La question de la protection des parcs naturels, particulièrement ceux riches en ressources hydriques, devient une urgence environnementale dans un pays menacé par la sécheresse, comme le Maroc. Cependant, l’application de mesures efficientes à cet effet se confronte à un déphasage législatif, selon la Cour des comptes.
Chercheur associé au centre Jacques Berque, David Goeury explique que des conflits ont été sciemment provoqués entre les tribus amazighes et les autorités locales pour exploiter les ressources forestières des parcs nationaux, en l’occurrence celles du Parc national du Haut-Atlas Oriental.
Si quelques initiatives poussent ici et là, elles ne bénéficient d’aucune stratégie d’accompagnement de la part des ministères du Tourisme et de l’Agriculture. L’absence de personnel formé à cette spécificité touristique freine son essor.