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Le Yabi Café
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3 mars 2020 22:42
Merci à toi c'est gentil yawning smiley

Laisse tomber c'est reparti, c'est fatiguant. Ill

Je prends jamais d'anti-inflammatoires, et très peu de médicaments tout court ...


Citation
Warda Charlomanti a écrit:
Spedifen ( en pharmacie ) c'est bien mieux que paracétamol / doliprane
L
3 mars 2020 22:51
J'ai acheté ça en pharmacie, on dirait qu'ils ont été le chercher dans les montagnes du bled, tellement il est vrai, j'ai eu grippe pas plus de 48 heures et c'était fini ?

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Citation
Warda Charlomanti a écrit:
Spedifen ( en pharmacie ) c'est bien mieux que paracétamol / doliprane
L
3 mars 2020 22:54
Excellent !!! thumbs up
Citation
blagueur a écrit:
L’amour, un terme galvaudé, mais de quel amour parle-t-on : maternel, paternel, platonique, physique, Œdipien, et tant d’autres innommables etc … ?

Qu’est l’amour ? Le produit d’un programme génétique, d’une force d’attraction ?

Vu l’étendue du sujet, il est préférable de se limiter au cadre d’une relation normale de couple contrairement aux films épris de relations triangulaires ou de relation unilatérale.

Il faut redonner au concept d’amour sa dimension originelle, celui d’une interaction quasi fusionnelle qui abolit la distance, l’espace, le sentiment d’isolement, alimente des sentiments, des actes, des sensations, des émotions.

On peut citer les effets biochimiques, physiologiques, psychiques de l’état amoureux, mais cela ne constituera qu’une pâle énumération et description de la réalité.

L’amour est passion et union réciproques, où la séparation physique est souffrance contrairement au proverbe loin des yeux, loin du cœur. Les yeux … le regard au fond des yeux devient regard sur l’âme.
Tous les sens en éveil pour répondre aux attentes, protéger, suivre, accompagner, servir, satisfaire sans retours.

Un acte de don de soi …
*
3 mars 2020 23:00
C'est trop d'efforts, impossible de sortir de mon lit Ill


Citation
LePaysan76 a écrit:
J'ai acheté ça en pharmacie, on dirait qu'ils ont été le chercher dans les montagnes du bled, tellement il est vrai, j'ai eu grippe pas plus de 48 heures et c'était fini ?

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3 mars 2020 23:01
T'as raison, sa plume est insolite c'est un artiste. eye rolling smiley


Citation
LePaysan76 a écrit:
Excellent !!! thumbs up
L
3 mars 2020 23:06
C'est dommage, car il est aussi fort que celui de kabylie ?
Citation
Jade* a écrit:
C'est trop d'efforts, impossible de sortir de mon lit Ill
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3 mars 2020 23:19
J'arrive à peine à aligner 3 mots sur mon clavier , tu peux ramenerr toute la kabylie ça changera rien

J'espère que demain ça ira mieux qu'aujourd'hui

Elle est où antigone ? Elle devait pas nous publier son histoire d'amour la ? Voila y a que le.blagueur qui a écrit vous participez à rien les arabes spinning smiley sticking its tongue out



Citation
LePaysan76 a écrit:
C'est dommage, car il est aussi fort que celui de kabylie ?
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3 mars 2020 23:54
Bon voilà je l'avoue humblement dans mon coin du Yabi café je suis une mauvaise malade.

Il faut que je le reconnaisse,c'est fait. Je ne sais pas ce que ça va changer par contre. perplexe
*
4 mars 2020 00:38
En plus je suis insomniaque aujourd'hui grinning smiley. Comment passer à côté de la poésie arabe sur le thème de l'amour ?

عَزيزُ إساً مَن داؤهُ الحَدَقُ النُّجْلُ # عَيَاءٌ بهِ ماتَ المُحبّونَ من قَبْلُ
فَمَنْ شاءَ فَلْيَنْظُرْ إليّ فمَنظَر# نَذيرٌ إلى مَن ظَنّ أنّ الهَوَى سَهْلُ
وما هيَ إلاّ لحظَةٌ بَعدَ لحظَةٍ# إذا نَزَلَتْ في قَلبِهِ رَحَلَ العَقْلُ
جرَى حبُّها مجْرَى دَمي في مَفاصِل# فأصْبَحَ لي عَن كلّ شُغلٍ بها شُغْلُ


وَعَذَلْتُ أهْلَ العِشْقِ حتى ذقت# فعجبتُ كيفَ يَموتُ مَن لا يَعشَقُ

المتنبّي

In love
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4 mars 2020 01:05
Allez je continue sur ma lancée ...

