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Naturalisation par décret : de l'envie à la réalité
d
10 novembre 2009 23:31
Bonsoir madingwa,
tout d'abord un grand merci pour toutes ces informations!!!
j'ai une question est ce que tu as des cas de personnes naturalisés par déclaration et qui se sont séparés avant le délais légal (12 mois)?
Quels sont les conséquences?
Merci d'avance.
M
12 novembre 2009 13:41
Citation
dior75 a écrit:
Bonsoir madingwa,
tout d'abord un grand merci pour toutes ces informations!!!
j'ai une question est ce que tu as des cas de personnes naturalisés par déclaration et qui se sont séparés avant le délais légal (12 mois)?
Quels sont les conséquences?
Merci d'avance.

Bonjour Dior,

Je vais te répondre franchement et ne le prends pas mal.
Je trouve, dans ta question, qu'il y a une incompatibilité entre le fait d'être naturalisé et le fait de se séparer avant le délai légal.
Je pense qu'il y a deux alternatives :
- Soit on est naturalisé et donc il n'y a plus de délai légal
- Soit on a un dossier en cours de traitement et donc le délai légal s'y applique de facto

Il t'appartient de m'éclairer.

S'il s'agit du second cas, je ne connais personne dans ce cas. Pour ce qui est des conséquences, là encore deux cas :
- Si tu as signalé ce changement à Reze, ton dossier fera l'objet d'une étude plus longue. La décision dépendra de la pertinence de cette séparation (est-ce qu'il y a des plaintes etc...)
- Si tu n'as pas signalé, tu t'exposes à un retrait de la nationalité car il pourrait^être admis que la nationalité a été obtenue par fraude ou par mensonge par omission.
l
12 novembre 2009 14:35
Je suppose qu'il fait allusion au cas d'acquisition de la nationalité française (par déclaration) en raison du mariage avec un(e) français(e).

Il est prévu que la nationalité par mariage peut être retirée s'il y'a cessation de vie commune dans le délai d'un an après l'enregistrement

Citation
Madingwa a écrit:
Citation
dior75 a écrit:
Bonsoir madingwa,
tout d'abord un grand merci pour toutes ces informations!!!
j'ai une question est ce que tu as des cas de personnes naturalisés par déclaration et qui se sont séparés avant le délais légal (12 mois)?
Quels sont les conséquences?
Merci d'avance.

Bonjour Dior,

Je vais te répondre franchement et ne le prends pas mal.
Je trouve, dans ta question, qu'il y a une incompatibilité entre le fait d'être naturalisé et le fait de se séparer avant le délai légal.
Je pense qu'il y a deux alternatives :
- Soit on est naturalisé et donc il n'y a plus de délai légal
- Soit on a un dossier en cours de traitement et donc le délai légal s'y applique de facto

Il t'appartient de m'éclairer.

S'il s'agit du second cas, je ne connais personne dans ce cas. Pour ce qui est des conséquences, là encore deux cas :
- Si tu as signalé ce changement à Reze, ton dossier fera l'objet d'une étude plus longue. La décision dépendra de la pertinence de cette séparation (est-ce qu'il y a des plaintes etc...)
- Si tu n'as pas signalé, tu t'exposes à un retrait de la nationalité car il pourrait^être admis que la nationalité a été obtenue par fraude ou par mensonge par omission.
d
12 novembre 2009 18:57
Allez, je vais aussi participer. A la question à quoi sert la nationalité, voici une réponse. En gras, mes préférés. Attention, il y a des pièges.

Droits et devoirs liés à la nationalité française


La nationalité française oblige :

- à se soumettre à toutes les dispositions du Code code civil français en matière de majorité, émancipation, mariage, testament, successions, etc. ;
- à relever de toutes les juridictions françaises en matière contentieuse, et à leurs règles de procédure ;
- à se faire recenser pour le service national, et à participer à l'appel de préparation à la défense.

La nationalité française permet :

