Selon la presse espagnole, le gouvernement espagnol est déjà en état d’alerte. Et pour cause, le Maroc préparerait une offensive à l'ONU pour réclamer Ceuta et Melilla en 2015. Si cela se confirme, ce serait la première tentative depuis 40 ans.
L’ONG espagnole Prodein a dénoncé lundi matin l’entrée des forces de l’ordre marocaines à Melilla pour expulser les migrants qui escaladaient la clôture frontalière. Elle a à cet effet déposé une plainte qui vient d’être rejetée par les autorités de la ville. Et pour cause, Melilla estime que la zone située entre les barrières marocaine et espagnole ne peut être
Melilla a subi de fortes pressions migratoires en fin de semaine dernière. Pour contrecarrer les entrées massives, les forces de l’ordre marocaines sont entrées dans la ville autonome pour expulser les migrants qui arrivaient à traverser la barrière frontalière. Révélé par une ONG qui en a publié les images, le fait est dénoncé comme étant une violation «flagrante» des droits de
Après avoir renforcé sa présence militaire dans les environs de la frontière avec Melilla, le Maroc aurait démarré des travaux de renforcement de la barrière frontalière. Tandis que côté espagnol, ces travaux n’ont pas encore démarré alors que le gouvernement semblait en parler comme une priorité. Rabat ne confirme-t-il pas ainsi son rôle de gendarme de l’Europe ?
La pression sur les frontières de Ceuta et Melilla avec le Maroc s’accentue. Le royaume et son voisin espagnol ont décidé de la mise en place prochaine d’une commission mixte chargée de gérer la question liée à la réadmission des migrants dans le cadre de l’accord bilatéral.
Les entrées irrégulières à Ceuta et Melilla ne cessant de se multiplier, le Maroc vole au secours de l’Espagne en renforçant sa présence militaire pour le contrôle des frontières avec les deux enclaves, à la demande des autorités ibériques. Mais pour l’instant, Rabat ne s’est pas encore prononcé sur la demande de réadmission systématique.