Dans le village minier abandonné de Mibladen (province de Midelt), les autorités locales ont détruit un projet de musée après un ultimatum de seulement 24 heures. Détails.
Le professeur Mohamed Taher Sraïri, enseignant chercheur à l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II, s’insurge contre ce qu’il qualifie de «torture des chiffres» qui touche l’élevage ovin au Maroc. Ce phénomène, dit-il, a amené les Marocains à connaître un Aïd El Adha de l’année hégirienne 1443 (été 2022) particulièrement
Plusieurs sources ont tari à Figuig, contraignant les agriculteurs de l’oasis à abandonner plusieurs cultures pour préserver le palmier. L’agriculture vivrière et la qualité des dattes en pâtissent par conséquence.
Le baisse continue du niveau des eaux souterraines de la zone El-Arja n’empêche pas le développement les plantations phoénicicoles. Un phénomène qui se produit dans l’oasis de Figuig et aux confins de la province qui porte le même nom, interpellant sur la durabilité de cette pratique agricole ancestrale.
Affectés par la sécheresse, les Béni Guil et Lâmour abandonnent, petit à petit, la vie nomade pour aller s’installer dans des campements de fortune. Tendrara, Bouârfa et Figuig les accueillent (presque) à bras ouverts.
Les sources souterraines enregistrent un tarissement inouï à Figuig, ce qui ébranle l’ordre agricultural établi depuis des siècles. Ce tarissement, qui touche les nappes à la base,et qui n’est pas pris en compte par les nouveaux agriculteurs investisseurs, affecte fortement la gestion de l’eau, le palmier dattier et la vie nomade. Reportage.
Les ksour de Tafilalet ne sont pas suffisamment raccordés au réseau d’assainissement et utilisent des fosses septiques. La technologie offre cependant une solution à ce problème qui s’accentue avec la sécheresse.
Si les références historiques parlent de Sijilmassa comme une cité mythique où une partie de l’histoire du Maroc s’est jouée, l’emplacement actuel de la ville, détruite une dernière fois au début du XIXe, est méconnaissable.
Aux environs de Jorf, un grand nombre de khettaras sont abandonnées, à cause de la succession des années de sécheresse et de la cherté des coûts d’entretien. Elles subissent de plein fouet les aléas du climat et l’intensification du pompage solaire.
L’axe Meski-Boudnib nécessitera annuellement une quantité colossale d’eau d’irrigation, qui correspondrait au tiers des réserves aquifères de Tafilalet. 8 000 hectares de palmiers-dattiers ont été plantés dans ce périmètre.