Des animaux marqués, conservés dans des cages répondant aux normes, contrôlés par des équipes dédiées, … Voilà ce que prévoient les autorités marocaines pour réguler les activités de charmeurs sur la place Jemaâ el Fna de Marrakech dans le cadre de la mise en œuvre de la loi 29-05. Le programme y afférent devrait être lancé avant la COP22. Les ONG y adhèrent,
La décision des autorités marocaines quant à l’exposition ou non des espèces protégées sur la place Jemaa el Fna de Marrakech pendant la COP22 devait être arrêtée ce mois de mai. Il va falloir cependant attendre encore quelques semaines. La tâche reste relativement difficile, selon les Eaux et Forêts.
A Tetouan, Marrakech, Agadir, Taroudant, ou ailleurs au Royaume, les trafiquants d’animaux sauvages et d’espèces protégées sont désormais dans le viseur. Un mois après l’entrée en vigueur de la loi relative à la protection des espèces de flore et de faune sauvages au Maroc, 2016 a démarré avec une importante mobilisation pour mettre fin au trafic illicite. Depuis, la chasse aux trafiquants bat son
Du nouveau concernant le trafic d’animaux sauvages à Agadir dénoncé par un citoyen lundi dernier. Les Eaux et Forêts, ainsi que les autorités judiciaire et policière ont fait une descente sur le terrain et ont procédé à la saisie de plusieurs peaux d’animaux. Une enquête serait en cours.
A Agadir, il serait possible d’acheter des peaux de renards, de loups, de chats sauvages…et les prix seraient revus à la baisse en cas d’achat de grandes quantités. Les faits ont été rapportés par un habitant de la capitale du Souss qui a dénoncé la situation sur Facebook, en publiant des photos de cette «marchandise» exposée notamment en centre-ville. Mais les autorités affirment ne pas en avoir
Après Madagascar en hiver, c’est au Maroc, sur l’île de Mogador que les faucons d’Eléonore élisent domicile le reste de l’année pour s’y reproduire. Soucieux de préserver ces oiseaux classés comme espèce menacée, le département des Eaux et Forêts et les chercheurs travaillent depuis plusieurs années sur un plan d’action de conservation, qu’ils entendent renforcer.
Ces dernières années, le Maroc a fait des efforts sensibles pour la conservation des ongulés sauvages. La stratégie nationale a permis d’entamer la réintroduction dans le milieu naturel de trois espèces d’ongulés, la dernière opération datant du week-end dernier. Des réalisations qui font désormais du royaume un leader en la matière au niveau régional.
Ce n’est plus un secret pour personne. Bien que classée espèce menacée, le singe magot fait l’objet d’un commerce illicite au Maroc depuis plusieurs années. Le phénomène est quelque peu en recul grâce à la sensibilisation menée par les ONG, mais l’exposition des macaques de Barbarie sur la place Jemaâ el Fna de Marrakech est dénoncée comme un encouragement au trafic. Un tableau jugé