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a écrit:
, sans autre voile qu'un manteau déchiré et une épaisse chevelure, d'où s'élevaient, quand le vent soufflait, des touffes compactes et feutrées, qui depuis longtemps n'avait été ni parfumée ni purgée de vermine, enduite d'une crasse solide sur laquelle une année entière avait passé depuis le dernier lavage !
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Rastapopûlos II a écrit:
مَتَى يَا عُرَيْبَ الْحَيٍّ عَيْنِي تَرَاكُمُ = وَأَسْمَعُ مِنْ تِلْكَ الدِّيَارِ نِدَاكُمُ
وَيَجْمَعُنَا الدَّهْرُ الَّذِي حَالَ بَيْنَنَا = وَيَحْظَى بِكُمْ قَلْبِي وَعَيْنِي تَرَاكُمُ
أَمُرُّ عَلَى الأَبْوَابِ مِنْ غَيْرِ حَاجَةٍ = لَعَلِّي أَرَاكُمْ أَوْ أَرَى مَنْ يَرَاكُمُ
سَقَانِي الْهَوَى كَأْسًا مِنَ الْحُبِّ صَافِيًا = فَيَالَيْتَهُ لَمَّا سَقَانِي سَقَاكُمُ
فَيَالَيْتَ قَاضِيَ الْحُبِّ يَحْكُمُ بَيْنَنَا = وَدَاعِيَ الْهَوَى لَمَّا دَعَانِي دَعَاكُمُ
أَنَا عَبْدُكُمُ بَلْ عَبْدُ عَبْدٍ لِعَبْدِكُمْ = وَمَمْلُوكُمْ مِنْ بَيْعِكُمْ وَشِرَاكُمُ
كَتَبْتُ لَكُمْ نَفْسِي وَمَا مَلَكَتْ يَدِي = وَإِنْ قََلَّتِ الأَمْوَالُ رُوحِي فِدَاكُمُ
لِسَانِي بِمَجْدِكُمْ وَقَلْبِي بِحُبِّكُمْ = وَمَا نَظَرَتْ عَيْنِي مَلِيحاً سِوَاكُمُ
وَمَا شَرَّفَ الأَكْوَانَ إِلاَّ جَمَالُكُمْ = وَمَا يَقْصِدُ العُشَّاقُ إِلاَّ سَنَاكُمُ
وَإِنْ قِيلَ لِي مَاذَا عَلَى اللهِ تَشْتَهِي = أَقُولُ رِضَى الرَّحْمَنِ ثُمَّ رِضَاكُمُ
وَلِي مُقْلَةٌ بِالدَّمْعِ تَجْرِي صَبِيبَةً = حَرَامٌ عَلَيْهَا النَّوْمُ حَتَّى تَرَاكُمُ
خُذُونِي عِظَاماً مُحْمَلاً أَيْنَ سِرْتُمْ = وَحَيْثُ حَلَلْتُمْ فَادْفِنُونِي حِذَاكُمُ
وَدُورُوا عَلَى قَبْرِي بِطَرْفِ نِعَالِكُمْ = فََتَحْيَا عِظَامِي حَيْثُ أَصْغَى نِدَاكُمُ
وَقُولُوا رَعَاكَ اللهُ يَا مَيِّتَ الهَوَى = وَأَسْكَنَكَ الفِرْدَوْسَ قُرْبَ حِمَاكُمُ
salam aalikom
aurai tu la gentilesse de le traduire ?
baraka ALLAH ou fik
Sans le contexte le plus beau poème de cette discussion...
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Rastapopûlos II a écrit:
J'ai lu toute la traduction...C'est comme une épopée...Moi ce Shanfara, il me fait peur...Mais c'est un vrai.
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a écrit:
, sans autre voile qu'un manteau déchiré et une épaisse chevelure, d'où s'élevaient, quand le vent soufflait, des touffes compactes et feutrées, qui depuis longtemps n'avait été ni parfumée ni purgée de vermine, enduite d'une crasse solide sur laquelle une année entière avait passé depuis le dernier lavage !