- de bénéficier des services de tous les ministères français, et à l'étranger des services attachés aux représentations diplomatiques et aux consulats ;
- de ne pas pouvoir être extradé, expulsé, ni interdit du territoire français ;
- de ne pas voir son conjoint étranger expulsé ou interdit du territoire si le mariage date de plus de respectivement deux et trois ans et s'est accompagné d'une communauté de vie ;
- de pouvoir obtenir d'effectuer une peine en France lorsque la condamnation définitive a été prononcée par une juridiction étrangère ;
- de bénéficier de toutes les aides sociales et assistances prévues pour les Français, tels que :
/assistance judiciaire à l'étranger,
/ minima sociaux,
/ aide sociale à la famille,
/ allocation en tant que conjointe d'un salarié veuve, divorcée ou abandonnée,
/ allocation aux personnes âgées, aux adultes handicapés, allocation au logement ;
/ de percevoir une pension pour le décès d'un enfant militaire ou marin ;
/ d'être indemnisé lorsque l'on est victime de dommages résultant d'une infraction pour une affaire jugée en France ;
/ d'être indemnisé par le fond de solidarité national si l'on est victime d'un d'attentat;
- saisir la commission de surendettement ;
- faire appliquer la loi française lorsque l'on est victime à l'étranger d'un crime ou délit puni par le code pénal français ;
-de bénéficier des services de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger;
- de s'assurer volontairement contre la maladie et la vieillesse (Caisse des Français de l'étranger)
- d'être électeur, et éligible aux emplois et aux services publics, y compris les emplois dans la fonction publique ;
- être appelé à faire son service militaire ou son service national ;
- participer à un tribunal militaire (magistrat, greffier, huissier de justice) ;
- être assesseur dans un tribunal ;
- être assesseur d'un tribunal du contentieux de l'incapacité, de la Cour nationale de l'incapacité et de la tarification de l'assurance des accidents du travail de la Sécurité sociale ;
- participer à une commission départementale de conciliation des impôts,
- avoir le droit de vote et être éligible aux élections prud'homales, être membre de la commission nationale de la négociation collective (conventions collectives du travail), d'une commission de conciliation, être médiateur,
- faire partie d'une chambre disciplinaire de l'Ordre des médecins, ou d'une chambre disciplinaire d'un conseil des professions paramédicales,
- être employé communal, toutefois, depuis le traité de Maastricht, les droits garantis aux citoyens de l'Union incluent la liberté de circuler et de résidence à travers l’Union et le droit de demander du travail à n'importe quel poste (y compris fonctionnaire national à l'exception de postes sensibles tels que militaires),
- avoir le droit de vote et être éligible à toutes les élections locales et nationales (les conseillers municipaux élus étrangers ne peuvent pas participer aux élections sénatoriales, et ne peuvent pas être élus maire ou adjoint du maire),
- jouir des biens communaux,
- être habilité à mettre en œuvre un système de surveillance à distance de personnes assujetties à la surveillance électronique,
- être président d'une université française,
- être titulaire d'une licence IV de débit de boissons
- être tuteur d'une personne sous tutelle (gestion des biens et revenus d'un mineur ou d'un majeur non capable),
- être lieutenant de louveterie (chasse),
- être personnel navigant professionnel de l'aéronautique civile (sauf dérogation).



Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/11/09 19:10 par dayrfihabatal.
d
12 novembre 2009 18:59
La citoyenneté européenne ou la nationalité d'un pays ayant des accords spécifiques avec la France ou l'UE est requise pour :

- exercer la profession de médecin, de chirurgien-dentiste, de sage-femme, de vétérinaire ou de pharmacien (sauf dérogation)
- tenir un débit de boissons alcoolisées (bar)
- être courtier d'assurance
- être inscrit sur la liste des conseils en propriété industrielle
- bénéficier d'une concessions et cessions pour l'aménagement et la mise en valeur agricole des terres domaniales
- avoir le droit de vote et être éligible aux élections communales
- diriger ou gérer une entreprise ou une régie de pompes funèbres - être directeur d'un office de tourisme de station classé- être membre d'un tribunal paritaire de baux ruraux
- être administrateur d'une société coopérative agricole ou mandataire d'une telle société au conseil d'administration d'une union de coopératives
- être représentant des salariés au conseil d'administration d'un port autonome
- sous réserve d'agrément par le représentant de l'État et le procureur de la République, exercer des contrôles visuels de bagages à main, palpations de sécurité de personnes consentantes, fouilles de navires ou d'aérogares sous la responsabilité d'un officier de police judiciaire (agents de sécurité)

Un certain nombre de droits s'appliquent aux étrangers qui satisfont aux dispositions des lois et règlements relatifs à la situation et à la police des étrangers (par exemple les aides personnalisées au logement).

Source : Wikipedia



Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/11/09 19:12 par dayrfihabatal.
d
12 novembre 2009 22:37
Bonsoir à tous,

merci tt d'abord d'avoir pris le tps pr me répondre, en fait g eu une amie qui souhaite divorcer mais elle a récemment eu sa naturalisation par déclaration et je voulais savoir si elle ne risquait pas gros en partant alors qu'elle n'a pas respecté les 12mois?

Je souhaiterai lire des parcours similaires.

Merci
M
13 novembre 2009 09:27
Bonjour,

Quelques définitions générales aujourd'hui...


