Après l'indépendance du Maroc, le royaume avait refusé d'obtenir une compensation financière d'Israël pour ses waqfs à Al Qods. Rabat avait estimé qu’accepter une telle transaction serait une reconnaissance de l’Etat hébreux, ce qui était considéré comme une ligne rouge pour tous les pays arabes.
Il y a plus de 8 siècles, des Marocains avaient vécu dans un quartier à Al Qods, cité qu’ils contribuèrent à reprendre aux Croisés à la fin d’un siège mené en 1187 par Saladin (1169 – 1260), premier dirigeant de la dynastie ayyoubide. Harat al-Maghariba fut ainsi connue comme le quartier marocain de la ville sainte, traduisant la forte amitié maroco-palestinienne. Yabiladi se penche sur cet aspect peu
Aicha al-Maslouhi est une Palestinienne d'origine marocaine qui vit à Harat al-Maghariba, à Al Qods. Elle revient, avec Yabiladi, sur le statut de ce quartier offert par Salaheddine El Ayoubi aux Marocains qui l'ont aidé à libérer Al Qods lors des Croisades et sa relation avec le Maroc.