narquois,
Fit couler son liquide et abreuva avec effroi,

Son Soi, son Moi et même son Sur-moi,
Fier et droit comme un Grand Soi !

Qui n'eut que quelques vers de mauvais aloi,
La voici ma flèche , de grâce réveille-toi.

Jade*
L
1 janvier 2020 09:11
quelle belle plume In love

bonne année à toi jade yawning smiley ainsi qu'à tous les Yabis

Citation
ArabicStyle a écrit:
Je ne te savais pas poétesse perplexe
*
1 janvier 2020 09:49
Merci et très bonne année à toi aussi smiling smiley

ce fil est abandonné sad smiley Tu peux participer aussi, grinning smiley

Pauvre homme !

Pauvre homme! jouet entre les mains intrépides,
D'un Satan bien futé, que tu pensais candide,

Roulé , roulant va ton ignorance irascible,
Agenouillé , toi qui te croyais invincible,

Pauvre de toi homme, qui te croyait supérieur,
Humilié es-tu, et victime, d'un démon rieur !

Triste homme si mou, si bête, à l'égo bafoué,
Par un Satan si fin, si rusé, à l'esprit aiguisé !

De grâce ! remet-toi donc à l'Infini Éternel,
Qui par Sa grande Bonté fit de toi un Rebel !


ptdr

Je ne vise personne Heu


Citation
LeSabreDelIslam a écrit:
quelle belle plume In love

bonne année à toi jade yawning smiley ainsi qu'à tous les Yabis
*
1 janvier 2020 10:45
Un dernier, fraichement écrit, hommage aux fauves ces beaux félins qui fascinent … In love

Le jaguar …

Au cœur de L’Amazonie
Sur les hauteurs d’un acajou
Se prélassait un fauve alangui
Le regard perdu dans le flou

Des membres fins allongés
Elançant ce gracieux félin
Et une robe d’or tachetée
Tels des étoiles dans un écrin

Sa force tranquille emplissait
L’air de la savane de respect
Bien plus qu’un lion qui rugissait
A lui l'arène se soumettait

Le voilà les griffes accrochées
A l’écorce de sa demeure
Oreilles tendues menacées
Par les troubles d’un râleur

Sautant avec élégance
Du haut de son tronc roux
Se faufilant avec prestance
Déterminé à s’occuper du fou

L’herbe sous ses pas s’effaçant
Léger, silencieux, s’approchant
D’un malheureux gai insouciant
Dans sa fierté se pavanant

Le corps fin tendu allongé
Les crocs sortis aiguisés
Tel la flèche d’un arc étiré
Sautait sur sa proie affolée

Attaquant, arme redoutable
Neutralisant ce malheureux
Dont le cri plaintif ineffable
S’étouffait dans un son creux

Sa mâchoire puissante
De sa proie chargée
La démarche nonchalante
Le voilà prêt à rentrer

Abandonnant ses terres
Habillée de ses herbes folles
Pour une quiétude solitaire
Perché bien haut, loin du sol

Il était là à nouveau, posté
Sur le tronc de son Acajou
Souple, tel un reptile noué
A l’abri d’un feuillage jaloux

Jade*



Modifié 2 fois. Dernière modification le 01/01/20 12:01 par Jade*.
L
1 janvier 2020 12:27
salam alikoum, et bonne année tout le monde grinning smiley

je viens participer un peu dans ce café confused smiley

En ce premier jour de l’an 2020, je suis sorti de chez moi, très tôt, il faisait encore nuit, j’ai pris ma voiture, une megane, et je me suis mis à rouler, à errer dans la ville, pas un chat, les gens avaient fait la fête tout la nuit, les voilà tous endormis.
j’ai donc décidé de prendre les routes de campagne, de longues routes sans fin, où la limitation de vitesse est de 80 km/h. je me trouvais ridicule à rouler tout seul, à cette vitesse, sur cette route, j’ai donc décidé d’appuyer sur le champignon, ainsi j’allais voir si la voiture, avait une bonne tenue de route ou non… en regardant au loin, que des champs, pas de véhicule suspect, qui pourrait appartenir à la gendarmerie, j’ai donc accéléré, le compteur affichait 190 km/h, c’était jouissif, j’avais l’impression d’être sur un nuage, une route bien stable, la voiture ne bougeait pas, jusqu’à ce que je voie, au loin, un ensemble d’arbre, ce serait certainement le début d’une forêt. j’ai ralenti, de peur qu’un gendarme, ne m’espionne avec ses jumelles, mais j’avoue, passer de 190 à 80 km/h, c’est comme passer de 80 à 30 km/h… j’avais l’impression de traîner sur la route, je n’avais pas le choix, faut pas prendre de risques…

le risque ? à croire que le plus gros risque, sur la route, est celui de croiser un gendarme, c’est un peu l’image que nous envoient les médias.