A/ Qu'est-ce que la Nationalité ?

- La nationalité est ce qui vous rattache à un Etat.
- La possession de la nationalité française a des conséquences juridiques importantes, car elle entraîne des obligations tel le service national par exemple et confère des droits civiques (droits politiques, droit d’accès à la fonction publique etc..). Quelques autres exemples ont été donnés par Day plus haut....
- Deux principes généraux déterminent traditionnellement l’acquisition de la nationalité :
* le droit du sang, qui permet l’acquisition de la nationalité par la filiation. L’individu acquiert la nationalité de ses parents.
* le droit du sol, l’acquisition de la nationalité par la naissance (et la résidence dans certains cas) sur le territoire de l’Etat concerné. L’individu obtient la nationalité française en raison de sa naissance sur le sol français.

Le droit français de la nationalité combine ces deux principes de manière variable selon les époques.

B/ Qu'est-ce que la francisation du nom et/ou du prénom ?

- Elle consiste en la traduction du nom et des prénoms en français et non pas en un changement de nom.
- Elle doit être faite au moment de la manifestation de volonté ou de la demande de naturalisation.
- Elle est recueillie dans un acte séparé qui est transmis au ministère de l'Immigration (chargé des naturalisations).

Le ministère publiera par la suite un décret au Journal Officiel faisant état du changement de votre nom et/ou prénom.

C/ Quels effets sur la nationalité d'origine ?

L’acquisition de la nationalité française n’a pas d’effets sur la nationalité d’origine. Vous pouvez donc posséder une double nationalité. Vous serez français au regard des autorités françaises même si votre état d’origine continue de vous considérer comme son ressortissant.
Cependant, pour les ressortissant de certains pays, l’acquisition d’autre autre nationalité a pour conséquence la perte de la nationalité d’origine.

D/ Qu'est-ce que la Naturalisation ? Qu'est-ce que la réintégration ?

La naturalisation consiste en l’octroi de la nationalité française par le gouvernement français. Dans ce cas, l’étranger n’a aucun droit à l’acquisition de la nationalité française, il sollicite simplement du gouvernement la faveur de devenir français, en se prévalant d’un certain temps de résidence en France.

La réintégration suppose que dans le passé la personne ait eut la nationalité française. Il s’agit d’une décision discrétionnaire du gouvernement.

E/ La santé

Votre état de santé peut aussi être pris en considération lors de l’examen de votre demande. Cependant, il ne constitue pas une condition de recevabilité de votre demande.

On peut se poser une question : Peut-on exiger que vous pratiquiez un test de séropositivité ?
La réponse c'est : Non, on ne peut obligé personne à subir ce test, ce serait illégal. En revanche, dans le cadre de la phase d’instruction de votre dossier, on peut vous demander un examen médical qui sera effectué par un médecin figurant sur la liste établie par la préfecture.

F/ Que se passe-t-il si votre demande est acceptée ?


L'administration doit répondre dans un délai de dix-huit mois à compter de la délivrance du récépissé de dépôt (ou douze mois selon les cas).
Si votre demande reçoit une réponse favorable, un décret de naturalisation ou de réintégration est publié au journal Officiel. Le cas échéant, il mentionne les noms des enfants concernés et prend effet au jour de sa signature.
Le ministre par l’intermédiaire du préfet vous informe en vous adressant une invitation à la cérémonie d'accueil à la citoyennété française, cérémonie pendant laquelle vous sera remise, entre autres, une ampliation de votre décret, c’est-à-dire la copie du décret et les actes d’états civil français constitués par le ministère des affaires étrangères si vous êtes né à l’étranger.


G/ Peut-on vous refuser la nationalité française ?


Oui, votre demande peut être déclarée irrecevable, être rejetée ou ajournée.

Votre demande est irrecevable : Si l’administration estime que les conditions légales ne sont pas remplies. (empêchements, âge, résidence, assimilation).

Votre demande est ajournée : L’administration peut en effet assortir sa décision de délais ou de conditions. A l’issue de ce délai ou si les conditions requises sont remplies, vous pouvez représenter une nouvelle demande.

Votre demande est rejetée : L’administration refuse de vous accorder la nationalité française purement et simplement.

L’administration dans ces deux derniers cas a un pouvoir discrétionnaire, c’est-à-dire que même si votre demande satisfait les conditions de recevabilité, elle peut décider de l’ajourner ou de la rejeter pour des motifs d’opportunité.

L’administration est obligée de motiver sa décision de rejet ou d’ajournement
M
13 novembre 2009 09:34
Dans la suite des définitions, Dior, tu trouveras la réponse qu'Iverlaine t'a déjà donnée par ailleurs.

