L’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a consacré en partie son dernier rapport mondial sur les drogues aux activités de trafic, dans le contexte de la pandémie mondiale du nouveau coronavirus.
Face à la diversification des variétés de chanvre et même le recours à des types génétiquement modifiés, la réflexion sur la réadaptation de cette culture à son environnement d’origine au Maroc se pose. Cet axe a fait partie d’un atelier de travail de la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD).
Depuis février dernier, la Commission spéciale pour le nouveau modèle de développement (CSMD) enchaîne ses séances d’écoute dans les régions du nord du Maroc. Dans les villages et les petites villes du Rif, ces rencontres ont permis aux paysans locaux de se faire entendre sur la culture du kif.
Le Maroc a signalé, en 2018, les plus grosses saisies de cannabis et de résine de cannabis du continent africain, a indiqué la semaine dernière l’organe international de contrôle des stupéfiants (OICS) relevant de l’ONU, dans son rapport mondial. Ainsi, 72 tonnes de résine de cannabis et 252 tonnes de Maajoun ont été saisies.
Le gouvernement n’a pas de vision pour aborder la culture et la production du kif dans plusieurs provinces du royaume, selon le président du groupe de l’Istiqlal à la Chambre des représentants. Noureddine Modiane estime aussi que l’exécutif «doit oser ouvrir le débat» pour l’intérêt du pays et «loin de toute récupération politique».