Plusieurs aspects du passé commun au Maroc et à l’Espagne sont connus. Cependant, la grande contribution du royaume chérifien à l’abolition de l’esclavagisme dans le pays ibérique est rarement évoquée. Yabiladi revient sur cet épisode, celui d’un des plus grands marchés historiques d’esclaves en Espagne : Huelva.
Alors qu’il est abolitionniste de fait depuis 1993, le Maroc peine à abolir la peine capitale, alors qu’institutions et ONG espèrent voir le royaume franchir ce dernier pas en votant notamment en faveur du «Moratoire sur l'application de la peine de mort» à l’Assemblée générale des Nations unies, en décembre prochain.
Dans le cadre de plusieurs jours de mobilisation dans le cadre de la Journée mondiale contre la peine de mort, les instances marocaines associatives et institutionnelles ont réuni leurs appels, demandant à ce que le Maroc franchisse un dernier pas vers l’abolition officielle.
Dans le cadre de la Journée mondiale contre la peine de mort, prévue le 10 octobre, les organisations abolitionistes marocaines ont pris les devants. Ce mardi, elles ont plaidé pour une dynamisation du débat afin de réaliser une abolition complète, tout en harmonisant les outils juridiques garants d’un procès équitable.
A l’occasion de la Journée mondiale contre la peine de mort, des acteurs institutionnels et associatifs marocains ont plaidé pour une abolition complète de ces dispositions du Code pénal marocain. Ils estiment qu’il n’y aurait plus de raison pour avancer encore dans une abolition en étapes, après 40 ans de mobilisation.
Si globalement, le nombre d’exécutions a drastiquement baissé durant les 10 dernières années, les condamnations sont toujours prononcées, notamment au Maroc où 93 personnes attendent dans le couloir de la mort, selon un nouveau rapport d’Amnesty International.
Ce lundi, l’AMDH et l’Observatoire des prisons, deux associations membres de la coalition marocaine contre la peine de mort, réagissent aux propos tenus par Mustapha Ramid. Le ministre d’Etat aux droits de l’Homme a déclaré vendredi à Tanger que l’abolition par le Maroc de cette peine n’est pas pour sitôt, ce qui ne surprend plus les abolitionnistes.