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a écrit:
« On distingue deux espèces de kata : l’une se nomme codri, et l'autre djouni. Le codri est d'un gris cendré, a le dos et le ventre mouchetés de noir et de blanc, le cou jaune et la queue courte ; il est plus menu que le djouni. Le djouni a les barbes internes des ailes et les pennes primaires noires ; il a la gorge blanche, ornée de deux colliers, l'un jaune et l’autre noir ; son dos est d'un gris cendré, moucheté, mêlé d'un peu de jaune. On appelle cette espèce djouni, parce que sa voix ne rend pas un son clair et sonore, mais qu'elle fait entendre seulement une sorte de gargouillement dans le gosier. Le codri, au contraire, fait entendre très distinctement son nom kata : c'est pour cela qu'on le donne comme le modèle de la véracité, et qu'on dit en proverbe, plus véridique que, le kata. Le kata ne pond jamais qu'un nombre impair d'œufs, lorsque ces oiseaux cherchent de l’eau, ils s'élèvent de leurs gîtes par troupes, et non séparément, au lever de l'aurore, et parcourait un espace, de sept journées, avant le lever du soleil ; alors ils s’abattent près d'une citerne, et se désaltèrent une première fois ; …. après cela, ils demeurent à s'amuser environ deux ou trois heures autour de la citerne puis ils retournent boire une seconde fois. On attribue au kata une adresse singulière pour diriger son vol, et les Arabes même ont, à ce sujet, un proverbe qui est pris de cet oiseau. La raison de cela est que ces oiseaux, dit-on, déposent leurs œufs dans les déserts, et vont à une très grande distance, de nuit comme de jour, chercher de l’eau pour désaltérer leurs petits: par la nuit la plus obscure, ils reviennent, apportant de l'eau dans leurs jabots, et quand ils sont aux environs du lieu où sont leurs petits, ils font leur cri accoutumé (kata). Jamais ils ne se trompent, quoiqu'ils n'aient, pour se guider, ni monticule, ni arbre, ni aucun signe ou indice. Abou-Ziad Kélabi dit que les katas vont chercher l'eau à vingt journées de distance, plus ou moins ; qu'ils partent de leurs gîtes à la première pointe de l'aurore, et qu'ils arrivent à la citerne à l'heure où le soleil commence à être déjà un peu élevé sur l'horizon ; ceux qui ne vont chercher l'eau qu'à dix journées d'éloignement, ne partent qu'au moment où le soleil paraît sur l'horizon. Une des qualités qu'on attribue aux katas, c'est d'avoir une démarche agréable, parce qu'ils font de petits pas. Les Arabes comparent la démarche des femmes bien faites à celle du kata. On dit aussi que le kata ne dort point durant la «nuit.»
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Emma peel a écrit:
ça fait plaisir ! il est encore là mon post !
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검은 숲 a écrit:
لا أنام لأحلم، بل أنام لأنساك
محمود درويش
لا أَنام لأحلم قالت لَه
بل أَنام لأنساكَ. ما أطيب النوم وحدي
بلا صَخَب في الحرير، اَبتعدْ لأراكَ
وحيدا هناك، تفكٌِر بي حين أَنساكَ/
لا شيء يوجعني في غيابكَ
لا الليل يخمش صدري ولاشفتاكَ...
أنام علي جسدي كاملا كاملا
لا شريك له،
لا يداك تشقَّان ثوبي، ولا قدماكَ
تَدقَّان قلبي كبنْدقَة عندما تغلق الباب/
لاشيء ينقصني في غيابك:
نهدايَ لي. سرَّتي. نَمَشي. شامتي،
ويدايَ وساقايَ لي. كلّ ما فيَّ لي
ولك الصّوَر المشتهاة، فخذْها
لتؤنس منفاكَ، واَرفع رؤاك كَنَخْب
أخير. وقل إن أَردت: هَواكِ هلاك.
وأَمَّا أَنا، فسأصْغي إلي جسدي
بهدوء الطبيبة: لاشيء، لاشيء
يوجِعني في الغياب سوي عزْلَةِ الكون