قالت احبك قلت لا تتسرعي

Bon je pense que vous avez compris, que la poésie arabe est inégalée. grinning smiley
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4 mars 2020 01:25
تعلق قلبي طفلة عربية

Un poème très connu de امرؤ القيس
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4 mars 2020 07:58
Sabah ennour everybody,

J'espère que vous avez bien dormi, moi ça va al hamdouLah j'ai survécu, vous allez donc devoir me supporter encore grinning smiley en plus encore un jour d'arrêt en espérant que demain je serai opérationnelle pour bosser.

Je partage avec vous un petit poème, désolée pour les non arabophones .

أُخفي الهوى ومدامعي تبديه

وأُميتُه وصبابتي تحييه

ومعذّبي حلو الشمائل أهيفٌ

قد جمعت كل المحاسن فيه

فكأنه بالحسن صورة يوسفٍ

وكأنني بالحزن مثل أبيه

يا حارقاً بالنار وجه مُحبه

مهلاً فإن مدامعي تطفيه

أحرق بها جسدي وكل جوارحي

واحرص على قلبي فأنك فيه

إن أنكر العشاق فيك صبابتي

فأنا الهوى وابن الهوى وأبيه.


ابن الفارض

(1181 ـ 1234) م


C'est juste … magnifique In love

Phrase extrêmement maladroite retirée * la beauté est partout, tout dépend du regard que l'on pose dessus.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 04/03/20 09:04 par Jade*.
P
4 mars 2020 08:44
Je ne comprends pas comment à côté on peut admirer les alexandrins et compagnie, sérieux c'est d'une insipidité

sad smiley
*
4 mars 2020 08:50
disouliiiiiiiii sad smiley j'ai raté une occasion pour me taire confused smiley

Je trouve tes poèmes très beaux, je pensais aux grands classiques lourds à digérer perplexe


Citation
Petite Antigone * a écrit:
Je ne comprends pas comment à côté on peut admirer les alexandrins et compagnie, sérieux c'est d'une insipidité

sad smiley
*
4 mars 2020 09:02
Attends je vais tenter de m'expliquer quand même perplexe , la langue arabe a la particularité de pouvoir dire beaucoup de choses en très peu de mots, c'est une langue concise, brève et très riche en vocabulaire. Quand tu prends par exemple dans la poésie ou même dans les noussous classiques le terme épée, tu vas trouver des dizaines et des dizaines de synonymes en fonction de comment l'auteur voulait la dépeindre et quelle âme il voulait lui donner, voilà c'est propre à cette langue.

Tu vois donc quand tu lis un poème, au premier vers, tu te dis, waw comment a-t-il pu mettre autant de tension et d'émotion en une seule phrase, là où en français il t'aurait fallut un paragraphe.


Citation
Petite Antigone * a écrit:
Je ne comprends pas comment à côté on peut admirer les alexandrins et compagnie, sérieux c'est d'une insipidité

sad smiley
L
4 mars 2020 11:30
Manque plus que le frère barbu, il adore les poèmes en arabe...grinning smiley

Perso je n'ai jamais été très poétique ? cependant, j'apprécie beaucoup ce qui est écrit ?
Citation
Jade* a écrit:
Attends je vais tenter de m'expliquer quand même perplexe , la langue arabe a la particularité de pouvoir dire beaucoup de choses en très peu de mots, c'est une langue concise, brève et très riche en vocabulaire. Quand tu prends par exemple dans la poésie ou même dans les noussous classiques le terme épée, tu vas trouver des dizaines et des dizaines de synonymes en fonction de comment l'auteur voulait la dépeindre et quelle âme il voulait lui donner, voilà c'est propre à cette langue.

Tu vois donc quand tu lis un poème, au premier vers, tu te dis, waw comment a-t-il pu mettre autant de tension et d'émotion en une seule phrase, là où en français il t'aurait fallut un paragraphe.
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4 mars 2020 11:46
Moi ça me rappelle l'école, que de bons souvenirs grinning smiley


Citation
LePaysan76 a écrit:
Manque plus que le frère barbu, il adore les poèmes en arabe...grinning smiley

Perso je n'ai jamais été très poétique ? cependant, j'apprécie beaucoup ce qui est écrit ?
P
4 mars 2020 12:01
Voilà pour toi Jade, j'espère que ça te plaira... bon c'est peut-être un peu fleur bleue par moment, mais je devais avoir 20 ans quand je l'ai écrit, ça fait longtemps, mdr grinning smiley

Juste, je précise qu'il y a deux narrateurs et l'histoire est racontée sur deux temps différents.

