Au fil des jours, le PJD s’enfonce davantage dans la crise. Les divisions autour du 3e mandat de Benkirane sont désormais criantes. Le secrétariat général a refusé d’accorder quatre années supplémentaires à l’ancien chef du gouvernement.Mais celui-ci ne s’avoue pas vaincu...
Pour la deuxième fois en l’espace de trois jours, Abdelilah Benkirane sèche une réunion du secrétariat général du PJD. A moins de quatre semaines de la tenue du 8e congrès, jamais les islamistes n’ont connu pareils déchirements.
Fait rare au Parlement. Les députés du PJD et du PAM sont sur la même longueur d’onde. Ils rejettent la proposition du gouvernement de procéder à une hausse de 4 points de la TVA sur les produits pétroliers à la pompe. Face à cette «alliance» de circonstance, le cabinet El Othmani a entre ses mains l’article 77 de la constitution pour faire taire les protestations.
Rien ne va plus entre Abdelilah Benkirane et Mustapha Ramid. Le ministre d’Etat chargé des droits de l’Homme a décidé de riposter sur les réseaux sociaux aux accusations portées à son encontre la semaine dernière par le secrétaire général de la Lampe. Une riposte qui intervient seulement deux jours après les sanctions royales visant huit ministres du gouvernement Benkirane.
Le roi Mohammed VI a mis un terme aux fonctions de quatre ministres du gouvernement El Othmani, hier soir, suite à la non-exécution des projets du programme «Al Hoceima, ville-phare de la Méditerranée». Ce limogeage a visé Nabil Benabdellah, ministre de l’Habitat et de la politique de la ville, Mohamed Hassad, à la tête du département de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur et de la