H/ Quels sont les documents qui permettent d'établir la nationalité française ?


- Le certificat de nationalité : C’est le juge d’instance dans le ressort duquel vous avez votre domicile qui est compétent pour délivrer un certificat de nationalité.
Vous devrez produire des documents qui permettent d’établir que vous avez la nationalité française. Le certificat de nationalité doit indiquer le texte en vertu duquel vous avez la qualité de français.
C’est un document très important, car il fait présumer que vous êtes français. L’intérêt est que si l’administration conteste que vous ayez la nationalité française, elle devra le prouver.

H.1/ Peut-on vous retirer un certificat de nationalité ?
Non, même si l’administration vous le demande. On ne pourra vous le retirer que s’il a été obtenu par fraude.

H.2/ Peut-on vous refuser la délivrance d’un certificat de nationalité ?
Oui, le juge peut vous refuser de délivrer le certificat. Dans ce cas, vous pouvez saisir le Ministre de la justice au moyen d’un recours hiérarchique qui appréciera s’il y a lieu de procéder à la délivrance.

- La carte nationale d'identité : Elle tient lieu de certificat de nationalité dans les procédures courantes. Sa délivrance est subordonnée à la vérification de la qualité de français.

Où obtenir une carte nationale d’identité ?
Vous pouvez l’obtenir auprès de votre mairie.

I/ Peut-on retirer la nationalité par mariage ou le décret de naturalisation ou de réintégration ?


La nationalité par mariage peut être retirée en cas de cessation de la vie commune dans un délai d'un an après l'enregistrement.

Pour les décrets, le gouvernement peut les retirer après avis conforme du Conseil d’état.

Quels sont les cas ?
- si vous avez obtenu le décret alors que toutes les conditions exigées n’étaient pas remplies. Le retrait peut se faire dans l’année qui suit sa publication au Journal Officiel.
- si vous avez obtenu le décret par mensonge ou par fraude. Le retrait peut se faire dans un délai de deux ans à partir de la découverte du mensonge ou de la fraude. C'est la date de la signature du décret qui compte et non celle de sa notification à l'intéressé ou sa publication au journal officiel. La plupart des décisions de retrait pour mensonge sont liées à l'omission d'un mariage ou d'enfants, éléments qui peuvent être portés à la connaissance de l'administration longtemps après (CE, 28/7/2000, n°191757 TSIDJO KAMMANG, n°191757).
M
13 novembre 2009 09:55
Quel lien y a-t-il entre le numéero de décret et le site internet du Journal Officiel ?


Le Journal Officiel est publié tous les jours (sauf le lundi) entre 1h et 3h du matin.

- Le numéro du décret est un numéro allant de 1 à xx. Il s'incrémente d'une unité à chque sortie de décret. Ce numéro n'est consultable que via une édition papier disponible en mairie ou au service documentation du Journal Officiel.
- La date du décret est la date à laquelle le Ministre de l'Immigration et le Premier Ministre ont signé le décret. Elle est consultable sur le site internet du Journal Officiel.
- Le numéro de JO est le numéro de la publication du Journal Officiel. Il contient le numéro de décret que j'ai décris ci-dessus. Il est consultable sur le site internet du Journal Officiel.
- La date de parution est la date à partir de laquelle l'édition papier du Journl Officiel est disponible. Elle est consultable sur le site internet du Journal Officiel.

Ce qui est important pour nous c'est le numéro de décret et sa date de parution.
M
13 novembre 2009 18:22
Un ami, forumiste, m'a apporté le complement suivant suite à la réponse que j'ai donné il y a quelques jours. Etant spécialiste et rompu aux procédures pénales, voici, pour résumer, ce qu'il m'a dit

Lorsqu'un demandeur à la nationalité a fait l'objet d'une plainte au pénal auprès du procureur de la république, le fait que la victime retire sa plainte n'enlève rien au comportement répréhensible et délictueux de l'auteur présumé des faits reprochés. Même si aucune procédure n'a été engagée suite au retrait de cette plainte,il n'en demeure pas moins qu'elle reste inscrite dans le registre de la police ou de la gendarmerie.

Pour information et pour établir un parallèle avec ce qui précède,il faut savoir que l'autorité judiciaire a pour obligation de transmettre à l'administration fiscale tout fait d'escroquerie et d'abus de confiance qu'elle instruit même si cette information judiciaire se termine par un non lieu.



