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faqir a écrit:
Assalam alaikoum
L'ihsâne est l'état de l'excellence, exceller en tout et en toute chose, en la qualité relationnelle entretenue avec Dieu, comme, et indissociablement, celle entretenue avec les autres, et ce indépendamment de leur appartenance, religieuse ou autre, puisque ici la relation se situe sur un autre plan, celui du divin, c'est avec le divin qu'elle est censée entretenue, et le divin étant en tout.
Si l'islam, dans son premier sens, se situant sur un plan strictement religieux, comme vient dans le hadith, c'est de ne pas nuire aux musulmans, l'ihsâne, étant concerné par le tout, c'est de ne pas nuire à la création entière, c'est être en état de Paix avec le tout. L'islam, comme degré, se situant sur le plan de la charî'a, l'ihsâne se situant sur le plan de la haqîqa, cependant l'état de l'ihsâne, de la haqîqa, n'abolissant pas l'état de l'islam, de la charî'a, au contraire, lui donnant tout son sens, toute sa réalité, car il ne peut y avoir de vrai islam sans ihsâne, de vrai charî'a sans haqîqa, comme il ne peut y avoir de cercle sans centre. L'ihsâne devenant le centre de l'islam, et de l'imâne, le rapport à la loi s'en trouvant revivifié, recouvrant toute sa densité spirituelle, et le soufisme en ce sens n'est que la voie de l'ihsâne. Aussi, il ne peut y avoir d'ihsâne sans islam, de haqîqa sans charî'a, et aucun soufi digne de ce nom dit d'une harîqa, d'une vérité en dehors de la charî'a.
Ce qu'on peut dire c'est qu'il y a deux aspects de la voie, un aspect extérieur, celui de la charî'a, et un aspect intérieur, celui de la haqîqa, indissociables, formant un tout, tel l'arbre et son fruit. L'arbre est celui de la charî'a, et le fruit celui de la haqîqa, et il ne peut y avoir de fruit sans arbre, comme il ne peut y avoir d'arbre sans fruit. On peut dire que la haqîqa est le fruit de la charî'a. Il ne suffira pas de faire la prière, il faudra en recueillir les fruits.
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faqir a écrit:Citation
recherche_verite a écrit:
salam frère faqir, exactement avec toi
mouslim se traduit par soumis, et quand on est soumis à allah, et uniquement lui, on ne se soumet pas à autrui
et hanif est rechercher le vrai et le suivre, identifier le faux (batil) et le délaisser
c'était la conduite de notre père ibrahim et vrai mouslim lui meme envers dieu et un vrai hanif
allahouma salli ala mohammed wa ahl mohammed kama salayta ala ibrahim wa ahl ibrahim fil alamine, innaka hamid madjid
Assalam alaikoum
Effectivement mon frère, le hanîf, le soumis, l'impregné par l'Unicité, c'est le fait de se vouer, de se consacrer à la Vérité. Aussi nous sommes appelés à nous consacrer à la Vérité, et à dépasser nos prétentions et nos égoïsmes.
« La religion de la soumission s'adresse aux aspirants de la liberté, à ceux qui fuient les pesanteurs et les tabous des vérités toutes faites, la sclérose et l'aliénation du milieu dégradant qui enchaîne l'esprit, façonne les habitudes, dénature les valeurs en faisant de l'homme un être docile à moitié mort, manipulable, prêt à donner sa fin pour les bonnes causes de ses maîtres à penser. »
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recherche_verite a écrit:
je crois que vous vehiculez les fantasmes de vos savants
et rapportez toute leurs points negatifs et mauvaises compresenhions sur nous
faqir a ecrit de grandes paroles de sagesse, tu ne les a meme pas lu, c est un raisonnement de maitre
je me demande ou a tu lu adoration des tombes pour nous reprocher cela
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faqir a écrit:Citation
recherche_verite a écrit:
je crois que vous vehiculez les fantasmes de vos savants
et rapportez toute leurs points negatifs et mauvaises compresenhions sur nous
faqir a ecrit de grandes paroles de sagesse, tu ne les a meme pas lu, c est un raisonnement de maitre
je me demande ou a tu lu adoration des tombes pour nous reprocher cela
Assalam alaikoum
Comme je l'avais déjà dit, pour nous les choses sont claires, et ne laissent place à aucune ambiguïté, se désavouer de l'erreur, et il n'y a pas d'erreur plus que le shirk, quelle que soit sa forme, explicite comme implicite, et s'avouer de la Vérité, se désavouer des ennemis de Dieu, de Ses a'dâs, et s'avouer de Se "amis", de Ses awliyâs. Ceci est notre conviction, avec laquelle nous souhaitons rencontrer Dieu.