Lorsque je suis arrivé à l’orée du bois, je me suis garé, afin de marcher un peu, m’enfoncer de plus en plus dans cette forêt inconnue,qui n’est répertoriée dans aucun plan… après 100 mètres de marche, je distinguais un vieux panneau de direction, il y était inscrit “ Le Café Yabi 1.5 km”, montrant un sentier de randonneurs. Je m’y suis engagé, je voyais bien que la broussaille était bien dégagée, qui me laissait croire que ce sentier, était régulièrement emprunté.

Après 5 minutes de marche, je croise une dulcinée et qui me dit :

hey ! salut paysan, que fais tu dans cette forêt, toi qui a peur des loups
ah oui ? y a des loups ? et toi, tu n’as pas peur ?
non, tant qu’ils sont petits, ça me va
et il n’y a pas un loup adulte parmi eux ?
heu...un adulte, erre ailleurs, dans ce cas …
bonne journée à toi ! et merci du conseil, je vais voir au bout du chemin ce qu’est le café yabi
n’y tarde pas trop, il renferme plein de mystères, aussi étranges que réels
ok ! bye …

Me voilà, arrivé à ce fameux café yabi, une grande porte vitrée se dresse devant moi, c’est un vieux manoir datant du 12ème siècle. je pousse cette porte “cling” tout le monde me regarde, comme si j’étais un fantôme. Le café était plein, pas une place de libre, je me dirige vers le bar, et demande si y a d’autres salles, la serveuse vient vers moi, et me dit :

bonjour ! vous êtes nouveau ici … y a une salle à l’étage, commandez ici, je vous l’apporte ..
bien, merci ! ce sera la spécialité de la maison, s’il vous en reste
je prends note, allez y je vous l’apporte dès que c’est prêt.
Je me dirige vers l’escalier menant à la salle de l’étage, que j’emprunte, un escalier en colimaçon, grinçant à chacun de mes pas, une fois à l’étage, je découvre une vaste salle avec des canapés et fauteuils de salon autour de tables basses, par petit recoin, des livres y sont rangés sur le long de tous les murs, comme pour cacher quelque chose ou une vieille tapisserie moche à regarder, car il y en a du sol au plafond, je me suis approché, pour voir quelle genre de littérature était dressée et de quelle époque…
La serveuse ne tarda pas à arriver et pose ma commande sur une des tables vides toute proche de moi et me dit :

ce sont des vieux livres qui racontent des histoires de fantômes, soi-disant vraies, mais perso je n’y crois pas…
intéressant, y a t il un livre qui parle de ce lieu ?
oui ! bien sûr, il se trouve tout à gauche sur la rangée du milieu, il raconte toute l’histoire du manoir
ah, mais j’adore, c’est ce que j’aime …
bonne lecture !
merci !

j’ai pris le livre en question, je me suis installé sur le canapé, l’inscription sur la couverture mentionnait ; descriptif du manoir et ses pièces secrètes…

à suivre,

LePaysan76
*
1 janvier 2020 12:33
Chouette !! J'adore l'idée du manoir thumbs up

J'attends la suite du coup grinning smiley


Citation
LePaysan76 a écrit:
salam alikoum, et bonne année tout le monde grinning smiley

