Citation
blagueur a écrit:
une ébauche de la suite
Une Femme ..
Un jardin intime, exacerbant l’imagination, exhalant délicatesse, douceur en arômes enivrants.
Une source de fraicheur attisant ile rêve, il était suspendu à ses lèvres, plongé dans le fond de ses yeux pour tenter de lire un devenir, déceler les premiers signes éphémères, volatils, furtifs qui combleraient ses espoirs.
Au fil de la discussion la jeune fille se métamorphosait en Femme, elle se livrait en déployant ses ailes pour l’emporter dans son monde, lui contant des bribes de son passé, des anecdotes qui faisaient sa fierté d’enfance, traduisant cette volonté précoce des fillettes à assumer très tôt une féminité atavique.
Un jeu de rôle, pour une fillette de huit ans, au cours duquel elle avait suppléé au rôle de ses parents absents en préparant, seule, un repas, un couscous pour son oncle.
Volontaire, déjà, à cinq ans, elle avait osé frapper le fqih avec son propre bâton et à s’enfuir du mssid, cette école coranique préscolaire, qui développait les capacités de mémorisation. Ses yeux brillaient d’amusement en invoquant que quelques sous et un baise main suffirent à apaiser le courroux, la rancœur du fqih et à obtenir le pardon.
Cette féminité transparaissait et se dégageait de son port, de son maintien, de ses mains, de ses gestes finement mesurés, de sa manière de parler, côtoyant cette fermeté maintenant une certaine réserve soulignée par le même esprit volontaire.
Elle s’ouvrait à lui et il ressentait qu’il avait sa chance pour autant qu’il soit sérieux. Attirante et lointaine, il se sentait déjà attaché, pieds et poings liés, retardant la séparation inéluctable.
Citation
Livresque a écrit:
D'après la Petite Antigone, on peut partager ses écrits ici, donc je me lance!
Voici deux petits textes. Je suis curieux d'avoir un retour
Le Soleil illuminait les murs blanchis à la chaux, le plâtre s'effritait sous mes pas et les senteurs du jardin envahissaient l'air.
Les rires de mon grand-père emplirent l'espace, le sourire de ma grand-mère rafraîchit l'air encore lourd du matin, et la joie de mes parents annoncait une journée chaude.
Je courrais dans les allées du jardin à la recherche d'une perspective envoûtante lorsque, suivi par mes compagnons de jeu, je me mis à fuir en direction de la cour intérieure. Là, nos bruits attirèrent une dame âgée au regard attendri, au sourire bienveillant et aux paroles douces: la mère de mon aïeul. Vêtue d'étoffes aux motifs géométrique -comme seul l'Orient en a le secret- elle sortit de sa chambre, quitta l'ombre des murs de pierre et nous rejoignit d'un pas lent mais assuré. Seigneur! Qu'il est bon de sentir la tiédeur de ses lèvres effleurer mon front pour y déposer un baiser, léger mais tendre. À cet instant, les rayons du Soleil s'engouffrèrent dans le patio fleuri et me donnèrent un avant-goût d'Eden.
Hind s'assit au sommet de la dune, appuya la tête contre son bras et se mit à admirer le ciel étoilé, tout en jouant du doigt avec une boucle de cheveux revêche, couleur de jais. Tandis que sa main s'enfonçait dans le sable, elle contemplait le bourdonnement lumineux venu du lointain. Une goutte ruissela sur sa joue et fut suivie d'une nuée de larmes; toutes, enfin, finirent par humidifier le sable froid mais aride du désert. Elle hocha la tête et détourna son regard du spectacle céleste.
Hind souffrait. Elle souffrait de ne plus savoir qui elle était et d'avoir perdu la joie innocente de l'enfance. Elle qui courait jadis dans la palmeraie, où elle s'émerveillait de la faune, de la flore et de chaque insecte qu'elle rencontrait! Elle qui s'extasiait de chaque fruit qu'elle goûtait et des oiseaux qui chantaient! Se peut-il que la candeur l'ait quittée à jamais? Qu'elle ne trouve dans son existence plus aucune force vive? Se peut-il, enfin, que l'assurance joyeuse du passé ait cédé la place aux incertitudes amères de l'avenir?
Hind se leva d'un pas lent, les yeux mouillés et les cheveux collés aux joues. Elle fit quelques pas dans l'obscurité, dévala la pente, chancela, puis s'effondra. Quelle ne fut sa peine! Elle ne souhaitait plus qu'une chose: s'enfoncer dans le sol qui le retient, jouir de la solitude des ténèbres et parcourir le dédale interminable des entrailles de la Terre. Fuir, enfin, l'éclat aveuglant du Soleil et rejoindre le monde obscur où se rencontrent les âmes éplorées.
Citation
Jade* a écrit:
Salam et soit le bienvenu dans le coin des écrivains de yabi
Tes textes sont très beaux, mais si je puis me permettre le prénom de Hind chez les musulmans est lié a un passé tumultueux …
Citation
Livresque a écrit:
Aleykum salam
Tu as raison, je m'étais fait cette remarque sans la pousser au bout. Il faudrait que je change. Que penses-tu de "Farah"?
Citation
Jade* a écrit:
Elle avait fait un saut chez elle après le boulot, c’était douchée et habillée de son jean clair et d’un chemisier rose pâle, ses tennis et sa petite veste gris perle, puis elle prit le chemin à pied pour profiter de la douceur du jour, qui s’allongeait.