C'est une petite île perdue de l'autre côté de l'océan. Un petit hôtel y campe au bord de la mer, oubli du quotidien, où quelques touristes viennent se désaltérer de vie. A quelques kilomètres de là, dans un lieu connu des seuls initiés, une haute falaise surplombe une crique magnifique, toute recroquevillée sur elle-même. Et, surplombant cette falaise, un très vieil olivier aux branches entortillées promet de beaux fruits pour le prochain automne... c'est ici, exactement sous cet arbre, là où le temps semble arrêté, comme au tout début du monde, dans cette nature inaltérée, que commence l'histoire. C'est une histoire belle et triste. Une histoire qui traverse les âges. C'est l'histoire d'un amour profond et passionné... de ces amours qui donnent à la vie une intense saveur.

Pour Miria, la mer est un retour aux souces, c'est seulement ici, à son contact, qu'elle peut se recharger de la force que la nature nous offre pour traverser la vie. Elle ne se lassera jamais de regarder tournoyer l'écume, emportée par le vent, d'une vague à l'autre, puis d'une vague à la plage... et les formes étranges que laisse le sel sur le sable mouillé. D'énormes vagues se fracassent et s'éparpillent alentour. Elle s'imagine l'une d'elle, née d'un rayon de lune, se laissant aller à la folie du vent,ou portant l'un ou l'autre navire et ses matelots épuisés. La force et le mystère de cette immense masse d'eau l'impressionne et la revigore.
Miria a toujours été d'une nature un peu mélancolique, comme si la vie lui était difficile à porter. Alors, quand tout devient trop lourd pour elle, quand ses épaules sont sur le point de céder, elle part. Elle prend le premier avion pour n'importe où. N'importe où tant qu'il y a la mer. Quelle que soit la saison, quel que soit le pays. Quelques jours au bord de la mer lui redonnent le souffle dont elle a besoin pour continuer.

Le vent est doux mais souffle fort ce soir. Il chante pour elle les chansons de son enfance, lui rapporte les nouvelles du reste du monde, de sa mère qui est restée là-bas, de l'autre côté du ciel; de Sonia et de sa lumière, son rire, sa joie de vivre ... il souffle même par moment avec un peu de rage, et éparpille les longues boucles rouges de Miria dans la nuit tiède.
Chez elle, c'est la ville. Il n'y a pas la mer, le vent y est amer et froid. Chez elle, le monde est trop petit, l'air irrespirable, imprégné de poussière et de bruit... elle n'y pense pas, elle frissonne un peu. La nuit est déjà bien avancée. Elle a marché un peu le long de la falaise, puis est venue s'asseoir ici, sous le vieil olivier, avec son carnet à dessin où elle griffonne formes et mots, s'imprégnant au maximum de l'ambiance du lieu, de son énergie magique. Elle en aura bien besoin pour retourner affronter la vie. Elle ne rentrera pas avant l'aube, ce sera la dernière... elle regardera le soleil se lever, enflammer l'horizon, puis s'en retournera jusqu'au petit hôtel avant de reprendre l'avion.
Un léger crissement se fait entendre. Quelqu'un approche. Elle ne se retournera pas. Cette nuit-ci n'appartient qu'à elle.



J'ai téléphoné hier soir, vers vingt-trois heures. Dix-sept sonneries ont retentit dans le désert. J'ai éteint désespérément mon téléphone avant de me noyer sur mon lit. Le maître d'hôtel m'a répété mille et une fois qu'il n'est plus là, qu'il est parti ce matin... mais je sais qu'il ment, je le sent. Il ne veut plus me parler, voilà tout. Il faudra bien que je m'y habitue.
Venise... pourquoi as-tu gardé mon amour dans tes bras puissants? Je sais, c'est lui qui t'a choisie. Toi, la belle, l'éternelle qui flotte sur l'eau, la ville dont les rues sont de canaux et où les voitures sont des gondoles? Nous les avons toutes parcourues, enfin il me semble. C'était si beau, ces derniers moments avec lui, main dans la main. Il m'a dit qu'il serait toujours avec moi, quoi qu'il arrive. Il pense que je m'en remettrai de tout cela, que notre belle histoire m'aura nourrie pour le restant de ma vie. Il pense que je suis forte. Mais me voilà aujourd'hui dévastée. Je voudrais juste ne plus avoir à ouvrir les yeux sur ce monde dénué de sens, rester dans l'obscurité jusqu'à ce que la fin des temps me rattrape et m'emporte avec elle... je voudrais ne plus exister. Que rien n'ai jamais existé. Ni avant, ni après... ni souffrance, ni absence... que vacuité.