je viens participer un peu dans ce café confused smiley

En ce premier jour de l’an 2020, je suis sorti de chez moi, très tôt, il faisait encore nuit, j’ai pris ma voiture, une megane, et je me suis mis à rouler, à errer dans la ville, pas un chat, les gens avaient fait la fête tout la nuit, les voilà tous endormis.
j’ai donc décidé de prendre les routes de campagne, de longues routes sans fin, où la limitation de vitesse est de 80 km/h. je me trouvais ridicule à rouler tout seul, à cette vitesse, sur cette route, j’ai donc décidé d’appuyer sur le champignon, ainsi j’allais voir si la voiture, avait une bonne tenue de route ou non… en regardant au loin, que des champs, pas de véhicule suspect, qui pourrait appartenir à la gendarmerie, j’ai donc accéléré, le compteur affichait 190 km/h, c’était jouissif, j’avais l’impression d’être sur un nuage, une route bien stable, la voiture ne bougeait pas, jusqu’à ce que je voie, au loin, un ensemble d’arbre, ce serait certainement le début d’une forêt. j’ai ralenti, de peur qu’un gendarme, ne m’espionne avec ses jumelles, mais j’avoue, passer de 190 à 80 km/h, c’est comme passer de 80 à 30 km/h… j’avais l’impression de traîner sur la route, je n’avais pas le choix, faut pas prendre de risques…

le risque ? à croire que le plus gros risque, sur la route, est celui de croiser un gendarme, c’est un peu l’image que nous envoient les médias.

Lorsque je suis arrivé à l’orée du bois, je me suis garé, afin de marcher un peu, m’enfoncer de plus en plus dans cette forêt inconnue,qui n’est répertoriée dans aucun plan… après 100 mètres de marche, je distinguais un vieux panneau de direction, il y était inscrit “ Le Café Yabi 1.5 km”, montrant un sentier de randonneurs. Je m’y suis engagé, je voyais bien que la broussaille était bien dégagée, qui me laissait croire que ce sentier, était régulièrement emprunté.

Après 5 minutes de marche, je croise une dulcinée et qui me dit :

hey ! salut paysan, que fais tu dans cette forêt, toi qui a peur des loups
ah oui ? y a des loups ? et toi, tu n’as pas peur ?
non, tant qu’ils sont petits, ça me va
et il n’y a pas un loup adulte parmi eux ?
heu...un adulte, erre ailleurs, dans ce cas …
bonne journée à toi ! et merci du conseil, je vais voir au bout du chemin ce qu’est le café yabi
n’y tarde pas trop, il renferme plein de mystères, aussi étranges que réels
ok ! bye …

Me voilà, arrivé à ce fameux café yabi, une grande porte vitrée se dresse devant moi, c’est un vieux manoir datant du 12ème siècle. je pousse cette porte “cling” tout le monde me regarde, comme si j’étais un fantôme. Le café était plein, pas une place de libre, je me dirige vers le bar, et demande si y a d’autres salles, la serveuse vient vers moi, et me dit :

bonjour ! vous êtes nouveau ici … y a une salle à l’étage, commandez ici, je vous l’apporte ..
bien, merci ! ce sera la spécialité de la maison, s’il vous en reste
je prends note, allez y je vous l’apporte dès que c’est prêt.
Je me dirige vers l’escalier menant à la salle de l’étage, que j’emprunte, un escalier en colimaçon, grinçant à chacun de mes pas, une fois à l’étage, je découvre une vaste salle avec des canapés et fauteuils de salon autour de tables basses, par petit recoin, des livres y sont rangés sur le long de tous les murs, comme pour cacher quelque chose ou une vieille tapisserie moche à regarder, car il y en a du sol au plafond, je me suis approché, pour voir quelle genre de littérature était dressée et de quelle époque…
La serveuse ne tarda pas à arriver et pose ma commande sur une des tables vides toute proche de moi et me dit :

ce sont des vieux livres qui racontent des histoires de fantômes, soi-disant vraies, mais perso je n’y crois pas…
intéressant, y a t il un livre qui parle de ce lieu ?
oui ! bien sûr, il se trouve tout à gauche sur la rangée du milieu, il raconte toute l’histoire du manoir
ah, mais j’adore, c’est ce que j’aime …
bonne lecture !
merci !

j’ai pris le livre en question, je me suis installé sur le canapé, l’inscription sur la couverture mentionnait ; descriptif du manoir et ses pièces secrètes…

à suivre,

LePaysan76
L
1 janvier 2020 13:24
J'écrirai la suite, dès que j'aie un moment...Welcome
Citation
Jade* a écrit:
Chouette !! J'adore l'idée du manoir thumbs up

J'attends la suite du coup grinning smiley
2 janvier 2020 01:36
Assise en retrait au yabicafé, silencieuse et pensive :

