Sur instructions royales, les services de l’Intérieur se débarrassent, en dépit de quelques poches de résistance, de leur discours minimisant la montée de l’insécurité à Casablanca. Détails.
A cause de l’insécurité qui touche les grandes villes marocaines, les têtes des préfets de police à Tétouan et Fès viennent de tomber. En revanche à Casablanca, c’est une colère royale qui a précipité la chute du chef de la police locale, bien qu’il semblerait que le phénomène du «Tcharmil» ne soit pas non plus étranger à cette révocation.
En ce 1er avril, il y a des blagues qui ont du mal à passer. Même s'ils sont très sérieux, ceux qui ne croient pas à la vague d'insécurité touchant Casablanca depuis plusieurs jours et qui s'est soldée par l'arrestation de plusieurs suspects, ne manquent pas d'humour... involontaire, sur les réseaux sociaux. Pour affronter le comique de l'absurde, rien de tel que l'ironie. Alors pour répondre à ces défenseurs de
Les Casablancais dénoncent, en chœur, la montée en flèche de l’insécurité. La police vient de réagir, annonçant l’arrestation de 691 agresseurs durant le week-end dernier. La coïncidence de ces interpellations dans les milieux de la délinquance avec la visite du roi Mohammed VI est plus que saisissante.
Cette semaine a été un électrochoc pour les Casablancais. Les photos et articles relatant des cas d'agressions ou de vols avec violence se sont multipliés. Les politiques quant à eux semblent, encore une fois, vivre sur une autre planète.
Hier, la Chambre des représentants a réservé, la première partie, de la séance mensuelle du contrôle du gouvernement à la sécurité. Benkirane a présenté des chiffres qui confortent sa plaidoirie sur la baisse de la criminalité. Une version contredite par des statistiques annoncées, il y a juste quelque années, par deux ministres de l’Intérieur.
Les grandes villes marocaines tendent à ressembler aux grandes métropoles internationales en matière d’insécurité. Il ne se passe pas une journée sans que la rue se fasse l’écho d’une agression à l’arme blanche. Casablanca et Rabat arrivent en tête des agglomérations les plus touchées.