Dans un récit choquant, trois propriétaires de fermes à Huelva livrent des informations sur la façon dont les cueilleuses marocaines de fraises sont traitées dans les champs espagnols. Ces Marocaines seraient qualifiées de «putes» (sic) par leurs patrons, ont rapporté les trois hommes au journal El Espanol.
Alors que l’histoire des saisonnières marocaines ayant déposé plainte pour abus ou agressions sexuelles présumées fait la Une des médias espagnols depuis au moins deux semaines, l’affaire ne date pas d’aujourd’hui. En 2010, El Pais rapportait les témoignages de marocaines sur des agressions sexuelles présumées à Huelva.
Fatima est une saisonnière marocaine rencontrée par El Espagnol. Elle indique que l’entreprise espagnole pour laquelle elle travaille à Almonte (Huelva) l’expulse avec une cinquantaine de femmes pour éviter de nouvelles dénonciations.
Des centaines de saisonnières marocaines, employées d'une ferme appartenant à l'entreprise Doňaňa 1998 d'Almonte , auraient été détenues contre leur gré et menacées d'expulsion vers le Maroc. Une procédure qui serait destinée à les empêcher de déposer une plainte collective contre leur employeur. Détails.
Alors que les autorités marocaines n’ont toujours pas fait de déclarations sur les cas de saisonnières marocaines, présumées victimes d’agressions sexuelles à Huelva, l’enquête en Espagne avance. Des médias espagnols ont rapporté jeudi que le nombre de plaignantes s’élève actuellement à quatre femmes ayant identifié la même personne en tant qu’agresseur
Des saisonnières marocaines travaillant dans des champs dans la province de Huelva ont bel et bien déposé des plaintes pour agressions sexuelles présumées et abus, nous affirme une source au consulat du Maroc à Séville. Une affirmation qui met à nu les certitudes du ministère du Travail et de l’insertion professionnelle.
Buzzfeed News avait publié une enquête sur les femmes qui cueillent les fraises dans le sud de l’Espagne, révélant que certaines d’entre elles avaient subi des agressions sexuelles, parfois même des viols. Les autorités espagnoles ont arrêté une personne en rapport avec l’affaire. L’arrestation intervient alors que le ministère du Travail marocain a nié à plusieurs reprises la