Citation
Jade* a écrit:
J'arrive à peine à aligner 3 mots sur mon clavier , tu peux ramenerr toute la kabylie ça changera rien

J'espère que demain ça ira mieux qu'aujourd'hui

Elle est où antigone ? Elle devait pas nous publier son histoire d'amour la ? Voila y a que le.blagueur qui a écrit vous participez à rien les arabes spinning smiley sticking its tongue out



Modifié 1 fois. Dernière modification le 04/03/20 12:11 par Petite Antigone *.
P
4 mars 2020 12:09
Suite...

Théo aussi a repéré la magie du lieu. Il a marché un moment dans le soleil couchant avant de retrouver l'olivier. Il ne dit pas un mot. Il s'assied simplement à quelques mètres de Miria. Il ne veut pas la déranger. Mais lui aussi repart demain, et il ne voulait pas s'en aller sans être revenu dans cet endroit magique. Les gens d'ici disent que ceux qui se rencontrent sous cet arbre seront des amants éternels, comme les oliviers qui ne meurent jamais.
D'abord, Miria se contracte un peu. Elle a trop besoin de cette solitude qui la met dans un état de création. Les mots ne se déverseront plus sur son carnet s'il reste là. En même temps, le soleil est déjà couché, il fait trop sombre pour écrire. Et puis après tout, il est assez loin, il n'envahit pas son espace vital. La terre est à tout le monde, se dit-elle finalement.

D'abord le silence n'est brisé que par le mouvement languissant des vagues, la chanson du vent et le battement des cœurs. Puis, dans un étrange élan, Miria laisse entrer Théo dans sa vie par un "Salut! Bel endroit n'est-ce pas?". Et cela marque le début d'une longue, longue discussion... comme s'ils se connaissaient depuis toujours. Ils parlent ainsi jusqu'à l'éclat de l'aube, se racontant comment le monde vacille sous leurs yeux incrédules, se racontant l'histoire de l'humanité et les étoiles qui scintillent. Se racontant l'un l'autre, pudiquement d'abord, puis débordant ensuite, riant, pleurant, dans un tumulte d'émotions enivrantes... finissant ainsi, au petit matin, à prendre, main dans la main,le chemin du retour, et se laissant aller à des promesses paraissant sans lendemain...


Il a voulu rester à Venise. Seul. Sans moi. Venise est si loin. Venise se noie, elle aussi. Je n'irai plus à Venise. Trop de souvenirs se mirent dans l'eau de ses canaux.
Il avait choisit Venise à cause de l'eau. C'est banal Venise, lui avait-je fait remarqué. Il disait que l'eau est éternelle. Il disait que l'eau, c'est la vie, qu'elle ne meure jamais, qu'elle est toujours là, partout, tout autour de nous, à l'intérieur de nous... que l'eau est la source et le réceptacle de toute chose en ce monde, et qu'à la fin du temps, seule l'eau restera. Dis-toi que je suis l'eau, disait-il. Que mon âme, pour le reste de ta vie, circulera en toi et nourrira tes pensées, tes actes, ton âme... et plus tard, tu seras l'eau toi aussi, et nous ne serons plus jamais séparés, confondus dans l'immense océan pour l'éternité.
Il m'aime, je le sais. Il me le dit encore dans ses rêves. Ses rêves et les miens, dans la même éternité, hors du temps et de l'espace.
Il m'aime, et le vent souffle de Venise jusqu'ici, me poignarde en plein cœur.
La lumière détériore mon intérieur. Il m'envoie des couleurs. Du bleu, du gris. Du rouge.
Il m'aime. De Venise jusqu'ici. J'entends encore ses mots comme une musique incessante dans ma vie.


A suivre...
Citation
Jade* a écrit:
J'arrive à peine à aligner 3 mots sur mon clavier , tu peux ramenerr toute la kabylie ça changera rien

J'espère que demain ça ira mieux qu'aujourd'hui

Elle est où antigone ? Elle devait pas nous publier son histoire d'amour la ? Voila y a que le.blagueur qui a écrit vous participez à rien les arabes spinning smiley sticking its tongue out
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4 mars 2020 12:25
Magnifique j'attends la suite In love. Si ça pique pas je vais rajouter mon grain de sel ptdr

grinning smiley
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