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sheera a écrit:
Assalam Alaikoum
Suite de [www.doctrine-malikite.fr]
L’Imâm Mâlik Ibn Anas (95-179 H.) a dit : "Celui qui étudie la jurisprudence (tafaqaha) et n'étudie pas le soufisme (tasawwuf) est un pervers (fâsiq); et celui qui étudie le soufisme et n'étudie pas la jurisprudence est un hérétique (zindîq); celui qui allie les deux, atteint la vérité ou est le parfait réalisé (tahaqqaqa)." [2]
L’Imâm Shâfi‘î (150-205 H.) a dit : « J’ai fréquenté des soufis et j’ai tiré profit de ce (compagnonnage) à travers trois de leurs paroles :
« j’ai aimé trois choses de votre religion : le fait de ne pas imposer ce qui est (trop) difficile, que les gens se réunissent dans la douceur, (l’amabilité), la suivance (l’imitation) de la voie des gens de “ tassawwuf ”»[3].
L’Imâm Ahmad Ibn Hanbal (164-241 H.), avant la compagnie des soufis a dit à son fils : “ Oh! Mon fils, sois avec ceux qui étudient le Hadîth, et loin des assemblées de ceux qui se nomment soufis. Car parmi eux, certains ignorent les principes de la religion. Alors, il fut le compagnon de Hamza Al-Baghdâdî, le soufi;
L’Imâm Ibn-Taymiyya (661-728 H.) a dit :
"…certains ont critiqué les Soufis et le Soufisme en disant qu'ils étaient des innovateurs, en dehors de la Sunna, mais la vérité est qu'ils s'efforcent d’obéir à Allah (…) Parmi eux on trouve les personnes les plus proches [d'Allah] grâce à leurs efforts (actes) "[6] ."[11]
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faqir a écrit:
Assalam alaikoum
Le Coran nous rappelle concernant les mushrikînes (associateurs) leur dire qu'ils n'adorent leurs idoles qu'en vu qu'ils les fassent rapprocher de Dieu. Là il y a deux aspects de chirk, celui qui concerne la Divinité, la oulouhiyya, le fait d'adorer une chose autre que Dieu, et celui qui concerne la Seigneurie, la rouboubiyya, le fait de croire que cette chose, en elle-même, fait rapprocher de Dieu, fait donner et fait priver, et de ce fait digne d'être adorée.
Pour le premier aspect, celui de oulouhiyya, tout musulman est censé consacrer toute son adoration exclusivement pour Dieu, et rien d'autre que pour Lui, ce qui en principe général pour tous les musulmans. Reste le deuxième aspect, celui de rouboubiyya, le plus subtil, le plus caché, le fait de coire ou d'imaginer que quelque chose puisse nous faire rapprocher, en elle-même, de Dieu, ou nous faire donner ou priver, qu'elle soit extérieure à nous, telle une personne, ou qu'elle nous soit propre, telle notre oeuvre, notre adoration, notre effort. Ainsi, on peut tomber dans cet aspect subtil, caché, implicite, et non explicite, de chirk, sans s'en rendre compte. Ce qu'il faudrait dans ce cas c'est de voir qu'il n'y a que Lui (Dieu) qui puisse rapprocher de Lui, il n'y a que Lui qui puisse donner ou priver, et ce à travers cette chose, qui n'est dans ce cas qu'une cause, qu'une wassîla, d'où le concept de tawassul, qui signifie prendre la wassila, non pour qu'elle nous fasse en elle-même rapprocher de Dieu, mais pour que Dieu nous fasse à travers elle nous rapprocher de Lui. Lui qui est capable de nous accepter à travers notre oeuvre, de nous donner à travers une personne pieuse, de nous guérir à travers un médicament, alors que c'est Lui le Donnateur, le Guérisseur, le Secoureur, et le tawassul n'est dans ce cas qu'une façon d'exprimer notre besoin, notre pauvreté à Lui, à Sa miséricorde, à Sa bienveillance.