Citation
Madingwa a écrit:
Bonjour life2,

Merci de vous être adressé à moi.
Le recours gracieux peut être effectué en cas de décision défavorable. Afin que Reze vous accorde un avis favorable, il vous appartient de démontrer que le motif d'ajournement n'est pas/plus valable.
Je vous conseille de rechercher la preuve qui démontre que la plainte a été retirée et qu'elle a été annulée auprès du commissariat. Au besoin, Votre concubine pourrait écrire à Reze en vous innocentant.
Cette lettre + les autres élements seront les pièces jointes de votre recours dont j'ai posté un exemplaire à adapter selon son cas.

En espérant vous avoir répondu.

Citation
life2 a écrit:
Bonjour,monsieur Madingua

je viens de recevoir une notification d'ajournement de 2ans pour la raison suivante vous avez été fait l'objet d'une procédure pour violences et menace à concubine en 2003.plainte porté par ma concubine par jalousie. plainte aussitôt retiré puis annuler aucune procédure

Que pensez vous à quel recours dois-je me référé pour avoir plus de chance?

Que dois-je écrire dans mon recours

Quel document fournir pour les fait qui me sont répprocher comment prouver que c'était de mensonge de ma concubine elle et réputé pour le dépôt de plainte envers ses conjoint tres jalouse Merci pour vos conseils ps/pourriez vous me passée votre adresse émail?
W
16 novembre 2009 13:38
Bonjour

Madingwa,

Je me permets de vous demander conseils sur mon cas ..

Je suis titulaire d'un titre de séjour SALARIE qui expire le 11 Janvier 2009

j'avais deposé un dossier de nat, obtenu un AF au mois d'Aout et mon décret paru au JO (N°51) du 15 novembre

La question que je me pose est la suivante :

dois-je renouveler mon titre de séjour qui arrive a expiration très bientôt ou je peux aller à la pref et essayer de faire valoir cette echeance proche pour demander mes "papiers officiels" (ampliation ...)

Merci d'avance.
M
16 novembre 2009 14:19
Citation
Wally a écrit:
Bonjour

Madingwa,

Je me permets de vous demander conseils sur mon cas ..

Je suis titulaire d'un titre de séjour SALARIE qui expire le 11 Janvier 2009

j'avais deposé un dossier de nat, obtenu un AF au mois d'Aout et mon décret paru au JO (N°51) du 15 novembre

La question que je me pose est la suivante :

dois-je renouveler mon titre de séjour qui arrive a expiration très bientôt ou je peux aller à la pref et essayer de faire valoir cette echeance proche pour demander mes "papiers officiels" (ampliation ...)

Merci d'avance.

Bonjour Wally,

Dans l'un (renouvellement TS) ou l'autre (demander le livret d'accueil) des cas, tu devras te rendre à la préfecture.
Tu pourrais faire valoir l'argument de la publication du décret pour obtenir ton livret. Cependant, il n'est pas certain que ton livret ait déjà été transmis à la préfecture, ton décret datant seulement d'hier.
Je te recommade donc de te rendre à la Préfecture dans 1 mois (pour le livret).
W
16 novembre 2009 14:38
OK Madingwa,

en fait pour le renouvellement du TS Salarié , c'est par voie postale .. je n'ai pas besoin d'y aller pour deposer le dossier..

Pour plus de précaution, je pense que je vais envoyer le dossier par la poste, et comme t'as dis je me rendrai à la pref dans un mois pour voir ce qu'il en est..

Merci du conseil
M
16 novembre 2009 14:44
Bonjour,

Des forumistes ont vu leur demande de nationalité déclaré irrecevable en raison du non respect de la condition de stage. Voici ce que dit la Circulaire interministérielle DPM/N3/DLPAJ/DAPAF no 2006-446 du 10 octobre 2006 sur la mise en oeuvre des dispositions de la loi no 2006-911 du 24 juillet 2006 relative à l’immigration et à l’intégration concernant la procédure de naturalisation

