Se fournir en armement ne fut pas des tâches les plus aisées pour l’armée de libération marocaine. En effet, ses cellules veillaient à tenir secrètes leurs actions, d’autant plus que ses membres tentaient d’obtenir le matériel nécessaire sans être soupçonnés de rouler pour les communistes et le bloc de l’Est.
Dans cette quatrième partie, nous revenons sur le début de la formation des cellules de l’Armée de libération dans le «Triangle de la mort», à Mermoucha ainsi que dans d’autres régions. Nous ferons aussi le point sur le rôle prépondérant de plusieurs personnalités dans ce processus dont Ali Boutaher Akdad et Abbas El Messaâdi.
À la fin des années 1940 et au début des années 1950, certains membres de la résistance étaient convaincus de l’échec de l’action politique. Face à la situation difficile de la résistance dans les villes, ils décident de transférer leurs opérations dans la campagne, notamment au nord du Maroc, et de lancer une nouvelle phase d’action armée, au grand dam de l’opposition des partis
Née au début des années 1950, l’armée de libération nationale mènera au Maroc le combat pour la libération du pays du protectorat français. Dans la première partie de cette série, zoom sur la création de l'ALN, en mettant l'accent sur la situation internationale qui prévalait à l'époque, caractérisée par la croissance des mouvements de libération dans de nombreux pays.
C’est aujourd’hui que le peuple mauritanien célèbre l’anniversaire de son indépendance de la France coloniale. Une indépendance que le Maroc ne reconnaitra que neuf ans plus tard. Bien avant le 28 novembre 1960, un bras de fer opposera la France coloniale au Maroc fraîchement indépendant. L’ancien colonisateur, ne souhaitant pas voir un Grand Maghreb ressuscité en Afrique du Nord, soutiendra l’indépendance de
Il a fallu des années à la France et à l’Espagne pour se mettre d’accord sur le partage du Maroc. Des négociations conclues le 27 novembre 1912 par la signature du traité de Madrid. Toutefois, ce résultat était menacé par l’entrée de nouveaux acteurs politiques qui voulaient à tout prix leur part du gâteau de «la question marocaine».
Le 26 novembre la ville de Salé est bombardée par la marine française. A l’origine, une histoire de vol de blé que les habitants de la ville ont commandité.
Le 13 novembre 1914, le colonel René Philippe Laverdure prend l’initiative d’attaquer le camp de Moha Ouhammou Zayani, installé à El Hri, à quelques kilomètres de Khénifra, occupée par la France coloniale. Une bataille durant laquelle les colonnes dépêchées pour mettre fin à la lutte acharnée du chef des Zayanes seront presque anéanties. Histoire.
Quelques jours seulement après l’exil du Sultan Mohammed Ben Youssef et la famille royale, le mouvement de la résistance nationale décide de passer à la vitesse supérieure, déclarant le début de la lutte armée contre le colonisateur français. Le 7 novembre 1953 et après une première opération de sabotage du train reliant Casablanca à Alger, deux résistants viseront à nouveau cette
Le 29 octobre 1956, Ahmed Balafrej, alors chef de la diplomatie marocaine ainsi que les représentants de plusieurs pays dont la France, l’Espagne et les Etats-Unis signaient la Déclaration finale de la Conférence internationale de Tanger. Un accord qui met fin au statut international de la ville du Détroit et marque son retour sous souveraineté marocaine.