La Guerre des Sables entre le Maroc et l’Algérie a été l’occasion pour Fidel Castro d’intervenir pour la première fois militairement en dehors de son pays. Plus tard, il récidivera en Angola aux côtés des forces de l’actuel président Dos Santos alors que Hassan II appuiera son opposant, Jonas Savimbi. Flashback.
Le 23 octobre 1963 au palais de l’Elysée, De Gaulle discutait avec son ministre des Affaires étrangères, Alain Peyrefitte, au sujet du conflit armé opposant le Maroc à l’Algérie ; ses deux anciennes colonies. Adepte de «nous les aidons à s’entretuer», il avait offert l’occasion à l’Union Soviétique de jouer le rôle de médiateur et d’asseoir sa présence au
En octobre 1963, alors que les tambours de la guerre résonnaient aux frontières maroco-algériennes suite au déclenchement de la guerre des Sables, Mehdi Ben Barka, défenseur du rêve d’un grand Maghreb, avait qualifié ce conflit de «fratricide». Sa position lui vaudra une condamnation à la peine capitale par contumace et le titre d’ennemi numéro 1 de Hassan II.
Dans une nouvelle sortie, le deuxième homme du pouvoir en Algérie a accusé le Maroc d'avoir «agressé» son pays lors de la Guerre des sables. Salah Goudjil a réitéré l'accusation selon laquelle le Maroc menacerait la sécurité de l'Algérie à travers ses relations avec Israël.
Petit village encerclé par les frontières, Ksar Ich en révèle beaucoup sur les relations entre le Maroc et l’Algérie. Le souvenir de l’occupation algérienne durant la Guerre des Sables hante les esprits, malgré les années qui défilent. Ses enfants font le possible pour faire valoir leurs atouts culturels et historiques.
Depuis la «Guerre des sables» de 1963, les tambours de la confrontation militaire résonnent à nouveau aux frontières maroco-algériennes.
La vie du Marocain Mohamed Khadir El Hammouti est intimement liée à la révolution algérienne. Il fournissait des armes, accueillait chez-lui à Beni Nsar des cadres du Front de libération nationale et a fini par être porté disparu en Algérie dans le tumulte provoqué par la Guerre des sables. Son sort reste encore une énigme.
Le gouvernement cubain n’a pas encore adressé un message rassurant le Polisario suite à la normalisation de ses relations avec le Maroc. La mission a plutôt été confiée au parti communiste cubain.