Voilà 3 ans que je déambule dans les couloirs
de ce fameux café qui ne cesse d'émouvoir
les cœurs blancs croisent les cœurs noirs
beaucoup fuient leur reflet dans le miroir
paralysés par ce qu'ils pourraient apercevoir

J'ai tellement de secrets en moi enfouies
ce poids sur mes épaules m'anéantit
et cette forteresse solide que j'ai bâti
ne laisse aucune possibilité de sortie
y compris à l'anonymat, son grand ennemi

Soudain le *cling* vieillissant de l'entrée me ramène
des nouveaux visages s'invitent à cette soirée mondaine
des yeux joyeux mêlés aux yeux enflés par la peine
il est temps pour moi de rejoindre mon domaine
je me lève et me retire hésitante et incertaine
K
2 janvier 2020 20:30
Les Hameaux, villages et cités s'écroulent dans les flammes.
Les pierres ont soufferts, mais que dire des âmes !

Près des pères, les fils,filles et mères gisent inanimés.
Le regard hagars,plus envie de pleurer
Ou peut être ils essaient de trouver un moyen de leurrer
Une réalité qu'ils n'ont pas envie de vivre
Le chagrin est si insoutenable , qu'ils en sont ivres

Le deuil sombre est assis devant les foyers vides.
Car ces morceaux de morts inertes et livides,
Étaient des coeurs aimants et des être animés...

Pas de redomption pour les témoins de ces actes
Pas de répis ni joie ni goût de vie, jusqu'à la fin de leur acte.
Les personnes qui n'ont pas pu les sauvers
Ni réussi à les libérer

Comment trouver un repos ou envie d'être joyeux
Comment vouloir fonder une famille
Comment les voir heureux
Comment essayer de prendre goût a la vie

Drapé de silence
Drapé de sentences



Modifié 1 fois. Dernière modification le 02/01/20 20:33 par 100Coeur *.
L
5 janvier 2020 17:05
Me voici installé sur le canapé du salon, sirotant une spécialité, du café yabi, enivrante sans alcool, en train de lire ce livre qui comporte bien des secrets … pour commencer j’ai trouvé cette page en question :

Photo supprimée par le membre  Photo supprimée par le membre

Il est dit : “les chiffres manquants, sont le code d’entrée de la première pièce secrète de ce manoir, mais attention, même si vous vous croyez seul, vous ne l’êtes pas réellement, les murs ont des oreilles”

J'avoue, ça donne froid dans le dos … puis il est dit : “pour arriver à cette porte, il faut repartir du point où vous avez trouvé ce livre, et compter 33 livres en amont, sur la même rangée, vous y trouverez un livre avec l’inscription, mode et ration, tirez dessus, les étagères s’écarteront, laissant ainsi place à cette fameuse porte, mais attention, ne vous trompez pas de code, autrement vous en paierez les conséquences …”

Étant assez logique, j’ai vite compris que pour trouver 123 c’est pour le 1 il faut faire la la différence de deux chiffres et le 23 c’est l’addition des deux chiffres ce qui donne 11 et 12 qui donnera 1112, l’année de construction du manoir, j’ai senti d’un seul coup, un souffle froid me caresser le dos, j’avais l’impression que quelqu’un m’observait, à cet instant, j’ai refermé le livre pour le remettre à sa place, tout en tremblant, j’ai été pris d’une angoisse soudaine, y a t il des fantômes ? je me suis levé pour me diriger vers les étagères, afin de ranger ce livre maléfique, et, tout en m’approchant, un gnome ou un lutin est apparu devant moi…

Photo supprimée par le membre  Photo supprimée par le membre

- est ce que je peux vous aider jeune homme ?
- heu.. non, mais qui êtes vous ?
- je suis le savant des lieux, mais il n’y a que vous qui puissiez me voir
- comment ça ?
- car vous avez découvert la première énigme en un rien de temps
- et ça fait de moi un géni ?
- ne soyez pas ridicule, même si le ridicule ne tue pas, mais vous m’avez impressionné
- j’en suis ravi
- et qu’allez vous faire, maintenant que vous savez comment ouvrir la première porte de l’une des pièces secrètes du manoir ?
- je crois que je verrais ça la prochaine fois, je suis pressé, je dois repartir
- dommage, je trouvais votre présence, ici, très intéressante … à une autre fois alors
- bien, mes respects vieux maître

Je me suis empressé de déposer le livre à sa place, sans lire la suite, j’avais les poils du dos hérissés, mes jambes tremblaient, je me suis, aussitôt, dirigé vers la sortie sans même regarder personne….