A. - L’ARTICLE 82 DE LA LOI MODIFIE L’ARTICLE 21-19 DU CODE CIVIL (CONDITIONS DE STAGE)
L’article 82 de la loi dispose que « les 1o, 2o et 5o de l’article 21-19 du code civil sont abrogés ».
Sous réserve des dispositions prévues aux articles :
- 21-18 (réductions de stage) ;
- 21-19-4o (exemption de stage pour services militaires) ;
- 21-19-6o (exemption de stage pour services exceptionnels rendus à la France) ;
- 21-19-7o (exemption de stage pour les réfugiés) ;
- 21-20 (exemption de stage pour les personnes appartenant à l’entité culturelle et linguistique française) ;
- et 24-1 (exemption de stage pour les réintégrations) du code civil.
Doivent désormais justifier d’une résidence habituelle en France de cinq ans, au titre de l’article 21-17 :
- l’enfant mineur resté étranger bien que l’un de ses parents ait acquis la nationalité française ;
- le conjoint et l’enfant majeur d’une personne qui acquiert ou a acquis la nationalité française ;
- le ressortissant ou l’ancien ressortissant des territoires et Etats sur lesquels la France a exercé soit la souveraineté, soit un protectorat, un mandat ou une tutelle.
Figurent dans le post suivant la liste des pays dont les ressortissants dont le français est l'une des langues officielles.
Il convient de noter que la dispense de stage prévue par l’article 21-20 du code civil ne s’applique que si le postulant satisfait aux conditions cumulatives suivantes :
- 1. Il est le ressortissant d’un territoire ou Etat dont la langue officielle ou l’une des langues officielles est le français (voir liste en annexe 1) et ;
- 2. Il justifie de l’une des deux conditions suivantes : il a le français pour langue maternelle ou il apporte la preuve de sa scolarisation minimale de cinq années dans un établissement enseignant en langue française.



B. - L’ARTICLE 84 DE LA LOI MODIFIE L’ARTICLE 21-25-1 DU CODE CIVIL (DÉLAI DE RÉPONSE DE L’AUTORITÉ PUBLIQUE À UNE DEMANDE DE NATURALISATION)
Le nouvel article 21-25-1 du code civil prévoit notamment que le délai de dix-huit mois dans lequel la réponse de l’autorité publique à une demande d’acquisition de la nationalité française par naturalisation doit intervenir, est réduit à douze mois lorsque le postulant justifie avoir en France sa résidence habituelle depuis une période d’au moins dix ans..

Les deux délais (dix-huit et douze mois) peuvent être prolongés une fois, par décision motivée, pour une période de trois mois.
M
16 novembre 2009 14:48
LISTE DES TERRITOIRES OU ÉTATS DONT LE FRANÇAIS EST LA OU L’UNE DES LANGUES OFFICIELLES

Article 21-20 du code civil : « peut être naturalisée sans condition de stage la personne qui appartient à l’entité culturelle et linguistique française, lorsqu’elle est ressortissante des territoires ou Etats dont la langue officielle ou l’une des langues officielles est le français, soit lorsque le français est sa langue maternelle, soit lorsqu’elle justifie d’une scolarisation minimale de cinq années dans un établissement enseignant en langue française ».
La dispense de stage prévue par cet article ne s’applique que si le postulant satisfait aux deux conditions cumulatives suivantes :
1. Il est ressortissant d’un territoire ou Etat dont la langue officielle ou l’une des langues officielles est le français,
et
2. Il justifie de l’une des deux conditions suivantes : il a le français pour langue maternelle ou il apporte la preuve de sa scolarisation minimale de cinq années dans un établissement enseignant en langue française.

Belgique :
Nom du pays : Royaume de Belgique.
3 langues officielles : français, néerlandais, allemand.
Bénin :
Nom du pays : République du Bénin.
Français seule langue officielle.
Burkina Faso :
Nom du pays : Burkina Faso.
Français seule langue officielle.
Burundi :
Nom du pays : République du Burundi.
2 langues officielles : kirundi, français.
Cameroun :
Nom du pays : République du Cameroun.
2 langues officielles : français, anglais.
Canada :
Nom du pays : Canada.
2 langues officielles : français, anglais.
Centrafrique :
Nom du pays : République centrafricaine.
2 langues officielles : sango, français.
Comores :
Nom du pays : Union des Comores.
2 langues officielles : français, arabe.
Congo (Congo-Brazzaville) :
Nom du pays : République du Congo.
Français seule langue officielle.
Congo (Congo-Kinshasa, ex-Zaïre) :
Nom du pays : République démocratique du Congo.
Français seule langue officielle.
Côte d’Ivoire :
Nom du pays : République de Côte d’Ivoire.
Français seule langue officielle.
Djibouti :
Nom du pays : République de Djibouti.
2 langues officielles : français, arabe.
Gabon :
Nom du pays : République gabonaise.
Français seule langue officielle.
Guinée :
Nom du pays : République de Guinée.
Français seule langue officielle.
Guinée équatoriale :
Nom du pays : République de Guinée équatoriale.
2 langues officielles : espagnol, français.
Haïti :
Nom du pays : République d’Haïti.
2 langues officielles : français, créole (depuis 1987).
Luxembourg :
Nom du pays : Grand-Duché de Luxembourg.
2 langues officielles : français, allemand.
Madagascar :
Nom du pays : République de Madagascar.
2 langues officielles : français, malgache.
Mali :
Nom du pays : République du Mali.
Français seule langue officielle.
Monaco :
Nom du pays : Principauté de Monaco.
Français seule langue officielle.
Niger :
Nom du pays : République du Niger.
Français seule langue officielle.
Rwanda :
Nom du pays : République rwandaise.
3 langues officielles : kinyarwanda, anglais, français.
Sénégal :
Nom du pays : République du Sénégal.
Français seule langue officielle.
Seychelles :
Nom du pays : République des Seychelles.
3 langues officielles : créole, français, anglais.
Suisse :
Nom du pays : Confédération suisse.
3 langues officielles : français, allemand, italien.
Tchad :
Nom du pays : République du Tchad.
2 langues officielles : français, arabe.
Togo :
Nom du pays : République du Togo.
Français seule langue officielle.
Vanuatu :
Nom du pays : République de Vanuatu.
2 langues officielles : français, anglais
n
16 novembre 2009 21:38
bsoir à tous,


