A l’occasion de la Fête du trône, Mariano Rajoy et Pedro Sanchez ont publié deux tribunes couvrant d’éloges les vingt-ans de règne du roi Mohammed VI. Sur la liste des Premiers ministres ayant marqué les années de la démocratie en Espagne, le Maroc peut compter désormais sur l’«amitié» de quatre d’entre eux. Ne manque à l'appel que José Maria Aznar.
L’Espagne, afin d’expulser des migrants vers le Maroc, a eu recours à un traité qui n’était toujours pas entré en vigueur. La Direction générale de la police espagnole révèle les chiffres accablants sur un traité controversé, relatif à la circulation des personnes, au transit et à la réadmission des étrangers entrés illégalement.
La corruption qui gangrène, depuis des années, le Parti Populaire pourrait sonner le glas de cette formation de droite. Après presque sept ans de pouvoir, le PP de Mariano Rajoy est sur le point de sortir par la petite la porte.
Le 5e sommet Union africaine-Union européenne (UA-UE), les 29 et 30 novembre à Abidjan, a été l’occasion pour plusieurs chefs d’Etat occidentaux de rendre hommage au rôle du Maroc en tant que partenaire dans la lutte contre l’immigration clandestine et le terrorisme.
Le gouvernement Rajoy est décidé à suspendre l’autonomie de la Catalogne pour, dit-il, rétablir l’«ordre constitutionnel». A l’exception de Podemos, les deux autres grands partis, Ciudadanos et le PSOE, sont en faveur de l’application de l’article 155 de la loi fondamentale de 1978. Curieusement, ces deux formations qui se prononcent encore pour l’autodétermination du «peuple du Sahara occidental»