Amoureux du Maroc et plus particulièrement de Marrakech, dont il admirait la vivacité des couleurs, Jacques Majorelle a largement contribué à réformer la peinture marocaine, notamment dans les formes et les tonalités. Il laisse derrière lui une empreinte toujours palpable avec le fameux jardin Majorelle.
Le British Museum revient, à travers une exposition, sur les stéréotypes véhiculés par l’art, notamment le courant orientaliste, à l’égard du monde arabe. Des œuvres dont l’histoire a retenu une interprétation biaisée par le regard du colonisateur.
Cet arabisant et orientaliste ne cacha pas son scepticisme sur la colonisation, dont il souligna les effets déstabilisateurs. Des observations qui lui valurent de fortes tensions avec les autorités coloniales françaises.
L’orientaliste français consacra de nombreux travaux à l’Islam, au prophète et au Coran, dont il proposa une lecture originale. En ces temps de stigmatisation, retour sur un penseur français amoureux des langues et cultures orientales.