j'ai une préoccupation en ce moment, j'ai deposé mon dossier de naturalisation par decret ya 2 ans et j'ai eu un AF en debut du mois de nov, ce qui est une bonne nouvelle sauf qu'entre temps j'avais prevu me marier en decembre de cette année, mon problème est que mon futur epoux est etranger et travaille à l'etranger.
Nous souhaitons cependant faire le mariage en france; ma question est ce que si je me marie en decembre sans la parution de mon nom dans un decret, le MAE va t-il annuler mon dossier? ou dois je attendre le decret avant de me marier??
j'ai besoin de vos éclaircissements, experiences et avis...

N.B: mon futur epoux ne travaille pas dans son pays d'origine


naty72
AF le 5 nov
M
17 novembre 2009 14:07
Citation
naty72 a écrit:
bsoir à tous,


j'ai une préoccupation en ce moment, j'ai deposé mon dossier de naturalisation par decret ya 2 ans et j'ai eu un AF en debut du mois de nov, ce qui est une bonne nouvelle sauf qu'entre temps j'avais prevu me marier en decembre de cette année, mon problème est que mon futur epoux est etranger et travaille à l'etranger.
Nous souhaitons cependant faire le mariage en france; ma question est ce que si je me marie en decembre sans la parution de mon nom dans un decret, le MAE va t-il annuler mon dossier? ou dois je attendre le decret avant de me marier??
j'ai besoin de vos éclaircissements, experiences et avis...

N.B: mon futur epoux ne travaille pas dans son pays d'origine


naty72
AF le 5 nov

Bonjour naty72,

J'ai lu avec intérêt votre préoccupation.
Voici mon avis, qui ne reste qu'un avis.
Supposons que vous vous mariez en décembre 2009 alors que votre nom n'est pas publié dans un décret.

1. Vous devez le signaler à Reze car vous avez rempli une attestation au moment de votre demande de nationalité en préfecture indiquant que vous devriez signaler TOUT CHANGEMENT de votre situation.
2. Le MAE, au moment d'établir votre projet d'acte de naissance selon les normes françaises, ne le fera pas. Il renverra votre dossier à Reze pour une nouvelle étude. Reze vous ajournera alors pour 1 ou 2 ans en estimant que le centre de vos attaches se trouve à l'étranger. Pour réctiver votre dossier, il faudra que votre mari vous rejoigne en France par la biais du regroupement familial.

Mon conseil est le suivant :

Rien ne presse (à ma connaissance). Vous devriez envisager de vous marier après la publication de votre decrét de naturalisation. Je vous conseille, par ailleurs, de vous marier dans le lieu actuel de résidence de votre mari. Ce qui lui facilitera l'obtention d'un visa de conjoint de Français (ce qui est fondamentalement différent du regroupement familial).

Bon courage !
n
17 novembre 2009 21:32
bsoir Madingwa,


j'ai bien noté vos remarques, je precise que mon futur epoux n'a pas de souci pour le visa vu qu'il se deplace regulière, cependant je vais suivre votre conseil qui me semble réaliste.
Merci de m'avoir repondu.
M
20 novembre 2009 15:08
Bonjour à tous !

