Menu

Grand Angle

Insécurité à Casablanca : A la veille de la visite du roi, la police arrête, en un week-end, 691 agresseurs

Les Casablancais dénoncent, en chœur, la montée en flèche de l’insécurité. La police vient de réagir, annonçant l’arrestation de 691 agresseurs durant le week-end dernier. La coïncidence de ces interpellations dans les milieux de la délinquance avec la visite du roi Mohammed VI est plus que saisissante.

Publié
Photo AFP
Temps de lecture: 2'

A Casablanca, l’insécurité a pris des proportions alarmantes. Les actes d’agressions par armes blanches, augmentent chaque jour. Pire encore, les auteurs de ces actes criminels, souvent des jeunes, viennent de lancer les bases d’un nouveau phénomène, appelé «Tcharmile».

Ses adeptes tiennent à parader dans les rues avec leurs sabres, vêtements et chaussures de marques. Et ce n’est pas tout, ces petits mafiosos à la sauce marocaine insistent pour que tout le monde regardent le résultat de leurs opérations via des photos publiées sur facebook.

A la veille de la visite du roi, 691 délinquants arrêtés en deux jours

Face à l’indignation exprimée par les Casablancais dans la presse, sur les réseaux sociaux et même dans les cafés, la police était contrainte d’agir. Des sources affirment que les hommes de Bouchaib Rmil ont procédé à des rafles dans les milieux de la délinquance, au cours desquelles 691 agresseurs ont été arrêtés dont 554 interpellés en possession d'objets qu’ils venaient juste de voler (portables, bijoux, montres et sommes d’argent). Alors que 137 étaient sous le coup de mandats d’arrêts au niveau national.

Les mêmes sources insistent sur le ferme engagement de la police à lutter contre les adeptes du «Tcharmile». Toutefois la coïncidence de cette activité policière avec la visite du roi Mohammed VI à Casablanca est plus que saisissante. Demain, en effet, le monarque présidera la cérémonie d’ouverture des assises de l’industrie dans la capitale économique. Une présence qu’appréhendent fortement  les sécuritaires de la ville. Il est vrai que les erreurs qu’ils commettent sont lourdement et immédiatement sanctionnées. Le cas de l’ancien préfet de police Mustapha Mouzouni, muté en 2011 à Zagora  pour «fautes professionnelles graves», en est bien la preuve.  

Le PAM interpelle le ministre de l’Intérieur

A l’exception du PAM, la majorité des partis politiques évitent, pour le moment, d’aborder le problème de l’insécurité à Casablanca. Une députée  du parti du Tracteur, Khadija Rouissi, a adressé à ce sujet une question écrite au ministre de l’Intérieur, Mohamed Hassad. Dans celle-ci, elle lui demande d’intervenir en urgence afin de protéger la vie des citoyens des attaques répétées de ces agresseurs.

Toutefois, l’action de la police est-elle le seul rempart contre la montée du phénomène «Tcharmile» à Casablanca ou dans les autres villes ? Cela est sans aucun doute nécessaire mais surement pas suffisant. Parallèlement à l’engagement de la police, il faut que les juges fassent le même effort, notamment lorsqu’ils prononcent des verdicts dans les procès d’agressions. Et le code pénal leur offre les outils qu’il faut en prévoyant, dans ses articles 400, 401 et 402, des peines allant jusqu’à dix ans contre les auteurs d'agressions.

implaccable contre les agresseurs
Auteur : bedji
Date : le 01 avril 2014 à 19h14
en matière de sécurité il faut que le Maroc soit implacable contre ces délinquants. Il est anormal que des jeunes délinquants aient pu rentrer par exemple au WAC pour agresser au sabre et au couteau le personnel du club et les joueurs.
Il faut arrêter cette dégradation rapidement!!
La Guerre des étoiles.....
Auteur : Daït Aoua
Date : le 01 avril 2014 à 17h47
Ces gens feraient mieux de regarder moins la Guerre des etoiles.............
Maroc :< Les flics sont ils borgnent ?>
Auteur : coleredu59
Date : le 01 avril 2014 à 11h47
je n'accuse pas l'ensemble des services de police mais il est certains que les voyous ou pire, des criminels, obtiennent certaines complaisances de ( flics bien pourris) !.
Ne soyons pas surpris de voir des bandes se constituer et proliférer !
PRENONS UN EXEMPLE : LA FRANCE.
MALGRE LES MOYENS DONNE, LES FLICS NE SAVENT PLUS OU DONNER DE LA TETE CONTRE LA DELINQUANCE DANS LES BANLIEUES !! ET POURTANT, LA POLICE FRANCAISE EST L UNE DES MEILLEURS AU MONDE.
IMAGINER UNE EXPLOSION DE LA DELINQUANCE AU MAROC ??? LES CITOYENS DEVRONT S ARMER POUR PROTEGER LEURS VIE !!




tant que je me remplis les poches....
Auteur : Btof
Date : le 01 avril 2014 à 08h44
Il est une notion qui semble avoir déserté définitivement nos politiciens et responsables locaux qu’ils soient de de quelque partis que se soit. "Le bien commun". Le bien commun. L’intérêt commun et pas son intérêt personnel et individuel. Le bien commun de sa commune, de sa province, de sa région ou de son pays, peu importe. Le bien commun. Lorsque l’on exerce un mandat, on est un simple dépositaire d’un pouvoir conféré afin de l’exercer dans le respect du bien commun, et si le bien commun exige que la paye ne soit pas terrible, eh bien qu’il en soit ainsi. Si le bien commun exige de ne pas « tirer » dans les caisses, qu’il en soit ainsi. Si exercer un mandat vous permet de vivre mais de ne pas vous enrichir… eh bien qu’il en soit ainsi.
Nos pompiers, nos gendarmes et nos policiers, nos médecins des hôpitaux, nos chirurgiens, nos enseignants, nos centaines de milliers de concitoyens qui exercent des professions parfois difficiles et qui jamais ne les rendront richissimes démontrent chaque jour ce que c’est que le bien commun. Chaque jour des dizaines de millions de Marocains font tourner ce pays concrètement alors qu’une caste infime de parasites pose beaucoup plus de problèmes qu’elle n’est en capacité d’en résoudre.
La consequence est la monté de la violence et de la deliquence dans tout le pays. Ce n'est pas une rafle dans une ruelle et suer médiatisé qui va mettre un terme au ras le bol des laissés pour compte.
Quand on veut on peut.
Auteur : motao-1
Date : le 31 mars 2014 à 21h20
Les voyous de la gang tcharmila qui s'exposaient fièrement avec leurs butins et leurs armes blanches, il y a un qui a même trois sabres, sont faciles à coffrer, il fallait juste se décider à le faire. La pression doit être constante et ne pas se limiter à des raffles occasionnelles. La police doit aussi être autorisé à faire usage de leurs armes pour protéger les citoyens, autrement à quoi ça sert d'avoir une arme. Ailleurs en Europe et surtout en Amérique du nord, il suffit que l'agresseur exhibe une arme et il est descendu sur le coup.
Dernière modification le 31/03/2014 21:35
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com