Pour le Conseil pour l'élimination de la discrimination raciale ou ethnique, qui dénonce le meurtre de Younes Blal, le 13 juin 2021, ainsi que les agressions xénophobes de deux autres Marocains en Murcie, il est nécessaire d'adopter des politiques visant à «éliminer le racisme et d'autres formes connexes d'intolérance, ainsi que les discours et crimes de haine».
La Commission nationale consultative des droits de l’Homme Française publie aujourd’hui son très attendu 30e rapport annuel sur la situation de la lutte contre le racisme dans l’hexagone, appuyé par les riches données du Service central du renseignement territorial, montrant une progression des actes anti-musulmans et anti-asiatiques.
Ce matin, les habitants de Murcie se sont réveillés face à deux nouvelles attaques islamophobes et xénophobes, visant les Marocains particulièrement. Si personne n’a été blessé physiquement, une mosquée a été attaquée et des messages particulièrement violents ont été laissés.
Alors que la famille de Younes Blal est encore en deuil après le meurtre raciste du jeune homme, il y a une dizaine de jours, les villes de Murcie mais aussi Carthagène ont connu d'autres crimes racistes visant des Marocains.
La femme de Younes Blal, tué par un quinquagénaire raciste, réclame justice pour elle et ses enfants. Deux jours après les funérailles de son mari à Beni Mellal, Andrea Hidalgo del Valle a déploré un deux poids, deux mesures dans le traitement de ces affaires par les politiques en Espagne.