Pour l’ancien ministre islamiste, Mohamed Najib Boulif, la priorité aurait dû être accordée à régler d’abord les graves déficits commerciaux du Maroc avec la Chine et les Etats-Unis et non à celui avec la Turquie d'Erdogan.
Rabat a accueilli, ce mercredi, une rencontre d’affaires Maroc-Turquie. Une occasion pour aborder l’accord de libre-échange entre les deux pays. Il semble que les revendications marocaines aient été entendues par la partie turque.
En 2018, le gouvernement avait décidé, au grand dam du PJD, la levée des exonérations sur les produits de textile de la Turquie. Actuellement, Rabat se prépare à entamer une nouvelle phase, menaçant Ankara de rompre l’accord de libre-échange, à la veille de la visite de la ministre turque du Commerce au royaume.
Le chef du gouvernement a consacré la première partie de son passage à la Chambre des conseillers à l’examen des accords de libre-échange. L'ALE conclu avec la Turquie sous le gouvernement Jettou a monopolisé l’attention des conseillers.