Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum
Le Tawhîd ne peut être assimilé à un simple dogme, avec toute son importance (du dogme), à une simple croyance, alors que c'est essentiellement un vécu, un état d'être.
Je voudrais revenir au sujet de la wilâya et des awliyâs, où toute une confusion, se faisant à ce niveau, entre le symbole, que constitue le wali et la wilâya, vis-à-vis de la dimension et de la réalité humaine, dans sa vraie grandeur et sa vraie valeur, et le symbolisé.
Humains tout comme nous, ils (les awliyâs) sont les témoins actifs de la manifestation de la miséricorde et de la Vérité. Non en tant qu'intermédiaires, mais en tant que témoins, qu' intercesseurs, « leur présence parmi nous, comme celle des prophètes, consiste à nous rappeler que Dieu est proche de nous, que Son pardon nous est accessible en permanence et que nous devons en témoigner. »
L'intercession ne se fait que par Dieu, avec Sa permission. Elle n'est qu'un support, qu'un canal de la miséricorde divine, et les endroits où ils vivent et ont vécu, ne sont que des havres de paix où le rayonnement de cette miséricorde est intense, des oasis où l'on retrouve cet état de communication et de communion avec la Source.
« On peut en conclure que la Vérité est présente parmi nous, non seulement grâce à des anges et d'autres créatures de lumière que nous ne pouvons voir, mais en des hommes comme nous qui sont un secours et une consolation. »
Citation
faqir a écrit:
Le Tawhîd ne peut être assimilé à un simple dogme, avec toute son importance (du dogme), à une simple croyance, alors que c'est essentiellement un vécu, un état d'être.
Citation
faqir a écrit:
« Jusqu'à Mohammed, la prophétie était transmise et assumée par quelques hommes choisis pour guider l'humanité. Après lui commence une autre ère spirituelle, un nouveau cycle, celui de la sainteté, par lequel l'homme peut accéder seul au Divin. Étant l'héritier du Message, l'homme juste peut atteindre et réaliser l'état d'homme universel (al-insâne al-kâmil), l'homme parfait », trouvant son aboutissement et son parachèvement dans l'exemple mohammadien.
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faqir a écrit:
Assalam alaikoum
Le Tawhîd ne peut être assimilé à un simple dogme, avec toute son importance (du dogme), à une simple croyance, alors que c'est essentiellement un vécu, un état d'être.
Je voudrais revenir au sujet de la wilâya et des awliyâs, où toute une confusion, se faisant à ce niveau, entre le symbole, que constitue le wali et la wilâya, vis-à-vis de la dimension et de la réalité humaine, dans sa vraie grandeur et sa vraie valeur, et le symbolisé.
Humains tout comme nous, ils (les awliyâs) sont les témoins actifs de la manifestation de la miséricorde et de la Vérité. Non en tant qu'intermédiaires, mais en tant que témoins, qu' intercesseurs, « leur présence parmi nous, comme celle des prophètes, consiste à nous rappeler que Dieu est proche de nous, que Son pardon nous est accessible en permanence et que nous devons en témoigner. »
L'intercession ne se fait que par Dieu, avec Sa permission. Elle n'est qu'un support, qu'un canal de la miséricorde divine, et les endroits où ils vivent et ont vécu, ne sont que des havres de paix où le rayonnement de cette miséricorde est intense, des oasis où l'on retrouve cet état de communication et de communion avec la Source.
« On peut en conclure que la Vérité est présente parmi nous, non seulement grâce à des anges et d'autres créatures de lumière que nous ne pouvons voir, mais en des hommes comme nous qui sont un secours et une consolation. »
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faqir a écrit:
Le Tawhîd ne peut être assimilé à un simple dogme, avec toute son importance (du dogme), à une simple croyance, alors que c'est essentiellement un vécu, un état d'être.
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faqir a écrit:
« Jusqu'à Mohammed, la prophétie était transmise et assumée par quelques hommes choisis pour guider l'humanité. Après lui commence une autre ère spirituelle, un nouveau cycle, celui de la sainteté, par lequel l'homme peut accéder seul au Divin. Étant l'héritier du Message, l'homme juste peut atteindre et réaliser l'état d'homme universel (al-insâne al-kâmil), l'homme parfait », trouvant son aboutissement et son parachèvement dans l'exemple mohammadien.
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faqir a écrit:
Assalam alaikoum
Je crois que ma phrase que je rappelle ici :
" Le Tawhîd ne peut être assimilé à un simple dogme, avec toute son importance (du dogme), à une simple croyance, alors que c'est essentiellement un vécu, un état d'être. "
est claire, sauf pour celui qui ne peut ou plutôt ne veut pas comprendre.
Le dogme ayant toute son importance, ayant sa place, toutefois, en plus du dogme, le Tawhid c'est essentiellement un vécu, un état d'être. Tel a dit soeur reine du désert, les choses ne peuvent être mises sur le même plan. Vivre le Tawhid sur un plan strictement dogmatique n'est pas pareil que de le vivre comme un vécu, comme un état d'être, et comme je l'avais dit dans un autre message, on peut avoir la croyance sans pour autant vivre la foi. La foi c'est quelque chose de plus subtil et de plus profond.
