Dans une interview accordée à Russia Today, le ministre algérien des Affaires étrangères a assuré que son pays n'offenserait pas le Maroc, ajoutant qu’Alger demande le respect et ne changera pas ses positions connues par Rabat.
Au lendemain de la réaction du ministre algérien des Affaires étrangères suite aux déclarations de Bourita, la question du Sahara a été, cette semaine, sous les feux des projecteurs en Algérie. Pourtant, Sabri Boukadoum avait assuré que son pays ««ne veut pas verser de l’huile sur le feu, en particulier sur la question du Maroc frère».
Soutenu par l’administration Trump, le Maroc avait demandé du temps avant de nommer un successeur d’Horst Köhler et la reprise d’une autre session des Tables rondes de Genève. Rabat a estimé que tant que la situation en Algérie ne s’est pas stabilisée, tout le processus devrait marquer une pause. Un argument qui ne pourrait plus être tenable avec l’annonce de la composition du nouveau gouvernement algérien.
La 74e session de l’Assemblée générale de l’ONU ne déroge pas à la règle. Pour le Maroc et l’Algérie, le conclave international de cette année se résume à une course dans les couloirs de l’organisation, en quête d’appuis sur le dossier du Sahara occidental.
Trois semaines après la démission d’Horst Köhler, Alger a envoyé son ministre des Affaires étrangères à New York pour s'entretenir avec le secrétaire général de l’ONU. Un voyage pour réaffirmer le soutien de l'Algérie au Polisario.