Le chemin est encore long pour que les compétences des femmes soient plus reconnues au même niveau que les hommes au Maroc. En tout cas, c’est ce qu’on pourrait tirer d’une enquête du Haut commissariat au plan (HCP) sur la Mobilité sociale intergénérationnelle en 2011, présentée hier. Selon cette étude, les marocains ont 7,1 fois plus de chances que les marocaines d’être promus socialement.
L’article 19 de la nouvelle constitution du 1er juillet 2011 insiste sur l’engagement de l’Etat marocain à «œuvrer à la réalisation de la parité entre les hommes et les femmes». Mais dans les faits, les choses n’ont guère évolué ou, dans les meilleurs des cas, très légèrement.
Une nouvelle campagne de sensibilisation contre le sexisme vient d’être lancée par ONU femmes. L’organisation utilise Google pour démontrer que certains clichés sexistes sur les femmes demeurent encore dans le monde. ONU femmes Une nouvelle campagne de sensibilisation contre le sexisme vient d’être lancée par ONU femmes. L’organisation utilise Google pour démontrer que certains clichés sexistes sur les
Benkirane II est sorti des coulisses et des négociations de l’ombre. L’austérité budgétaire prêchée par Benkirane dans sa lettre de cadrage du projet de loi de finance ne concerne nullement les membres de ce gouvernement. Ils sont 39 hauts salaires. A ce constat s’ajoute le retour en force des technocrates. Benkirane récompense ses fidèles. Mohamed El Ouafa est toujours ministre mais aux Affaires générales.
Les belles années au Samu social Casablanca semblent révolues. Selon les partenaires de cette association, celle-ci traverse une situation «dégradante» qui nécessite un soutien des autorités concernées. Fondée en 2005 pour prêter main forte aux personnes en situation de rue, dont les femmes et les enfants, l’institution vivote et risque de sombrer.
En France, «l'islamophobie fait au moins une victime chaque jour» selon le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) qui vient de publier son rapport annuel. D'ailleurs les résultats parlent d'eux même. Une hausse de 57,4% des actes islamophobes a été constatée en 2012. Et selon le Collectif, ces chiffres restent loin de la réalité. Médias et politiques seraient les principaux vecteurs de l'islamophobie.