Un cabinet marocain en conseil stratégique a réalisé une note sur AQMI. Un travail qui revient sur l’histoire de l’organisation terroriste, du temps où elle s’appelait le GSPC, son allégeance à Al Qaida et ses multiples ramifications au Sahel et au Sahara. Le document en question met en exergue l’importance de la communication dans la stratégie d’AQMI. Il analyse, également, la fameuse vidéo de
Le 20 juillet 2012, le chef d’AQMI adresse ses directives aux seigneurs de la guerre au nord du Mali. Sept mois plus tard et un mois après l’intervention militaire française dans ce pays, le quotidien Libération et la radio RFI disent tomber sur le document à Tombouctou. Ils viennent d’ailleurs de le publier.
L’affaire Ali Anouzla était au cœur d’une réunion, dimanche soir à Paris, au cours d’une soirée organisée par Mediapart et Reporter sans frontières (RSF) pour revendiquer notamment «le droit de savoir» et la «liberté d’information».
Une fois n’est pas coutume, l’Algérie a extradé vers le Maroc deux présumés combattants islamistes. La coopération sécuritaire entre les deux régimes est à l’image de leurs relations tendues.
Le samedi a connu la prolongation de la garde à vue d’Ali Anouzla de 96 heures supplémentaires. Le même jour, le secrétariat général du PJD a consacré, la grande partie de sa réunion hebdomadaire, à l’interpellation du directeur de Lakome. Les islamistes condamnent la vidéo d’AQMI mais évitent de participer au lynchage du journaliste.
Si les associations des droits de l’Homme, tant au Maroc qu’à l’étranger, sont unanimes pour exprimer leur solidarité avec Ali Anouzla et demander sa libération, des formations politiques marocaines saluent l’arrestation du directeur de Lakome.com.