Quatre années après les gestes de courtoisie diplomatique du Maroc à l'égard de l’Espagne au sujet de la Catalogne, le gouvernement Sanchez a accueilli Brahim Ghali en catimini sans en aviser Rabat.
Après les accusations d’espionnage visant le député du PSOE, Mohamed Chaïb, portées en juin 2018 par des milieux pro-Polisario, c’est au tour de Samir El Jebli d’être sur la selette.
Le gouvernement Rajoy est décidé à suspendre l’autonomie de la Catalogne pour, dit-il, rétablir l’«ordre constitutionnel». A l’exception de Podemos, les deux autres grands partis, Ciudadanos et le PSOE, sont en faveur de l’application de l’article 155 de la loi fondamentale de 1978. Curieusement, ces deux formations qui se prononcent encore pour l’autodétermination du «peuple du Sahara occidental»