à suivre …

LePaysan76
9 janvier 2020 02:03
"Quand le manque de confiance rencontre la course à la montre préoccupée"

Elle attend son train, yeux rivés sur les railles et perdue dans ses pensées : "extrêmement en retard pour une journée qui s'annonce longue et éprouvante...comment vais-je gérer tout ça ?...Tant pis advienne que pourra".
Elle tourne le visage vers la droite, espérant voir le train entrer en gare, mais est intriguée par le regard expressif d'un homme, qui visiblement l'observe depuis quelques instants déjà. Gêné, comme pris les mains dans le sac, il détourne aussitôt son regard, elle aussi. Les questions défilent dans l'esprit de chacun, comme si un lien avait été créé, comme si cet(te) inconnu(e) n'était pas si inconnu(e).
Il est hésitant, elle sent son regard qui se pose sur elle, puis se détourne, puis se pose à nouveau pour se détourner etc...
Le train entre en gare, elle monte tentant d'oublier cette curieuse rencontre, se faufile et se rend compte que toutes les places sont déjà occupées. Elle reste donc debout et, en se retournant, s'aperçoit qu'il l'avait suivie. Il s'était arrêté à sa hauteur, comme pour l'interpeler mais, mis face à la situation, une fraction de seconde suffit pour le décourager complètement. Il se dégonfle et tourne le dos. "Je ne mords pourtant pas" se dit-elle.
À l'arrêt suivant, une place située entre eux se libère et il saisit l'occasion pour lui proposer de s'asseoir. Elle refuse gentiment car elle descend à la prochaine station et s'éloigne vers un espace libre. Il s'assoit, comme fatigué par l'effort. Il jette un regard vers elle, suivi d'un deuxième, puis baisse la tête, la secouant comme un signe de défaite cuisante et pleine de remords.
Le train arrive à destination, pressée, elle s'en va vers cette journée qui l'attend. "Dommage, la tentative n'aurait pas été vaine si menée à bout" se dit-elle, avec un léger sentiment de regret.

To be continued... or not
T
9 janvier 2020 07:29
ASalam aleykum j'aimerais vous partager un petit texte que j'ai écrit il y'a quelques mois

Sans toi j'étais dans un profond désarroi
Me demandant qu'est ce qui ne va pas ?
Mon âme criant "ressaisi-toi"
Je ne comprenais pas...
C'est alors que les événements
s'enchaînèrent
Les projets ne sont pas passé comme prévus
Les êtres ont disparus...
La solitude est apparue
Je me suis retrouvé seul et perdu
C'est alors que je réalisai
Mais oui ce fût une évidence !
C'est ta présence qu'il me manquait
Cette succession d'échecs dont je ne comprenais pas le sens
Était en faite un appel de ta part pour revenir à mon essence
Vivre chaque instants en me rappelant ta présence
Tout est plus clair aujourd'hui
Rien n'arrive par hasard
Tu est toujours plein d'amour à notre égard
Car tu es Le Bien-Aimant, le Bien-Aimé
Alors même si je continue de fauter
Que les portes continuent de se fermer
J'ai désormais la clé
Je me suis rendu compte que les créatures ne peuvent te remplacer...
Non cette clé est qu'il me suffit de te parler
Pour que mon âme soit apaisée.
P
19 janvier 2020 13:10

J'ai marché longtemps dans la forêt enchantée avant de trouver la porte du Yabi Café. J'ai arpenté des sentiers de terre recouverts d'une épaisse couche de feuilles mortes. Il m'a semblé que depuis bien des années aucun humain n'était passé par ici, tant de troncs renversés par maintes tempêtes entravaient mon chemin . J'avais tant besoin de ma belle forêt , de me reconnecter à la vie dont elle est pure expression, de me laisser traverser par ses merveilleuses énergies. J'avais besoin de sentir la terre sous mes pas, de m'ennivrer de son odeur si particulière. Besoin d'entendre le bruissement du vent entre les branches nues, de poser mes mains sur l'écorce des arbres, de les plonger dans l'eau claire et froide du ruisseau. J'avais besoin de la force tranquille des arbres, et de la fougue de la rivière. Elle le savait, ma forêt enchantée, elle sait toujours... Alors elle m'a gardée, longtemps.