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faqir a écrit:
Assalam alaikoum
Il n'y a pas de tawhîd sans croyance, c'est une évidence, et aucun musulman ne peut dire le contraire, croire en le Dieu unique, en Ses anges, en Ses prophètes, en Ses livres, en le jour de la résurrection, en le destin, cependant, on ne peut dire que la croyance c'est tout le tawhîd ; le tawhîd est beaucoup plus large, et vouloir le résumer, l'assimiler à une simple croyance relève d'un esprit normatif qui veut mettre tout selon un ordre préétabli, avoir le contrôle sur tout, même sur la croyance et la pensée des gens.
Quand le Prophète décrit l'ihsâne de cette manière :
« adore Dieu comme si tu Le vois, et si tu ne Le vois pas, sache que Lui te voit »
Ici il ne s'agit pas d'une simple croyance générale, en Dieu, commune pour tout le monde, mais d'un état particulier : « comme si tu Le vois », il ne s'agit pas seulement de croire, mais de voir.
Et quand il est dit dans le Coran :
« Là où vous vous tournez est la Face de Dieu »
Là il s'agit d'un état de conscience particulier par lequel il nous est possible de ressentir, par l'expérience, par le vécu, partout et à n'importe quel moment, la présence de cette Réalité absolue, imprimant toute chose.
L’Unicité est une réalité, est un vécu, est un état, pour celui qui le réalise, imprégnant l'être, c'est un état d'être.
On peut dire par là qu'il y a la croyance et il y a le vécu de la croyance, vécu n'ayant pas de limite, variant d'un individu à un autre, d'un état à un autre.
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faqir a écrit:
on ne peut dire que la croyance c'est tout le tawhîd ; le tawhîd est beaucoup plus large,
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faqir a écrit:
et vouloir le résumer, l'assimiler à une simple croyance relève d'un esprit normatif qui veut mettre tout selon un ordre préétabli, avoir le contrôle sur tout, même sur la croyance et la pensée des gens.[/color]
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reine du désert a écrit:
le messager (s) d'allah a dit qu'une partie de ma oumma restera sur la vérité jusqu'au jour du jugement
et dans un autre hadith les gens du maghreb seront sur la vérité...
et dans un autre hadith les descendants de FATIMA migreront au maghreb...
ce maghreb qui les salafiste refuse, et qui dépasse les autres en matières de science et je sais ce que je dis
le maghreb a été le berceau du vrai islam, car les bédoins d'arabie ont massacré ahl l bayt et meme les sahaba
le maghreb leurs a ouvert les bras
ce maghreb qui dérange tant et dont certains véhiculent sur lui et sur awliyaa allah qu'on adore par des rumeurs , alors que ce n'est pas le cas
ce maghreb qui est COMME YOUSSEF dans l'histoire avec ses frères, qui est plus beau, plus intelligent
ce maghreb c'est lui qui fermera le gueule des frères d'arabie, des méchants frères
je le donne comme métaphore, faqir me comprendra, les salafistes trouveront toujours à dire
Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum
Comme tu dis ma sœur, et malgré tout, il y aura toujours ceux qui seront porteurs de cette clairvoyance, de cette connaissance, de cet espoir, et comme j'avais dit dans un autre message, malgré tous les efforts, toutes les spéculations philosophiques et autres arguties, on n'a jamais pu extirper du cœur de l'homme la soif du Divin, tant elle est inscrite au plus profond de lui-même.
Cette connaissance n'est pas qu'extérieure mais intérieure, c'est une connaissance liée à un vécu, à un état d'être, à une réalité, car on peut cumuler le savoir sans pour autant réaliser la connaissance.
C'est en sens qu'on peut comprendre la symbolique de l'histoire de Moïse, avec son bâton. Celui-ci, lui étant légué de la part de Shu'aïb, symbolisant tout le savoir reçu, tout l'acquis sur lequel on s'appuie pour s'élever, éclairer et convaincre. Il s'agit de se défaire de cet acquis culturel de l'ego et s'ouvrir à l'universel. La transformation en serpent rampant du bâton, une fois jeté, est signification de la vivification par la grâce de Dieu de cette connaissance, une fois vidée de l'acquis, devenant active.
C'est une question plus de qualité que de quantité, et de cette connaissance de qualité que les premiers musulmans étaient concernés, quand l'islam était encore vivant, frais dans les cœurs, et c'est cette vivacité, cette fraîcheur qu'il est question de conserver.
On peut comparer l'islam, et le tawhîd, à un arbre donnant continuellement son fruit, tel c'est illustré dans ces versets :
« N’as-tu pas vu comment Allah propose en parabole une bonne parole pareille à un bel arbre dont la racine est ferme et la ramure s’élançant dans le ciel ? Il donne à tout instant ses fruits, par la grâce de son Seigneur. Allah propose des paraboles à l’intention des gens afin qu’ils s’exhortent. »
On peut se contenter du fruit tenu en conserve, mais c'est du fruit frais dont il est question. Il ne s'agit pas de conserver le fruit, mais l'arbre, donnant le fruit, conserver l'arbre du Tawhîd, vivant en nous.
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faqir a écrit:
Assalam alaikoum
L'unique Adoré c'est Dieu, qu'Il soit glorifié, sans associé, et tout musulman ne consacre son adoration que pour Dieu, aussi parler de shirk dans ce sens est un non sens. En fait celui qui accuse un musulman de shirk, et donc de koufr, tombe lui-même dans l’embarras de son accusation. Le premier sens de musulman, comme vient dans le hadith, c'est de ne pas nuire, par la langue comme par la main, aux musulmans, aussi celui qui accuse un musulman, et il n'y a pas d'accusation plus grave que l'accusation de shirk et de koufr, ne fait que s'accuser lui-même, il ne fait que se dénigrer lui-même.