Un historien marocain révèle que El Khattabi avait refusé d’être roi du Maroc à la place de Mohammed V. Il s'agissait d'une offre française faite au rifain via Allal El Fassi.
Au lendemain de l’indépendance, les partis politiques marocains cherchèrent à établir un lien entre l’union du Maghreb arabe et l’unité arabe. Ils estimaient que cette cohésion entre pays du Maghreb n’était que le début d’une plus grande unité qui s’étendrait de l’océan au Golfe persique.
Dans son nouveau roman en arabe, «Zaman Al Khaouf» (Le temps de la peur), Driss Ganbouri lève le voile sur une sombre page de l’Histoire du Maroc indépendant. Le livre aborde le massacre en 1956, à Souk Larbaâ, de dizaines de membres du parti Achoura wal Istiqlal de Hassan Ouazzani par ceux de l’Istiqlal de Allal El Fassi. C’est la première fois qu’un roman traite de ce sujet oublié.
«Le Comité rifain» ou le rêve de Mohamed Ben Abdelkrim El Khattabi de lancer, depuis Le Caire, une nouvelle révolution armée. Il voulait marquer ainsi son opposition aux accords de La Celle-Saint-Cloud.
De novembre 1956 à fin mai 1959, l'Assemblée nationale consultative a servi d'école pour la classe politique marocaine. Une parenthèse dominée par l’Istiqlal, une influence qui a précipité sa chute.
Rassemblant le Maroc, l’Algérie et la Tunisie, la conférence de Tanger tenue en avril 1958 sous la houlette du parti de l’Istiqlal fut perçue par l’URSS comme une tentative d’isoler son nouvel allié, la République arabe unie (RAU). Cette position suscita l’étonnement du leader istiqlalien, Allal El Fassi.
Alors que deux conseillers du roi se réunissaient avec Benkirane, Chabat donnait un discours devant le bras syndical de son parti, rappelant que l’Istiqlal a refusé, au moment de la lutte pour l'indépendance, d’instaurer une république au Maroc.
Conscient de l'importance du vote salafiste, l’Istiqlal de Chabat a organisé une conférence à Fès sur «le salafisme nationaliste» et son rôle dans la lutte contre le protectorat français. Mais le PI n’est pas le seul à courtiser cet électorat. Détails.