Au loin, j'aperçois le reflet d'un rayon de soleil. La voilà enfin, me dis-je, la grande porte de verre qui s'ouvre sur le Yabi Café, où qu'elle soit. Étrangement, une épaisse brume enveloppe le lieu. D'ici, je ne peux voir que la porte. Fatiguée par ma longue marche, j'avance lentement. Peu à peu, au rythme de mes pas, se dessine un bâtiment qui n'a rien d'habituel. Ce n'es ni une maison comme on en voit dans les rues pavées de Paris, ni la cabane à laquelle on s'attendrait au fin fond de cette forêt...
Alors se révèle à moi un vieux manoir à la fois majestueux et quelque peu lugubre, mais dont émane une étrange attraction. Friande de vieilles pierres et d'histoire frémissantes, je pousse la porte, mi exaltée, mi angoissée.

Cling*
Quelle désolation aujourd'hui, des regards tristes, des larmes, des colères... Et des mots qui rassurent ou fustigent fusant de tous côtés... Et puis ton absence, pesante, qui s'insinue un peu plus dans mon cœur.
Qu'importe. Je me dirige vers le bar et commande mon habituel chocolat chaud, avec une montagne de chantilly.
Vous ne semblez pas à l'aise, me dit la serveuse. "Si vous le souhaitez, vous pouvez monter à l'étage, c'est plus calme et confortable. D'exaltantes lectures vous y attendent." Je ne comprends pas bien de quoi elle parle, jusqu'à ce que j'entre dans ce salon envahit de tapisseries plus étranges les unes que les autres, et dont les murs sont recouverts de bibliothèques, remplies de livres de tous formats et couleurs, certains, reliés de cuirs, semblant avoir traversé les siècles. C'est alors qu'au fond de la pièce, j'assiste à une scène qui me fait froid dans le dos. Un instant, j'ai cru halluciner. Là, un homme aux grandes mains de bûcheron, l'air terrorisé, discute avec un.... Gnome ! Je me frotte les yeux, le gnome est toujours là, sourire glaçant aux lèvres. L'homme se lève, quitte la pièce d'un pas rapide et tremblant. Il ne semble pas me voir, me bouscule pourtant avant s'engouffrer dans l'escalier. Non, je n'ai pas rêvé. Je regarde encore vers le fond de la pièce. Le gnome à disparu. Un frisson me parcoure. Je n'ai qu'une seule envie, quitter cette pièce et rattraper cet homme pour comprendre ce qui vient de se passer. Pourtant, une puissante attraction m'attire vers la bibliothèque, je prend un livre au hasard, le tiens fermement entre mes mains comme s'il s'agissait d'un précieux trésor, et je m'enfuis, moi aussi, chancelante.
Arrivée en bas, je m'installe à une table au coin du feu. Une femme douce et rassurante tricote une belle écharpe au crochet. Son énergie me calme un peu. Je me rappelle le livre que je tiens entre mes mains, le pose sur la table. Sur la couverture de cuir, la gravure rouge et or de l'arbre de vie semble rayonner , et ce titre, qui me transperce : "Je suis ta conscience !"

L
19 janvier 2020 20:53
En sortant du café Yabi, je me suis mis à courir sans vraiment regarder où aller, après dix minutes de cette folle course, je me suis arrêté pour essayer de voir où j’étais, je ne retrouvais plus mon chemin, ma voiture devait être sur le bord de la route départementale, mais impossible de me rappeler de la direction à prendre, je fais, donc, demi tour afin de retrouver ma route. Après un bon quart d’heure de marche, me voilà de nouveau face à ce manoir, mon coeur bat très vite, mon souffle est coupé, ma respiration augmente la cadence, je me tiens à l’arbre le plus proche, je prends une grande respiration, et je souffle le plus lentement possible… mon rythme cardiaque s’est stabilisé, enfin ! et c’est alors qu’un vent, glacé, me caresse le dos, puis j’entends :