L'objet de message porte sur le thème de la cérémonie d'accueil dans la citoyenneté Française. Il faut savoir que la loi no 2006-911 du 24 juillet 2006, publiée au Journal officiel du 25 juillet 2006, introduit, dans son titre IV, des dispositions relatives à l’organisation des cérémonies d’accueil dans la citoyenneté française.
Ces cérémonies, qui étaient prévues par la circulaire du 26 février 1993 lorsqu’elles étaient présidées par les préfets ou les juges d’instance, et par le code civil (ancien article 21-14-2) lorsqu’elles étaient présidées par les maires en leur qualité d’officiers d’état civil, sont désormais régies par les articles 21-28 et 21-29 du code civil et leur organisation est obligatoire ;
Toutes les personnes acquérant la nationalité française, à l’exception de celles ayant souscrit une déclaration sur le fondement de l’article 21-13 du code civil (personne jouissant de la possession d’état de Français), doivent être conviées à une cérémonie d’accueil dans la citoyenneté française par le représentant de l’Etat dans le département ou outre-mer (à Paris, le préfet de police) ou par le maire, en sa qualité d’officier d’état civil, si le préfet répond favorablement à sa demande d’autorisation d’organiser la cérémonie.

Quatre points sont traités ici :
- les personnes invitées aux cérémonies ;
- les délais d’organisation des cérémonies ;
- les modalités d’organisation des cérémonies ;
- les relations avec les maires



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/11/09 17:54 par Madingwa.
M
20 novembre 2009 15:18
1. Les personnes invitées aux cérémonies

Doivent être invitées :
a) Les personnes ayant acquis la nationalité française :
Elles sont visées par l’article 21-28 du code civil qui énumère les différents modes d’acquisition :
- les personnes ayant souscrit une déclaration de nationalité à raison du mariage (art. 21-2 du code civil) ;
- les mineurs de 13 et 16 ans ayant souscrit une déclaration de nationalité en application de l’article 21-11 du code civil, et leurs représentants légaux ;
- les mineurs (adoptés, recueillis, confiés au service de l’aide sociale à l’enfance) ayant souscrit une déclaration de nationalité au titre de l’art. 21-12 du code civil ;
- les personnes ayant souscrit une déclaration de réintégration dans la nationalité française après l’avoir perdue par désuétude ou les conjoints survivants des personnes qui ont effectivement accompli des services militaires dans une unité de l’armée française ou combattu dans les armées françaises ou alliées en temps de guerre (art. 21-14 du code civil) ;
- les personnes naturalisées (art. 21-15 du code civil) ;
- les personnes réintégrées dans la nationalité française par décret (art. 24-1 du code civil) ;
- les personnes réintégrées dans la nationalité française par déclaration après avoir perdu cette nationalité à raison du mariage avec un étranger ou de l’acquisition par mesure individuelle d’une nationalité étrangère (art. 24-2 du code civil) ;
- les anciens membres du Parlement de la République, de l’Assemblée de l’Union française et du conseil économique, ainsi que leur conjoint, veuf ou veuve et leurs enfants, réintégrés dans la nationalité française par déclaration après avoir perdu cette nationalité et acquis une nationalité étrangère par l’effet d’une disposition générale (art. 32-4 du code civil) ;
- les personnes réintégrées après leur majorité dans la nationalité française, par déclaration, après avoir perdu cette nationalité pendant leur minorité en acquérant de plein droit la nationalité d’une partie contractante à la convention du Conseil de l’Europe sur la réduction des cas de pluralité de nationalités, au moment et par le fait de la naturalisation, de l’option ou de la réintégration de leurs père et mère ;
- les personnes ayant acquis de plein droit la nationalité française à leur majorité, en application de l’article 21-7 du code civil.

Modalités de recensement de ces personnes et de centralisation des informations par les préfectures :
- les greffiers en chef des tribunaux d’instance, ou de première instance le cas échéant, habilités à recueillir les déclarations de nationalité, transmettront mensuellement (à défaut d’autre accord) au représentant de l’Etat compétent dans le ressort du tribunal concerné, une liste normalisée de l’ensemble des déclarants du mois écoulé (hors les déclarants à raison du mariage et ceux ayant souscrit une déclaration sur le fondement de l’article 21-13 du code civil), mentionnant, par catégorie de déclaration, les nom, prénoms, sexe, date et lieu de naissance, adresse et date de souscription. Le garde des sceaux, ministre de la justice, a adressé des instructions en ce sens aux juridictions concernées dans la circulaire CIV/14/06 du 3 août 2006 ;
- la sous-direction de l'accès à la nationalité française adresse aux préfets de département et aux représentants de l’Etat outre-mer, comme elle le fait actuellement, la liste des personnes naturalisées et ayant acquis la nationalité française par déclaration à raison du mariage,

b) Les représentants de la société française :
- les invités mentionnés à l’article 21-28 du code civil, à savoir les députés et les sénateurs élus dans le département ou la collectivité ;
- les maires des communes de résidence des nouveaux Français s’ils ne manifestent pas le souhait d’organiser une cérémonie ;
- les autres invités, dont le choix est laissé à l'initiative des invités prioritaires.
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