Ils se retrouvèrent devant la porte du même café, elle nota sa tenue et son expression décontractée, finalement la fin de la journée n’était pas plus mal, et leur permettrait de discuter plus sereinement sans être pressés par le temps. Les lumières orangées du café filtraient à travers les vitres, sans un mot, ils décidèrent d’un commun accord de faire quelques pas, pour aller diner ailleurs.
Il lui désigna un restaurant ultra-chic et branché, le restaurant qui exigeait une réservation deux mois à l’avance, mais il connaissait le patron, elle le fixa de son regard amusé, déclinant son invitation, étonné il décida de la suivre sans dire un mot, se demandant ce qu’était cette drôle de femme qui refusait l’une des meilleures tables de la ville.
Une dizaine de minutes de marche plus tard, ils arrivèrent à destination devant un petit restaurant, en retrait de la grande artère, discret dont l’ambiance tamisée et feutrée offrait un cadre calme et intime. Le décor avait un cachet authentique, traditionnel et ancien avec un mélange d’éléments, bois, marbre, cuivre et des murs aux couleurs chaudes qui plongeaient l’atmosphère dans une autre époque. Ils prirent place en retrait et passèrent commande. Dégustant une citronnade fraîche il rompit le silence :
- Pourquoi avez-vous refusé l’un des restaurants le plus chic de la ville ?
Elle le fixa, d’un regard amusé :
- Pour que vous arrêtiez de me vouvoyer.
Prit de cours il éclata de rire, et elle se surprit à le regarder détendu appréciant son rire franc, illuminant son visage, elle se dit qu’il paraissait bien loin du business man en costume cravate, au visage fermé par les soucis de ses responsabilités.
- Très bien, entamons alors le grand pas de la trêve du vouvoiement.
Sans le quitter des yeux, elle but une gorgée puis dit :
- La réalité est que je ne suis absolument pas fan de ce genre d’endroits, je n’apprécie pas les lieux de fréquentations ni les loisirs de la jet-set et des enfants de riches pourris gâtés. Je ne me retrouve pas dans ce mode de vie ostentatoire.
- Ce n’est pas plus mal, tu as raison. Mais il s’avère qu’on y mange très bien là-bas. Enchaina-t-il d’un air faussement innocent.
- Avec ou sans les mains ?
Il lui afficha un grand sourire :
- Ça y est tu me prépares déjà une crise identitaire ?
- A peine
D’un coup il redevint sérieux :
- Pourquoi avoir accepté ce diner ?
Elle répondit une lueur amusée au fond des yeux :
- J’avais le choix de refuser ?
- Pas trop …
- Alors disons par curiosité.
- Quelle curiosité ?
- Celle de la majuscule …
Citation
100Coeur * a écrit:
Par contre jadus, maintenant arêtes l'histoire,car j'ai peur de la suite.mdr.
La tournure risque de partir en biberine..
Citation
Jade* a écrit:
T'inquiètes, faut pas avoir peur, ça ne sera plus effrayant que Terminator
Tu n'aimes pas mes talents d'écrivain c'est ça ? ça manque de suspens ?
Citation
100Coeur * a écrit:
Si t'écris bien, très bien même.
Mais bon,aores le dîner et tt ,keski va spasser...
Si nn tu connais l'histoire de toto qui rame sur une barque et il tombe a l'eau et il reste je ne sais ki d'ailleurs ?
Citation
Jade* a écrit:
Mais bon,aores le dîner et tt ,keski va spasser…
Ben le dessert tu connais un diner sans dessert toi ?
Si nn tu connais l'histoire de toto qui rame sur une barque et il tombe a l'eau et il reste je ne sais ki d'ailleurs ?
C'est un piège ton truc ?
Citation
100Coeur * a écrit:
Kel genre de dessert ?c ca justement ki minkete
Nn,cété piur changer de discussion mdr..
Citation
Jade* a écrit:
Kel genre de dessert ?c ca justement ki minkete
Ben je ne peux pas te dévoiler le prochain épisode quand même, nan ? ça va te gâcher la surprise
Citation
MrSoso a écrit:
Ses yeux marrons,son sourire aussi éblouissant que des milliers d'étoiles, son doux rire aussi mélodieux que le chant du Chardonneret avait conquis le cœur du jeune homme lui qui pourtant c'était toujours écarté de cette chose que l'Humanité appelle l'amour.
La réalité le rappela vite à sa modeste condition lui qui crut devenir Roi compris qu'il n'était qu'un simple pion et comme le Corbeau il jura mais un peu tard qu'on ne le reprendra plus.
Citation
MrSoso a écrit:
Quel fragile je fais n'empêche quand je relis mon texte
Bref je retourne dans ma grotte à un ces quatre la populace.
Citation
Livresque a écrit:
Une petite poésie que vous pourrez lire demain avec le lever du Soleil (sauf si vous avez des nuages )
O Soleil rougeoyant
De dessus les collines
Allume lentement
Tes lumières divines.
Tire le voile noir
Du firmament gelé
Et ramène l'espoir
Aux contrées éplorées.
Va! Dissipe la brume
Éteins les phares gris
Étiole l'amertume
Puis repars dans ta nuit.
Citation
Jade* a écrit:
Et je prends combien de cuillerée d'huile d'olive par jour Docteur ?
Les médecins de chez nous tous pareil, dès qu'ils sortent de l'hôpital se transforment en marabout du bled
PS: j'ai attrapé une saleté de virus je suis à plat je n'ai plus aucun neurone qui fonctionne je dois délirer, divaguer et halluciner demain je ne vais peut être même pas reconnaître mes écrits .