Chaque 1er mai, la classe ouvrière fait le bilan de ce qui a été accompli ou non de ses revendications durant l’année. Au Maroc, cette journée intervient après la signature d’un nouvel accord entre le gouvernement et trois centrales syndicales, en plus de la CGEM. La Confédération démocratique du travail (CDT), elle, a boycotté l’accord.
Les syndicats exigent de nouvelles hausses des salaires et une réduction du seuil de l’impôt sur les revenus des fonctionnaires. Le gouvernement serait prêt à répondre à certaines demandes. Le cycle électoral prévu en 2015 et 2016 et les mesures de rigueur budgétaire qu’il s’apprête à prendre suggèrent une telle souplesse.