110 associations ont signé un texte dénonçant les dérives de l'état d'urgence. Aujourd'hui lors d'une conférence de presse, plusieurs responsables associatifs se sont exprimés pour une levée de l'état d'urgence qu'ils jugent privatif de certaines libertés au nom de la lutte contre le terrorisme.
Sur Medi1TV la semaine dernière, la ministre déléguée chargée de l’Environnement, Hakima El Haite, annonçait pour la COP21 la participation de 150 délégués officiels marocains dont une centaine de représentants des associations de la société civile. Quelques jours plus tard, l’Écolo Plateforme du Maroc du Nord, qui regroupe les associations de protection de l’environnement de la
32 associations ont envoyé à l’ONU un rapport sur le droit de la femme au Maroc. Elles dénoncent plusieurs réalités qui n’auraient pas été prises en compte dans le rapport présenté par les autorités en début de semaine.
Le gouvernement Benkirane compte bien opérer un tour de vis sur le financement international des associations marocaines avec le projet de décret 213/845. Mais en attendant les autorités multiplient les interrogatoires et les interdictions de sortie du territoire contre certains militants associatifs
Mezouar tente d’éviter un passage devant la commission de contrôle des finances publiques à la Chambre des représentants. Le ministre refuse, jusqu’à présent, d’aborder avec les députés la question des aides qu’accorde son département à certaines associations des Marocains du monde.
Le Collectif des associations des droits de l’homme marocaines menace de recourir à l’ONU pour défendre le droit de ses composantes à manifester sous différentes formes. La campagne du ministère de l’Intérieur contre l'AMDH risque donc de s’internationaliser.
Alors que le ministère de l’Intérieur avait accusé l’AMDH de «porter atteinte à l’intégrité territoriale du royaume» avec notamment un «calendrier obscur», l’association a réagi à ces accusations. Elle estime que la mise en demeure de la Wilaya de Rabat «n’est qu’un prétexte pour justifier des mesures arbitraires et absurdes qui vont à l’encontre des