- vous voilà revenu … jeune homme ! êtes vous pressé de connaitre la chambre secrète ?
- heu… c’est à dire que je me suis perdu en chemin, je voulais retrouver ma voiture, mais je ne me souviens plus de l’endroit où je l’ai laisséHeu
- ne vous en faites pas pour votre voiture, vous l’avez garé à l'orée du bois, et les arbres, de cette forêt, l’ont camouflée
- comment ça ? vous voulez dire que je suis dans une sorte de forêt enchantée ? perplexe
- vous avez très bien compris, et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle vous n’avez pas trouvé le chemin qui conduit à votre véhicule...entrez donc au manoir, et finissez ce que vous avez entrepris, surtout n'ayez aucune crainte, je suis avec vous, ne l’oubliez pas

Je me retrouve une nouvelle fois, face à cette grande porte vitrée, je m’avance et la pousse,
“cling”
Quelques regards se tournent vers moi, je m’avance vers le comptoir et passe une commande. Aussitôt, je me dirige vers l’escalier menant à l’étage, je remarque alors une ravissante femme, au coin du feu, tenant entre ses mains un livre, elle semble me connaitre, elle ne me quitte pas des yeux, des yeux grand ouvert, comme si elle regardait l’invisible qui se trouve entre moi et elle… un instant, je pensais, qu’elle voulait me parler, puis son regard se baisse vers son livre, j’ai alors continué mes pas vers l’escalier…

Arrivé à l’étage, j’ai attendu que l’on m’apporte ma boisson, avant de vérifier ce que se cache derrière ces livres…
La serveuse n’a pas tardé à venir, toute souriante me dit :

- voilà votre commande, monsieur Lepaysan76, ravi de vous revoir au café Yabi smiling smiley
- je vous dois combien ?
- rien du tout, une femme au coin du feu, tenant un livre entre ses mains, vous offre cette consommation, vous êtes gâté …eye rolling smiley
- dites lui merci de ma part
- oh, mais vous la remercierez vous même, bon je redescends, si vous avez besoin, vous tirez sur la corde tout près de l’escalier et je monte vous rejoindre
- merci !

Me voilà enfin seul, à l’étage, et c’est vrai, je me demande pourquoi tout le monde préfère rester en bas, je me dirige donc vers le trente troisième livre où il est mentionné “mode et ration”, je tire dessus et effectivement les étagères s’écartent laissant place à une drôle de porte… je compose le code d’entrée mais rien du tout, le gnome apparaît et me dit :

- faites attention, vous n’avez que trois essais, à mon avis vous avez commis une erreur dans l'interprétation du code
- vous croyez ?
- bien évidemment, autrement la porte s’ouvrirait…
- que me conseillez vous ?
- reprenez le livre des pièces secrètes de ce lieu, et relisez le attentivement
- très bien !

je retourne voir le livre mystérieux, je reprends depuis le début et effectivement, je me rends compte que l’erreur était très simple, je me suis hâté d’écrire 1112 alors que c’est 1211, bien sûr, pour faire 1 c’est 12-11 et non 11-12…
Je recompose, donc, le code et la porte s’ouvre, j’entre dans la pièce, mais il n’y a rien hormis un mur bizarre et un parchemin.

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Il est écrit ; appuyez sur un des ronds et le coffre s’ouvrira, mais quel rond ? Ill

A suivre,

LePaysan76
S
20 janvier 2020 15:37
@Lepaysan76
Citation
"mais quel rond ? Ill"

J ai le doigt dessus.
On a l embarras du choix puisqu il y en a 16.
Horizontalement comme verticalement.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/01/20 15:39 par Mia**.
L
20 janvier 2020 15:48
Bien joué, avoue que ce n'est pas évident grinning smiley
Citation
Mia** a écrit:
@Lepaysan76
Citation
"mais quel rond ? Ill"

J ai le doigt dessus.
On a l embarras du choix puisqu il y en a 16.
Horizontalement comme verticalement.
S
20 janvier 2020 15:53
J avoue tout j ai triché.sad smiley

J ai longtemps cherché comme une folle entre midi et 2
Illusion d'optique terrible eye popping smiley
L interprétation de notre cerveau Oups

Citation
LePaysan76 a écrit:
Bien joué, avoue que ce n'est pas évident grinning smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/01/20 15:54 par Mia**.
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