Considéré comme l’un des chefs militaires les plus célèbres du monde arabo-musulman, Tariq ibn Ziyad fut incontestablement celui qui permit aux califats d’asseoir leur pouvoir à Al Andalus au début du VIIIe siècle. Cependant, les récits historiques ne s’accordèrent pas sur une version uniformisée de sa biographie. Portrait.
Ibn Rochd fut considéré unanimement comme l’un des plus importants philosophes arabes et musulmans. Né à Cordoue au XIIe siècle, il vécut à Marrakech sous le règne du calife almohade Abu Yusuf Yaqub al-Mansur. Avant cela, il étudia l’œuvre d’Aristote qui constitua le noyau de ces travaux, finalement passés au bûcher.
Ibn Khaldoun consacra sa vie à parcourir les pays en quête de savoir. Ainsi, il voyagea à travers le Maghreb, Al-Andalus, le Hejaz, le Levant de l’Egypte, travaillant notamment comme juge ou encore enseignant. Parmi ses ouvrages de références, le «Livre des exemples» posa les bases des sciences sociales modernes.
A l’approche de la chute de Grenade qui signa la fin des principautés d’al-Andalus et la victoire des armées de la Reconquista, les derniers Nasrides fuirent au Maroc. En ce XVe siècle, Ali ibn Rachid Alami construisit Chafchaouen et la gouverna, faisant d’elle un bastion contre les incursions des Ibères devenu «ville sainte».
Si aujourd'hui les séjours académiques à l’étranger sont une tendance mondialisée, les voyages d’études sont une tradition remontant à plusieurs siècles. De longs périples pour les érudits d'Al-Andalus notamment pour approfondir leurs connaissances et améliorer la transmission des savoirs.
Au XVe siècle, une femme riche de son courage, de son savoir, de son intelligence et de l’aura de sa famille andalouse écrivit l’histoire de Tétouan au féminin. Première gouvernante de la ville, Sayyida al-Horra fut une pirate coriace crainte par les armées européennes les plus tenaces.
Hasfa Bint Al-Haj Al-Rakuniya, plus connue par son prénom, marqua Al Andalus au XIIe siècle avec sa poésie. Ce fut à Marrakech où cette femme riche de son savoir et de sa noblesse se consacra plus tard à l’enseignement des princes almohades, jusqu’à son décès en 1191.
Faisant face à des pressions pour abandonner l’islam et la culture arabe et se convertir au christianisme, la vie des Morisques d'Espagne n’avait pas été facile avant la fin de la campagne d’évangélisation et d’expulsion menée par le roi d’Espagne Philippe III. Mais alors que tout le monde affirme qu’ils avaient fini par s’intégrer dans la nouvelle société espagnole de confession
Durant plusieurs longues années, les livres d’histoire retraçant la conquête musulmane de l’Espagne ne s’intéressaient que peu aux origines des conquérants. Pourtant, les sept siècles de présence des musulmans en péninsule ibérique ont été précédés par des incursions des Amazighs de l’Afrique du Nord en provenance notamment du Maroc. De l’Antiquité
Subh est considérée par les chercheurs comme la femme la plus puissante de l’histoire politique d’Al-Andalus, à la fin du Xe siècle. A l’apogée du Califat omeyyade, elle a même été reine de facto de Cordoue, au moment où peu de femmes accédaient officiellement à la gestion publique.